La victoire historique de Barack Obama aura été une leçon que l’Amérique, dans sa diversité et son ancrage dans la démocratie a donnée à tous les peuples du monde. Depuis ce jour, moult questions se posent dans le subconscient du commun des mortels et retentissent dans l’imaginaire des sceptiques. La relation trop ambigu entre le possible et la peur de voir nos sociétés transformées, ont marqué l’avènement d’un monde nouveau, s’articulant sur un nouvel ordre, pour se dresser devant les tabous, et dire en un jour : yes we can.
Si on s’attarde un peu sur l’esprit qui a animé le désormais président de la plus forte nation au monde, on peut retenir par-dessus tout sa grande compréhension du monde et ses idées véhiculées lors de sa brillante campagne où il faisait étalage de son talent d’orateur revigoré par le souci de voir non seulement une Amérique brisant tous les tabous mais également un peuple où la peur ne réduise point au néant la confiance qu’il n’a cessée d’inscrire dans ses discours, suscitant un espoir en chacun et en chacune.
Obama, en s’appuyant sur ce levier d’une confiance retrouvée, ne s’adressait pas seulement au peuple américain mais c’était une manière à lui de dire au monde entier que le temps est venu pour que le pouvoir de l’homme ne soit plus jamais anéanti par une peur mais que le temps prête aujourd’hui comme hier, à éviter la folie du fatalisme ou de l’ignorance pour s’orienter résolument vers un monde de type nouveau qu’il incarne, un monde de tolérance, de bannissement des complexes liés à une race, un monde où l’homme ne soit pas un loup pour son prochain, un monde intelligent où chacun peut en un jour changer son vécu en croyant très fortement à un idéal de construction et à la réalisation de son rêve.
Dans la foulée, ce qui est arrivé aux USA, avec cette reconnaissance que l’homme noir qu’il est et qu’il n’incarne point, est celui d’une lutte que des générations avaient entamée pour voir, un jour une Amérique unifiée où chaque individu se retrouve non pas à travers la couleur de la peau mais comme simplement un citoyen tout court.
C’est ce combat et cette vision qui ont animé des gens, à l’image de Martin Luther King et autres qui, toute leur vie durant, ont croisé le fer avec les instances ségrégationnistes de l’époque.
Obama est venu à un moment crucial, parachevé l’œuvre de ses prédécesseurs et donner une leçon au monde entier, en leur ouvrant les yeux, pour dire que désormais rien ne sera plus comme avant. C’est ce combat, cette vision et cette dynamique que nombre d’individus peuvent s’approprier pour mettre un terme aux dérives et aux errements qui, quant au fond, ne grandissent en rien la marche, la bonne marche de l’humanité.
En Mauritanie comme du reste dans beaucoup d’autres pays qui ont connu et qui malheureusement connaissent encore les inégalités raciales et l’esclavage, le temps d’une réflexions semble se dessiner pour faire de l’ère Obama une réalité. Pourquoi pas ? Mais osons le dire, l’Amérique n’est pas la Mauritanie et le peuple américain est à des siècles de celui de la Mauritanie. S’il est vrai qu’une lutte acharnée a été menée en amont par certains fils du pays, pour que la nation comprenne l’imminence de l’égalité et la prééminence de la justice, il est tout aussi vrai que, ce combat peine à trouver une passerelle en aval, surtout que le problème majeur dans ce pays est tributaire à l’inacceptation de vivre ensemble dans un commun vouloir de vie commune qui fonde véritablement une nation et son peuple.
La lancinante équation qui se pose et à laquelle des efforts manquent encore aujourd’hui à se faire consentir, réside dans la cohabitation et le partage politique du pouvoir. C’est dire que la Mauritanie traîne des casseroles, pour se hisser à la dimension des nations « civilisées », pour espérer un jour, un Obama dans l’espace politique mauritanienne.
Mamadou Ousmane Tall
Source: Points chauds
Si on s’attarde un peu sur l’esprit qui a animé le désormais président de la plus forte nation au monde, on peut retenir par-dessus tout sa grande compréhension du monde et ses idées véhiculées lors de sa brillante campagne où il faisait étalage de son talent d’orateur revigoré par le souci de voir non seulement une Amérique brisant tous les tabous mais également un peuple où la peur ne réduise point au néant la confiance qu’il n’a cessée d’inscrire dans ses discours, suscitant un espoir en chacun et en chacune.
Obama, en s’appuyant sur ce levier d’une confiance retrouvée, ne s’adressait pas seulement au peuple américain mais c’était une manière à lui de dire au monde entier que le temps est venu pour que le pouvoir de l’homme ne soit plus jamais anéanti par une peur mais que le temps prête aujourd’hui comme hier, à éviter la folie du fatalisme ou de l’ignorance pour s’orienter résolument vers un monde de type nouveau qu’il incarne, un monde de tolérance, de bannissement des complexes liés à une race, un monde où l’homme ne soit pas un loup pour son prochain, un monde intelligent où chacun peut en un jour changer son vécu en croyant très fortement à un idéal de construction et à la réalisation de son rêve.
Dans la foulée, ce qui est arrivé aux USA, avec cette reconnaissance que l’homme noir qu’il est et qu’il n’incarne point, est celui d’une lutte que des générations avaient entamée pour voir, un jour une Amérique unifiée où chaque individu se retrouve non pas à travers la couleur de la peau mais comme simplement un citoyen tout court.
C’est ce combat et cette vision qui ont animé des gens, à l’image de Martin Luther King et autres qui, toute leur vie durant, ont croisé le fer avec les instances ségrégationnistes de l’époque.
Obama est venu à un moment crucial, parachevé l’œuvre de ses prédécesseurs et donner une leçon au monde entier, en leur ouvrant les yeux, pour dire que désormais rien ne sera plus comme avant. C’est ce combat, cette vision et cette dynamique que nombre d’individus peuvent s’approprier pour mettre un terme aux dérives et aux errements qui, quant au fond, ne grandissent en rien la marche, la bonne marche de l’humanité.
En Mauritanie comme du reste dans beaucoup d’autres pays qui ont connu et qui malheureusement connaissent encore les inégalités raciales et l’esclavage, le temps d’une réflexions semble se dessiner pour faire de l’ère Obama une réalité. Pourquoi pas ? Mais osons le dire, l’Amérique n’est pas la Mauritanie et le peuple américain est à des siècles de celui de la Mauritanie. S’il est vrai qu’une lutte acharnée a été menée en amont par certains fils du pays, pour que la nation comprenne l’imminence de l’égalité et la prééminence de la justice, il est tout aussi vrai que, ce combat peine à trouver une passerelle en aval, surtout que le problème majeur dans ce pays est tributaire à l’inacceptation de vivre ensemble dans un commun vouloir de vie commune qui fonde véritablement une nation et son peuple.
La lancinante équation qui se pose et à laquelle des efforts manquent encore aujourd’hui à se faire consentir, réside dans la cohabitation et le partage politique du pouvoir. C’est dire que la Mauritanie traîne des casseroles, pour se hisser à la dimension des nations « civilisées », pour espérer un jour, un Obama dans l’espace politique mauritanienne.
Mamadou Ousmane Tall
Source: Points chauds