
Au terme de plusieurs jours d'intenses tractations, les délégations mauritaniennes, sous l'égide d'une médiation internationale, ont signé un document qui prévoit la tenue de l'élection présidentielle, initialement prévue ce samedi 6 juin, le 18 juillet prochain. Ce document prévoit également la mise en place, samedi au plus tard d'un gouvernement d'union composé à parité de membres pro et anti-putsch. Cet accord est destiné à mettre un terme à la crise provoquée par le coup d'Etat militaire du 6 août.
Après six jours et plusieurs nuits entières de négociations, les trois grands pôles politiques mauritaniens ont donc signé mardi soir l’accord cadre de Dakar. Un accord dont la conséquence la plus directe et la plus importante est le report de l’élection présidentielle mauritanienne : 1er tour le 18 juillet prochain et 2e tour, le cas échéant, le 1er août.
Cette proposition des facilitateurs était entre les mains des délégations présentes à Dakar depuis lundi après-midi, mais rallier les trois camps politiques au texte proposé par la communauté internationale a pris un peu de temps.
Selon une source proche des négociations, la délégation représentant le général Abdelaziz a accepté l’accord dès lundi soir. Celle du FNDD, le Front national pour la défense de la démocratie, a marqué son approbation pendant la nuit. Et une partie de la journée de mardi a donc été passée à convaincre le RFD, le Rassemblement des forces démocratiques d’Ahmed Ould Daddah.
Le RFD bloquait notamment selon nos informations sur la constitution du gouvernement de transition. Le président sénégalais Abdulaye Wade lui-même a décroché son téléphone pour régler les derniers problèmes. Il l’a expliqué tout à l’heure devant la plénière en rendant hommage à chacun des chefs politiques concernés.
Selon les termes de l’accord, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi devrait signer dans les jours à venir un décret permettant la formation d’un gouvernement transitoire d’union nationale. Il devrait également prendre la décision formelle de renoncer à son mandat de président de la République. Le gouvernement transitoire devra être formé le 6 juin -c'est-à-dire samedi prochain- au plus tard.
Les portefeuilles de ce gouvernement, selon l’accord, devront être répartis de manière paritaire entre d’un côté le camp Abdelaziz, de l’autre le FNDD et le RFD. Le Premier ministre, lui, sera nommé sur proposition du pôle Abdelaziz après consultation des dirigeants des deux autres pôles. Dans ce gouvernement qui sera chargé de l’organisation des élections, les ministères de l’Intérieur, des Finances et de la Communication seront attribués à des personnalités proposées par le FNDD et le RFD.
D’autres dispositions concernent par ailleurs la CENI (la Commission électorale nationale indépendante), les mesures de confiance à respecter pendant la période transitoire ou la poursuite d’un dialogue.
Laurent Correau
Source: RFI
Après six jours et plusieurs nuits entières de négociations, les trois grands pôles politiques mauritaniens ont donc signé mardi soir l’accord cadre de Dakar. Un accord dont la conséquence la plus directe et la plus importante est le report de l’élection présidentielle mauritanienne : 1er tour le 18 juillet prochain et 2e tour, le cas échéant, le 1er août.
Cette proposition des facilitateurs était entre les mains des délégations présentes à Dakar depuis lundi après-midi, mais rallier les trois camps politiques au texte proposé par la communauté internationale a pris un peu de temps.
Selon une source proche des négociations, la délégation représentant le général Abdelaziz a accepté l’accord dès lundi soir. Celle du FNDD, le Front national pour la défense de la démocratie, a marqué son approbation pendant la nuit. Et une partie de la journée de mardi a donc été passée à convaincre le RFD, le Rassemblement des forces démocratiques d’Ahmed Ould Daddah.
Le RFD bloquait notamment selon nos informations sur la constitution du gouvernement de transition. Le président sénégalais Abdulaye Wade lui-même a décroché son téléphone pour régler les derniers problèmes. Il l’a expliqué tout à l’heure devant la plénière en rendant hommage à chacun des chefs politiques concernés.
Selon les termes de l’accord, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi devrait signer dans les jours à venir un décret permettant la formation d’un gouvernement transitoire d’union nationale. Il devrait également prendre la décision formelle de renoncer à son mandat de président de la République. Le gouvernement transitoire devra être formé le 6 juin -c'est-à-dire samedi prochain- au plus tard.
Les portefeuilles de ce gouvernement, selon l’accord, devront être répartis de manière paritaire entre d’un côté le camp Abdelaziz, de l’autre le FNDD et le RFD. Le Premier ministre, lui, sera nommé sur proposition du pôle Abdelaziz après consultation des dirigeants des deux autres pôles. Dans ce gouvernement qui sera chargé de l’organisation des élections, les ministères de l’Intérieur, des Finances et de la Communication seront attribués à des personnalités proposées par le FNDD et le RFD.
D’autres dispositions concernent par ailleurs la CENI (la Commission électorale nationale indépendante), les mesures de confiance à respecter pendant la période transitoire ou la poursuite d’un dialogue.
Laurent Correau
Source: RFI