De nombreux Mauritaniens refusent désormais les manuels qui promettent d'apprendre l'anglais ou le français en cinq jours et s'inscrivent plutôt dans les écoles de langues privées de plus en plus nombreuses dans le pays.
De nouveaux centres linguistiques ont ouvert à Nouakchott et dans les différentes provinces pour répondre à la forte demande d'étudiants de tous âges et de toutes les classes sociales. La curiosité des Mauritaniens pour les autres cultures, ainsi que leur besoin de s'adapter à la mondialisation dépassent la barrière des sexes. Hommes et femmes s'adonnent désormais à l'apprentissage des langues les plus populaires, le français et l'anglais.
"L'apprentissage des langues est devenu une nécessité, une condition nécessaire de la mondialisation", a expliqué à Magharebia Mariam Bent Ainien, la trentaine, le 3 décembre. "Et cet apprentissage n'est pas limité à un certain âge ou à telle ou telle spécialisation. Il concerne tout le monde."
"Je ne parlais qu'une seule langue et je me sentais incapable de comprendre ce qui se passait autour de moi, que ce soit au travail ou lors de voyages à l'étranger", explique cette fonctionnaire, qui étudie le français depuis un an dans une école située près de chez elle. "Maintenant, je comprends bien mieux les choses."
Pour certains Mauritaniens, y compris ceux qui travaillent depuis longtemps, les préoccupations professionnelles jouent un rôle dans la décision de retourner sur les bancs de l'école. Mohamad Mokhtar, un fonctionnaire âgé de 50 ans, a décidé d'apprendre l'anglais "du fait de son importance actuelle dans l'économie mondiale et la correspondance internationale".
"Aujourd'hui, si vous ne parlez pas l'anglais, vous n'avez aucun accès aux dernières théories sur l'économie mondiale", explique-t-il, ajoutant : "La connaissance, c'est le pouvoir."
La hausse de la demande pour des cours de langue a favorisé le revenu des Mauritaniens qui travaillent dans ces nouvelles écoles et ces nouveaux centres.
Nani Ould Mohamad, libraire, travaille dans une école qui a vu ses bénéfices doubler en 2009 par rapport à l'année précédente. "Chaque jour, nous recevons des gens de différents milieux qui viennent s'inscrire à des cours de langue, et leur rêve est de maîtriser une ou deux langues", explique-t-il. "Certains sont des salariés du secteur public et du secteur privé."
"Nous nous attendons à une demande encore plus forte l'an prochain", ajoute-t-il.
Le Centre d'apprentissage linguistique, l'Alliance du troisième millénaire et le English Centre sont des institutions linguistiques de Nouakchott d'excellente renommée, qui appliquent les dernières méthodes d'enseignement et utilisent les toutes dernières technologies.
"Les écoles et les centres qui enseignent les langues en Mauritanie ont en grande partie bénéficié de la révolution technologique mondiale, ce qui, à son tour, nous a permis d'apprendre plus facilement d'autres cultures", explique Goup Mokhtar, qui a enseigné le français pendant vingt ans en utilisant les méthodes "élémentaires".
"Les Mauritaniens sont par nature curieux de connaître d'autres cultures, il leur est donc généralement plus facile d'apprendre des langues étrangères", explique cet enseignant.
"Les Mauritaniens ont appris de l'immensité du désert que l'humanité est large et diverse", ajoute-t-il. "Nombre de mes anciens élèves sont aujourd'hui professeurs, chercheurs ou employés de haut rang."
Mohamed Yahya Ould Abdel Wedoud
pour Magharebia
De nouveaux centres linguistiques ont ouvert à Nouakchott et dans les différentes provinces pour répondre à la forte demande d'étudiants de tous âges et de toutes les classes sociales. La curiosité des Mauritaniens pour les autres cultures, ainsi que leur besoin de s'adapter à la mondialisation dépassent la barrière des sexes. Hommes et femmes s'adonnent désormais à l'apprentissage des langues les plus populaires, le français et l'anglais.
"L'apprentissage des langues est devenu une nécessité, une condition nécessaire de la mondialisation", a expliqué à Magharebia Mariam Bent Ainien, la trentaine, le 3 décembre. "Et cet apprentissage n'est pas limité à un certain âge ou à telle ou telle spécialisation. Il concerne tout le monde."
"Je ne parlais qu'une seule langue et je me sentais incapable de comprendre ce qui se passait autour de moi, que ce soit au travail ou lors de voyages à l'étranger", explique cette fonctionnaire, qui étudie le français depuis un an dans une école située près de chez elle. "Maintenant, je comprends bien mieux les choses."
Pour certains Mauritaniens, y compris ceux qui travaillent depuis longtemps, les préoccupations professionnelles jouent un rôle dans la décision de retourner sur les bancs de l'école. Mohamad Mokhtar, un fonctionnaire âgé de 50 ans, a décidé d'apprendre l'anglais "du fait de son importance actuelle dans l'économie mondiale et la correspondance internationale".
"Aujourd'hui, si vous ne parlez pas l'anglais, vous n'avez aucun accès aux dernières théories sur l'économie mondiale", explique-t-il, ajoutant : "La connaissance, c'est le pouvoir."
La hausse de la demande pour des cours de langue a favorisé le revenu des Mauritaniens qui travaillent dans ces nouvelles écoles et ces nouveaux centres.
Nani Ould Mohamad, libraire, travaille dans une école qui a vu ses bénéfices doubler en 2009 par rapport à l'année précédente. "Chaque jour, nous recevons des gens de différents milieux qui viennent s'inscrire à des cours de langue, et leur rêve est de maîtriser une ou deux langues", explique-t-il. "Certains sont des salariés du secteur public et du secteur privé."
"Nous nous attendons à une demande encore plus forte l'an prochain", ajoute-t-il.
Le Centre d'apprentissage linguistique, l'Alliance du troisième millénaire et le English Centre sont des institutions linguistiques de Nouakchott d'excellente renommée, qui appliquent les dernières méthodes d'enseignement et utilisent les toutes dernières technologies.
"Les écoles et les centres qui enseignent les langues en Mauritanie ont en grande partie bénéficié de la révolution technologique mondiale, ce qui, à son tour, nous a permis d'apprendre plus facilement d'autres cultures", explique Goup Mokhtar, qui a enseigné le français pendant vingt ans en utilisant les méthodes "élémentaires".
"Les Mauritaniens sont par nature curieux de connaître d'autres cultures, il leur est donc généralement plus facile d'apprendre des langues étrangères", explique cet enseignant.
"Les Mauritaniens ont appris de l'immensité du désert que l'humanité est large et diverse", ajoute-t-il. "Nombre de mes anciens élèves sont aujourd'hui professeurs, chercheurs ou employés de haut rang."
Mohamed Yahya Ould Abdel Wedoud
pour Magharebia