
Présidée par Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, la 69e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a réuni, cette semaine à Paris, les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le Secrétaire général a commencé par un tour d’horizon des activités politiques et diplomatiques de l’OIF. S’agissant de la situation en Mauritanie, Abdou Diouf a rappelé que la Francophonie avait condamné le coup d’Etat du 6 août dernier et décidé, au terme d’une session extraordinaire du CPF tenue le 26 août dernier, de suspendre la Mauritanie de la Francophonie.
Elle avait également demandé le plein respect des libertés fondamentales et la libération immédiate du Président élu et des autres responsables politiques et exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel issu des élections de 2006 – 2007 et du fonctionnement régulier des institutions.
C’est dans ce cadre que la Francophonie a participé, le 14 septembre dernier, à une réunion de concertation, organisée à Paris, entre la présidence du Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne, l’Union africaine et l’OIF, soulignant leur totale convergence de vues sur la nécessité d’une remise en liberté immédiate du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et d’un retour au fonctionnement régulier des institutions ; la nécessité de travailler dans ce cadre à une sortie de crise avec l’accord des différentes parties mauritaniennes ; la disponibilité de l’UA, de l’UE et de l’OIF à accompagner les efforts de la Mauritanie en ce sens.
A trois semaines de la XIIe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage qui aura lieu à Québec, au Canada, du 17 au 19 octobre 2008, le CPF, au vu de l’évolution de la situation, s’est prononcé pour le maintien de la suspension de la Mauritanie de la Francophonie.
Aujourd'hui, 2 octobre, les deux délégations participent au sommet d'Accra, à titre d'observateurs.
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Source: taqadoumy
(M) avomm
Le Secrétaire général a commencé par un tour d’horizon des activités politiques et diplomatiques de l’OIF. S’agissant de la situation en Mauritanie, Abdou Diouf a rappelé que la Francophonie avait condamné le coup d’Etat du 6 août dernier et décidé, au terme d’une session extraordinaire du CPF tenue le 26 août dernier, de suspendre la Mauritanie de la Francophonie.
Elle avait également demandé le plein respect des libertés fondamentales et la libération immédiate du Président élu et des autres responsables politiques et exigé le rétablissement de l’ordre constitutionnel issu des élections de 2006 – 2007 et du fonctionnement régulier des institutions.
C’est dans ce cadre que la Francophonie a participé, le 14 septembre dernier, à une réunion de concertation, organisée à Paris, entre la présidence du Conseil de l’Union européenne, la Commission européenne, l’Union africaine et l’OIF, soulignant leur totale convergence de vues sur la nécessité d’une remise en liberté immédiate du Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et d’un retour au fonctionnement régulier des institutions ; la nécessité de travailler dans ce cadre à une sortie de crise avec l’accord des différentes parties mauritaniennes ; la disponibilité de l’UA, de l’UE et de l’OIF à accompagner les efforts de la Mauritanie en ce sens.
A trois semaines de la XIIe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage qui aura lieu à Québec, au Canada, du 17 au 19 octobre 2008, le CPF, au vu de l’évolution de la situation, s’est prononcé pour le maintien de la suspension de la Mauritanie de la Francophonie.
Aujourd'hui, 2 octobre, les deux délégations participent au sommet d'Accra, à titre d'observateurs.
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Source: taqadoumy
(M) avomm