
Le gouvernement mauritanien, la Société civile et les partenaires au développement, le Fonds des Nations unies pour l'enfence (UNICEF) et le Fonds des Nations unies pour le population (UNFPA) se mobilisent pour une éradication de l'excision, une pratique présente dans toutes les couches de la population, a appris mercredi la PANA de sources officielles.
Au terme d'un atelier organisé par le ministère des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille et le Forum de la Pensée Islamique et du Dialogue des Cultures, appuyé par l'UNICEF, les imams qui animent cette structure ont rendu mardi soir une "Fatwa" contre l'excision "néfaste" pour la santé et donc interdite par l'Islam, religion opposée à tout ce qui est de nature à porter atteinte à l'intégrité physique.
Une "Fatwa" est une recommandation qui a valeur de loi, s'impose aux croyants et fait jurisprudence.
A travers cette démarche, les spécialistes des sciences islamiques retirent l'argument "religieux" aux communautés pratiquant l'excision qui s'en sont toujours servi comme justification.
Dans les moquées, la prêche contre l'excision est désormais autorisée au sein d'une société musulmane. Ce qui devrait avoir un grand impact sur le nécessaire changement de mentalités, estime le gouvernement.
Le gouvernement et la société s'engagent à organiser une série d'activités de sensibilisation pour mettre fin à la pratique.
72% des Mauritaniennes ont été victimes de l'excision, pratiquée par toutes les ethnies, mais plus accentuée chez les Soninkés et les Peuls, selon les chiffres fournis par le gouvernement et l'UNICEF.
Source: PANA
Au terme d'un atelier organisé par le ministère des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille et le Forum de la Pensée Islamique et du Dialogue des Cultures, appuyé par l'UNICEF, les imams qui animent cette structure ont rendu mardi soir une "Fatwa" contre l'excision "néfaste" pour la santé et donc interdite par l'Islam, religion opposée à tout ce qui est de nature à porter atteinte à l'intégrité physique.
Une "Fatwa" est une recommandation qui a valeur de loi, s'impose aux croyants et fait jurisprudence.
A travers cette démarche, les spécialistes des sciences islamiques retirent l'argument "religieux" aux communautés pratiquant l'excision qui s'en sont toujours servi comme justification.
Dans les moquées, la prêche contre l'excision est désormais autorisée au sein d'une société musulmane. Ce qui devrait avoir un grand impact sur le nécessaire changement de mentalités, estime le gouvernement.
Le gouvernement et la société s'engagent à organiser une série d'activités de sensibilisation pour mettre fin à la pratique.
72% des Mauritaniennes ont été victimes de l'excision, pratiquée par toutes les ethnies, mais plus accentuée chez les Soninkés et les Peuls, selon les chiffres fournis par le gouvernement et l'UNICEF.
Source: PANA