
Le Forum des organisations nationales des droits de l’homme de Mauritanie (FONADH) a, par la voix de son secrétaire exécutif, Mamadou Sarr, évoqué samedi à Nouakchott la "frustration des populations rapatriées".
Le patron du FONADH, qui s’exprimait au cours d’un atelier initié par son organisation en partenariat avec l’institut pour les droits de l’homme et le développement en Afrique (IHRDA), déplore les conditions de vie des rapatriés au niveau des sites d’installation (habitat, eau, santé et scolarité).
A quelques jours de la fin des opérations de rapatriement assisté des réfugiés mauritaniens au Sénégal, prévu le 31 décembre 2009, des inquiétudes demeurent chez certaines organisations de la société civile mauritaniennes.
M. Sarr a aussi souligné ce qu’il appelle "le manque de volonté politique chez les autorités locales pour la récupération de leurs terres de culture". Au sujet des réfugiés mauritaniens établis au Mali, M.Mamadou Sarr a estimé que les modalités de leur retour "demeurent incertaines d’autant qu’aucun accord entre la Mauritanie, le Mali et le HCR n’est pas encore signé".
Les participants à cette réflexion vont étudier les moyens devant permettre d’améliorer les conditions de vie et l’accès des rapatriés à la terre ainsi que la prévention et la gestion des conflits entre les rapatriés et les communauté d’accueil. L’organisation plaide pour une restauration des droits fondamentaux des rapatriés, notamment leurs droits à la propriété, à la nationalité et leur intégration dans la société mauritanienne en tant que citoyen à part entière, thèmes inscrits sur l’agenda de la rencontre.
Déjà 18 061 réfugiés mauritaniens établis au Sénégal (hommes, femmes et enfants) ont regagné la Mauritanie depuis 2007. Ces opérations de rapatriements ont été rendues possibles grâce à la signature tripartite entre le gouvernement mauritanien, le gouvernement du Sénégal et le HCR.
source : Agence de Presse Africaine
Le patron du FONADH, qui s’exprimait au cours d’un atelier initié par son organisation en partenariat avec l’institut pour les droits de l’homme et le développement en Afrique (IHRDA), déplore les conditions de vie des rapatriés au niveau des sites d’installation (habitat, eau, santé et scolarité).
A quelques jours de la fin des opérations de rapatriement assisté des réfugiés mauritaniens au Sénégal, prévu le 31 décembre 2009, des inquiétudes demeurent chez certaines organisations de la société civile mauritaniennes.
M. Sarr a aussi souligné ce qu’il appelle "le manque de volonté politique chez les autorités locales pour la récupération de leurs terres de culture". Au sujet des réfugiés mauritaniens établis au Mali, M.Mamadou Sarr a estimé que les modalités de leur retour "demeurent incertaines d’autant qu’aucun accord entre la Mauritanie, le Mali et le HCR n’est pas encore signé".
Les participants à cette réflexion vont étudier les moyens devant permettre d’améliorer les conditions de vie et l’accès des rapatriés à la terre ainsi que la prévention et la gestion des conflits entre les rapatriés et les communauté d’accueil. L’organisation plaide pour une restauration des droits fondamentaux des rapatriés, notamment leurs droits à la propriété, à la nationalité et leur intégration dans la société mauritanienne en tant que citoyen à part entière, thèmes inscrits sur l’agenda de la rencontre.
Déjà 18 061 réfugiés mauritaniens établis au Sénégal (hommes, femmes et enfants) ont regagné la Mauritanie depuis 2007. Ces opérations de rapatriements ont été rendues possibles grâce à la signature tripartite entre le gouvernement mauritanien, le gouvernement du Sénégal et le HCR.
source : Agence de Presse Africaine