La médiation sur la crise politique mauritanienne veut aboutir à un accord "bien verrouillé", a déclaré samedi matin le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, à l’issue de la deuxième journée de négociations inter-mauritaniennes qui s’est achevée à 5 h 40 pour reprendre à 11 heures.
M. Gadio a expliqué la longueur des discussions «parce qu’on essaie d’éviter une certaine situation où on crée des consensus sur des points et qui par la suite s’effondrent dès qu’on quitte la négociation».
«Nous faisons un travail méticuleux parce que les problèmes étaient assez sérieux et on a trois pôles de sœurs et de frères qui ne se sont pas parlé depuis neuf mois. Nous sommes optimistes et l’état d’esprit est extrêmement positif», a-t-il ajouté.
«S’il y avait dix obstacles, je peux dire qu’on a dépassé les sept ou huit. La Mauritanie vaut bien qu’on prenne le temps de bien faire le travail sans impatience, sans énervement et sans volonté de rompre les négociations», a poursuivi le chef de la diplomatie sénégalaise.
«S’agissant de la libération de l’ancien Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghev, arrêté en août 2008, la médiation y travaille sérieusement. Cette question est même hors négociation parce que nous avons estimé que pour créer un climat de sérénité et d’apaisement, cette question-là mérite un traitement particulier et la médiation a pris sur elle de s’en occuper», a indiqué Cheikh Tidiane Gadio.
Toujours est-il que «la progression est très satisfaisante», selon M. Gadio qui préconise de «laisser les gens s’exprimer et aller au fond».
C’est facile de signer rapidement un accord dont la mise en œuvre se heurte à des désaccords profonds provoquant son effondrement. Si on a un accord ce sera un accord dans la durée, a-t-il assuré.
«Nous avançons vers un accord même si toutes les questions ne sont pas encore réglées», a commenté un peu plus tôt Mohamed Ould Maouloud, président de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-Opposition).
Il a indiqué que ces trois points concernent essentiellement «le calendrier électoral, la libération de l’ancien Premier ministre et de certains de ses autres collaborateurs de même que le statut de la junte».
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a passé plusieurs jours en Mauritanie ces dernières semaines pour tenter de trouver une issue à la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008 ayant déposé le premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La rencontre de la capitale sénégalaise, qui a démarré jeudi, se tient en même temps que la réunion du Groupe de contact international sur la Mauritanie en vue d’examiner la situation politique alors que la date du 6 juin prévue pour le scrutin approche.
Ce Groupe de contact est composé de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale de la Francophonie et de l’ONU.
Source: ANI
M. Gadio a expliqué la longueur des discussions «parce qu’on essaie d’éviter une certaine situation où on crée des consensus sur des points et qui par la suite s’effondrent dès qu’on quitte la négociation».
«Nous faisons un travail méticuleux parce que les problèmes étaient assez sérieux et on a trois pôles de sœurs et de frères qui ne se sont pas parlé depuis neuf mois. Nous sommes optimistes et l’état d’esprit est extrêmement positif», a-t-il ajouté.
«S’il y avait dix obstacles, je peux dire qu’on a dépassé les sept ou huit. La Mauritanie vaut bien qu’on prenne le temps de bien faire le travail sans impatience, sans énervement et sans volonté de rompre les négociations», a poursuivi le chef de la diplomatie sénégalaise.
«S’agissant de la libération de l’ancien Premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghev, arrêté en août 2008, la médiation y travaille sérieusement. Cette question est même hors négociation parce que nous avons estimé que pour créer un climat de sérénité et d’apaisement, cette question-là mérite un traitement particulier et la médiation a pris sur elle de s’en occuper», a indiqué Cheikh Tidiane Gadio.
Toujours est-il que «la progression est très satisfaisante», selon M. Gadio qui préconise de «laisser les gens s’exprimer et aller au fond».
C’est facile de signer rapidement un accord dont la mise en œuvre se heurte à des désaccords profonds provoquant son effondrement. Si on a un accord ce sera un accord dans la durée, a-t-il assuré.
«Nous avançons vers un accord même si toutes les questions ne sont pas encore réglées», a commenté un peu plus tôt Mohamed Ould Maouloud, président de la délégation du Front national de défense de la démocratie (FNDD-Opposition).
Il a indiqué que ces trois points concernent essentiellement «le calendrier électoral, la libération de l’ancien Premier ministre et de certains de ses autres collaborateurs de même que le statut de la junte».
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, a passé plusieurs jours en Mauritanie ces dernières semaines pour tenter de trouver une issue à la crise politique née du coup d’Etat du 6 août 2008 ayant déposé le premier président démocratiquement élu, Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
La rencontre de la capitale sénégalaise, qui a démarré jeudi, se tient en même temps que la réunion du Groupe de contact international sur la Mauritanie en vue d’examiner la situation politique alors que la date du 6 juin prévue pour le scrutin approche.
Ce Groupe de contact est composé de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de l’Union européenne, de l’Organisation internationale de la Francophonie et de l’ONU.
Source: ANI