
La Cour suprême du Canada a refusé d'entendre la cause d'un détenu de la prison de Guantanamo Bay, qui tente de consulter des documents des renseignements secrets canadiens. Mohamedou Ould Slahi, un citoyen de la Mauritanie, a vécu à Montréal durant deux mois, à la fin de 1999 et au début de 2000, après avoir quitté l'Allemagne
Agé de 39 ans, Sellahi a quitté le Canada après que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) eurent commencé à le questionner concernant de possibles liens avec Ahmed Ressam. Ce dernier avait tenté en vain de perpétrer une attaque à la bombe à l'aéroport de Los Angeles au tournant du millénaire.
Les autorités soupçonnent également Slahi d'avoir recruté, alors qu'il était en Allemagne, des agents d'Al-Qaïda qui ont par la suite été impliqués dans les attaques du 11 septembre 2001.
Mohamedou Ould Sellahi a admis s'être joint aux moudjahidines dans leur combat contre l'invasion de l'URSS en Afghanistan. Il soutient toutefois n'avoir joué aucun rôle dans le complot du millénaire et nie toute association avec Al-Qaïda, les talibans ou leurs partenaires depuis 1992.
Le Mauritanien est détenu depuis plus de sept ans à la prison américaine de Guantanamo Bay, sur l'île de Cuba. Une poursuite judiciaire a été annulée à la suite de craintes que des éléments de preuve clés aient été obtenus par la torture.
Slahi affirme qu'il a été interrogé par des agents du SCRS et de la GRC à au moins deux occasions, en 2003 et 2004. Il prétend que des dossiers au Canada pourraient corroborer ses allégations de torture par des geôliers américains, qu'il poursuit actuellement aux Etats-Unis.
L'année dernière, la Cour fédérale du Canada a décidé que Mohamedou Ould Sellahi n'était pas en droit d'accéder aux documents qu'il réclame parce qu'il n'est ni Canadien, ni l'objet d'une poursuite judiciaire au Canada. En septembre, la Cour d'appel fédérale a maintenu cette décision, incitant Mohamedou Ould Sellahi à s'adresser au plus haut tribunal au pays.
En janvier, l'Algérien Ahcene Zemiri, qui a également vécu au Canada durant un moment et qui était concerné par le cas de Sellahi, a été libéré de la prison de Guantanamo, puis renvoyé dans son pays.
Source : Presse Canadienne
Agé de 39 ans, Sellahi a quitté le Canada après que le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC) eurent commencé à le questionner concernant de possibles liens avec Ahmed Ressam. Ce dernier avait tenté en vain de perpétrer une attaque à la bombe à l'aéroport de Los Angeles au tournant du millénaire.
Les autorités soupçonnent également Slahi d'avoir recruté, alors qu'il était en Allemagne, des agents d'Al-Qaïda qui ont par la suite été impliqués dans les attaques du 11 septembre 2001.
Mohamedou Ould Sellahi a admis s'être joint aux moudjahidines dans leur combat contre l'invasion de l'URSS en Afghanistan. Il soutient toutefois n'avoir joué aucun rôle dans le complot du millénaire et nie toute association avec Al-Qaïda, les talibans ou leurs partenaires depuis 1992.
Le Mauritanien est détenu depuis plus de sept ans à la prison américaine de Guantanamo Bay, sur l'île de Cuba. Une poursuite judiciaire a été annulée à la suite de craintes que des éléments de preuve clés aient été obtenus par la torture.
Slahi affirme qu'il a été interrogé par des agents du SCRS et de la GRC à au moins deux occasions, en 2003 et 2004. Il prétend que des dossiers au Canada pourraient corroborer ses allégations de torture par des geôliers américains, qu'il poursuit actuellement aux Etats-Unis.
L'année dernière, la Cour fédérale du Canada a décidé que Mohamedou Ould Sellahi n'était pas en droit d'accéder aux documents qu'il réclame parce qu'il n'est ni Canadien, ni l'objet d'une poursuite judiciaire au Canada. En septembre, la Cour d'appel fédérale a maintenu cette décision, incitant Mohamedou Ould Sellahi à s'adresser au plus haut tribunal au pays.
En janvier, l'Algérien Ahcene Zemiri, qui a également vécu au Canada durant un moment et qui était concerné par le cas de Sellahi, a été libéré de la prison de Guantanamo, puis renvoyé dans son pays.
Source : Presse Canadienne