
Menteur : c’est la condition d’abomination d’un être humain, le reniement de la noblesse et de la grandeur de l’âme. Mentir, c’est tout simplement perdre la foi ; cette caractéristique de la perversité
se mauritanise. Le Mauritanien s’identifie au mensonge, au faux, à la triche. Il semble être atteint de l’hypocrisie congénitale. Cette façon de faire est pourtant antimusulmane.
On raconte qu’un homme voulant embrasser la religion musulmane est venu voir le Prophète de l’Islam, Mohamed (PSl). L’homme dit à Mohamed (Psl) : « Prophète de l’Islam, je veux adhérer à votre religion. Mais je vis de trois choses que je ne peux abandonner dont votre religion rejette ». Mohamed lui demande quelles sont ces trois choses qu’il ne peut abandonner ?
L’homme déclare : « Je mens, je vole et je pratique l’adultère ». Et Mohamed lui demande : « de ces trois choses, quelle est la chose que tu peux abandonner ».
L’homme, après réflexion, dit au Prophète de l’Islam qu’il peut cesser de mentir. Alors sur ce, le Prophète lui demande de rentrer chez lui et de revenir le voir dans quelques jours.
Un jour l’homme décida de sortir pour une rencontre d’adultère, chemin faisant il se rappelle avoir promis à Mohamed (PSL) de ne plus mentir. Mais il risque de le faire une fois rentré chez lui si sa femme ou ses enfants lui demande où il était. Alors il retourne chez lui et renonce à la rencontre pour ne pas mentir.
Un autre jour, derrière le village, il voit un troupeau de moutons sans berger. Il vola un mouton pour l’amener chez lui car il y a longtemps qu’il n’a pas mangé de viande. Sur le chemin de la maison, il s’interrogea : « Pourrais-je dire à ma famille ou toute autre personne que je croiserais que j’ai volé cet animal pour en faire une viande ? Non jamais ! Et en ne soutenant pas cette version, je risque de mentir ». Il libéra le mouton et alla voir Mohamed.
Le Prophète lui demande : « As-tu tenu la promesse » ? Il dit : «Oh Mohamed, le respect de la promesse m’a conduit à l’abandon de deux autres comportements »…
A la lumière de ce récit, on s’aperçoit que le mensonge est la source de la perversité. Le mensonge est contraire aux préceptes du monothéisme pur.
Malheureusement, ci et là, en Mauritanie, le mensonge est devenu une culture, un signe de bravoure, d’épanouissement et de mode e vie. Où allons-nous ?
Seydi Moussa CAMARA
© La Nouvelle Expression N° 114 du 22 mai 2011
Source: site officiel de l'OCVIDH
se mauritanise. Le Mauritanien s’identifie au mensonge, au faux, à la triche. Il semble être atteint de l’hypocrisie congénitale. Cette façon de faire est pourtant antimusulmane.
On raconte qu’un homme voulant embrasser la religion musulmane est venu voir le Prophète de l’Islam, Mohamed (PSl). L’homme dit à Mohamed (Psl) : « Prophète de l’Islam, je veux adhérer à votre religion. Mais je vis de trois choses que je ne peux abandonner dont votre religion rejette ». Mohamed lui demande quelles sont ces trois choses qu’il ne peut abandonner ?
L’homme déclare : « Je mens, je vole et je pratique l’adultère ». Et Mohamed lui demande : « de ces trois choses, quelle est la chose que tu peux abandonner ».
L’homme, après réflexion, dit au Prophète de l’Islam qu’il peut cesser de mentir. Alors sur ce, le Prophète lui demande de rentrer chez lui et de revenir le voir dans quelques jours.
Un jour l’homme décida de sortir pour une rencontre d’adultère, chemin faisant il se rappelle avoir promis à Mohamed (PSL) de ne plus mentir. Mais il risque de le faire une fois rentré chez lui si sa femme ou ses enfants lui demande où il était. Alors il retourne chez lui et renonce à la rencontre pour ne pas mentir.
Un autre jour, derrière le village, il voit un troupeau de moutons sans berger. Il vola un mouton pour l’amener chez lui car il y a longtemps qu’il n’a pas mangé de viande. Sur le chemin de la maison, il s’interrogea : « Pourrais-je dire à ma famille ou toute autre personne que je croiserais que j’ai volé cet animal pour en faire une viande ? Non jamais ! Et en ne soutenant pas cette version, je risque de mentir ». Il libéra le mouton et alla voir Mohamed.
Le Prophète lui demande : « As-tu tenu la promesse » ? Il dit : «Oh Mohamed, le respect de la promesse m’a conduit à l’abandon de deux autres comportements »…
A la lumière de ce récit, on s’aperçoit que le mensonge est la source de la perversité. Le mensonge est contraire aux préceptes du monothéisme pur.
Malheureusement, ci et là, en Mauritanie, le mensonge est devenu une culture, un signe de bravoure, d’épanouissement et de mode e vie. Où allons-nous ?
Seydi Moussa CAMARA
© La Nouvelle Expression N° 114 du 22 mai 2011
Source: site officiel de l'OCVIDH