
A l’invitation de l’association «Ni pute, ni soumise», Loubna Hussein, la Soudanaise arrêtée en juillet dernier a Khartoum en compagnie de douze autres femmes pour le port d'un pantalon, est en visite en France. Loubna Hussein compte porter son message en faveur des femmes victimes de différentes formes d’oppression. Elle sera reçue par Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères.
Le combat de Loubna Hussein est celui d'une femme contre une loi : l'article 152 du code pénal soudanais qui punit toute tenue ou attitude jugée « scandaleuse ». Lors de son procès, Loubna Hussein est parvenue à médiatiser son cas, notamment à l'étranger. Aujourd'hui, elle se pose donc en porte-parole des milliers de Soudanaises qui ont été victimes de cette loi.
«Il n’y a pas que mon cas ou celui des douze autres femmes arrêtées avec moi. Ce que je veux dire, c’est qu’il y’a des dizaines, voir des centaines de milliers de femmes qui ont été arrêtées au Soudan depuis 1989. Et rien qu’en 2008, 43 000 femmes ont été arrêtées. Je ne parle pas du Soudan, mais seulement de Khartoum, et uniquement pour ce problème de vêtement...Avant de venir ici, j’étais interdite de voyage. Mais j’ai réussi à casser cette interdiction. Quand je dis cela, je veux attirer l’attention sur le fait que nous devons arracher nos droits… Il ne faut pas que nous les attendions sans rien faire ».
Si Loubna Hussein est en France, c'est à l'invitation de l'association « Ni Putes Ni soumises ». Pour sa présidente Sihem Habchi, même en France, il ne faut pas baisser la garde dans le combat pour les droits des femmes : « Je lui ai proposé de venir en France, pour pouvoir porter son message. Je pense qu’elle apporte aujourd’hui une vraie leçon de féminisme, en rappelant les fondamentaux, en rappelant que rien n’est acquis, et que si les femmes ne bougent pas, on peut perdre nos acquis…Il y a quelques années, au Soudan, on pouvait sans problème porter le pantalon. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On vous arrête dans la rue, on vous met en prison, et on vous donne des coups de fouet ».
Le combat féministe de Loubna Hussein passe désormais par un livre édité en France et a paraître ces jours-ci.
Source: RFI
Le combat de Loubna Hussein est celui d'une femme contre une loi : l'article 152 du code pénal soudanais qui punit toute tenue ou attitude jugée « scandaleuse ». Lors de son procès, Loubna Hussein est parvenue à médiatiser son cas, notamment à l'étranger. Aujourd'hui, elle se pose donc en porte-parole des milliers de Soudanaises qui ont été victimes de cette loi.
«Il n’y a pas que mon cas ou celui des douze autres femmes arrêtées avec moi. Ce que je veux dire, c’est qu’il y’a des dizaines, voir des centaines de milliers de femmes qui ont été arrêtées au Soudan depuis 1989. Et rien qu’en 2008, 43 000 femmes ont été arrêtées. Je ne parle pas du Soudan, mais seulement de Khartoum, et uniquement pour ce problème de vêtement...Avant de venir ici, j’étais interdite de voyage. Mais j’ai réussi à casser cette interdiction. Quand je dis cela, je veux attirer l’attention sur le fait que nous devons arracher nos droits… Il ne faut pas que nous les attendions sans rien faire ».
Si Loubna Hussein est en France, c'est à l'invitation de l'association « Ni Putes Ni soumises ». Pour sa présidente Sihem Habchi, même en France, il ne faut pas baisser la garde dans le combat pour les droits des femmes : « Je lui ai proposé de venir en France, pour pouvoir porter son message. Je pense qu’elle apporte aujourd’hui une vraie leçon de féminisme, en rappelant les fondamentaux, en rappelant que rien n’est acquis, et que si les femmes ne bougent pas, on peut perdre nos acquis…Il y a quelques années, au Soudan, on pouvait sans problème porter le pantalon. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. On vous arrête dans la rue, on vous met en prison, et on vous donne des coups de fouet ».
Le combat féministe de Loubna Hussein passe désormais par un livre édité en France et a paraître ces jours-ci.
Source: RFI