
Paris - L'Union européenne donne un mois à la Mauritanie pour présenter des propositions pour un retour à l'ordre constitutionnel, faute de quoi elle déclenchera un processus de sanctions, selon un communiqué diffusé lundi à l'issue d'une rencontre à Paris entre l'UE et la junte au pouvoir.
"L'Union européenne (UE) n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie mauritanienne", souligne l'UE dans ses "conclusions" après la rencontre.
Ces propositions "n'incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime (Sidi Ould Cheikh Abdallahi) et restent dans un cadre fondamentalement non constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l'ordre constitutionnel dans le court terme", a-t-elle ajouté.
"Dans l'absence de nouveaux éléments dans un espace d'un mois, les consultations seront fermées et des mesures appropriées seront proposées aux instances décisionnelles de l'Union européenne", a précisé l'UE. Par cette expression, l'Union européenne fait référence à des sanctions prévues par la Convention de Cotonou, qui lie l'UE aux pays de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été renversé le 6 août par un coup d'Etat.
AFP
"L'Union européenne (UE) n'a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie mauritanienne", souligne l'UE dans ses "conclusions" après la rencontre.
Ces propositions "n'incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime (Sidi Ould Cheikh Abdallahi) et restent dans un cadre fondamentalement non constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l'ordre constitutionnel dans le court terme", a-t-elle ajouté.
"Dans l'absence de nouveaux éléments dans un espace d'un mois, les consultations seront fermées et des mesures appropriées seront proposées aux instances décisionnelles de l'Union européenne", a précisé l'UE. Par cette expression, l'Union européenne fait référence à des sanctions prévues par la Convention de Cotonou, qui lie l'UE aux pays de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique.
Le président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi a été renversé le 6 août par un coup d'Etat.
AFP