
A Syrte, en Libye, a eu lieu la réunion du CPS, le Conseil de paix et de sécurité, l'un des organes de l’Union africaine. Au centre des discussions, le cas de la Mauritanie et cette question : « Faut-il réintégrer immédiatement Nouakchott au sein de l'UA ou bien attendre les élections du 18 juillet ? ». Lundi 29 juin, la question est restée sans réponse, les quinze membres du CPS n'ayant pas réussi à se mettre d'accord.
Lundi soir et pendant une partie de la nuit, des consultations informelles ont été organisées pour trouver un compromis sur le statut de la Mauritanie. Le pays est officiellement suspendu et une bonne partie des quinze Etats membres du Conseil de paix et de sécurité ne sont pas d’accord sur la réintégration immédiate de Nouakchott au sein de la famille africaine.
Lundi, pendant trois heures, le débat a été intense entre partisans de la levée de la suspension et adversaires de cette solution. Les partisans du maintien des sanctions estiment que l’Union africaine doit attendre le résultat des élections présidentielles le 18 juillet prochain.
Pour des pays comme le Nigeria, l’Ouganda ou l’Ethiopie, l’ordre constitutionnel ne sera formellement rétabli qu’avec l’élection d’un président. Les autres estiment que la mise en place d’un gouvernement transitoire d’union nationale et le départ volontaire du président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallahi sont autant de signes qui confirment le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie.
L’Algérie, Le Burkina Faso, le Bénin et l’Angola militeraient pour qu’un signal positif soit adressé à la Mauritanie, à quelques semaines d’une élection présidentielle qui s’annonce ouverte.
Avec notre envoyé spécial à Syrte en Libye, Jean-Karim Fall
Source: RFI
Lundi soir et pendant une partie de la nuit, des consultations informelles ont été organisées pour trouver un compromis sur le statut de la Mauritanie. Le pays est officiellement suspendu et une bonne partie des quinze Etats membres du Conseil de paix et de sécurité ne sont pas d’accord sur la réintégration immédiate de Nouakchott au sein de la famille africaine.
Lundi, pendant trois heures, le débat a été intense entre partisans de la levée de la suspension et adversaires de cette solution. Les partisans du maintien des sanctions estiment que l’Union africaine doit attendre le résultat des élections présidentielles le 18 juillet prochain.
Pour des pays comme le Nigeria, l’Ouganda ou l’Ethiopie, l’ordre constitutionnel ne sera formellement rétabli qu’avec l’élection d’un président. Les autres estiment que la mise en place d’un gouvernement transitoire d’union nationale et le départ volontaire du président Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallahi sont autant de signes qui confirment le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie.
L’Algérie, Le Burkina Faso, le Bénin et l’Angola militeraient pour qu’un signal positif soit adressé à la Mauritanie, à quelques semaines d’une élection présidentielle qui s’annonce ouverte.
Avec notre envoyé spécial à Syrte en Libye, Jean-Karim Fall
Source: RFI