
Le Mali "n'entend pas du tout" libérer des islamistes radicaux détenus dans des prisons maliennes, comme l'a exigé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) en échange de la libération d'un otage français, a-t-on appris lundi de sources sécuritaires à Bamako.
"Notre pays (le Mali) n'entend pas du tout libérer les combattants islamistes qui sont actuellement aux arrêts au Mali. Non, nous n'allons pas les libérer. C'est une décision de nos autorités supérieures", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire proche du dossier.
Selon la même source, la France - via son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner - a demandé avec "insistance" au Mali de libérer les islamistes pour sauver la vie du Français (Pierre Camatte, enlevé le 26 novembre au Mali).
"Personne n'a à nous dicter notre conduite. Nous sommes un pays souverain et nous prenons les décisions qui nous paraissent nécessaires", a commenté une autre source sécuritaire malienne.
Aqmi a fixé la semaine dernière un nouvel ultimatum: la libération de ses membres arrêtés au Mali, contre la libération de l'otage français, dont la vie serait en danger si Bamako et Paris n'acceptaient pas l'accord avant "la date butoir du 20 février".
Au moins quatre islamistes arrêtés au nord sont actuellement détenus dans les prisons maliennes. Parmi eux figure un Algérien qui occupe "un important rang" dans la hiérarchie d'Aqmi. De source sécuritaire malienne, l'Algérie aurait demandé son extradition et Bamako aurait réservé sa réponse.
Aqmi retient actuellement six Européens dans la zone désertique du nord du Mali: l'otage français ainsi que trois Espagnols capturés le 29 novembre en Mauritanie et un couple d'Italiens enlevés, également en Mauritanie, le 17 décembre.
Samedi, le chef de l'Etat malien Amadou Toumani Touré avait invité à "être optimiste" sur leur sort. "J'invite tout le monde à être optimiste. Nous le souhaitons de tout cœur. Nous souhaitons que tout se passe bien pour eux (les six otages, ndlr) et je pense que l'attitude humaine et humanitaire que nous devons avoir, c'est de croire", avait notamment déclaré le président malien.
Peu après, un proche du président Touré avait affirmé à l'AFP que cet optimisme "concernait surtout" les otages espagnols.
Ces trois Espagnols - deux hommes et une femme - sont détenus par l'Algérien Moctar Belmoctar, un des émirs "chefs" de Aqmi, selon des sources maliennes proches des négociations. Mais les otages italiens et français se trouvent aux mains de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd et de son lieutenant, Abou Yaya Hamane.
Source : AFP
"Notre pays (le Mali) n'entend pas du tout libérer les combattants islamistes qui sont actuellement aux arrêts au Mali. Non, nous n'allons pas les libérer. C'est une décision de nos autorités supérieures", a affirmé à l'AFP une source sécuritaire proche du dossier.
Selon la même source, la France - via son ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner - a demandé avec "insistance" au Mali de libérer les islamistes pour sauver la vie du Français (Pierre Camatte, enlevé le 26 novembre au Mali).
"Personne n'a à nous dicter notre conduite. Nous sommes un pays souverain et nous prenons les décisions qui nous paraissent nécessaires", a commenté une autre source sécuritaire malienne.
Aqmi a fixé la semaine dernière un nouvel ultimatum: la libération de ses membres arrêtés au Mali, contre la libération de l'otage français, dont la vie serait en danger si Bamako et Paris n'acceptaient pas l'accord avant "la date butoir du 20 février".
Au moins quatre islamistes arrêtés au nord sont actuellement détenus dans les prisons maliennes. Parmi eux figure un Algérien qui occupe "un important rang" dans la hiérarchie d'Aqmi. De source sécuritaire malienne, l'Algérie aurait demandé son extradition et Bamako aurait réservé sa réponse.
Aqmi retient actuellement six Européens dans la zone désertique du nord du Mali: l'otage français ainsi que trois Espagnols capturés le 29 novembre en Mauritanie et un couple d'Italiens enlevés, également en Mauritanie, le 17 décembre.
Samedi, le chef de l'Etat malien Amadou Toumani Touré avait invité à "être optimiste" sur leur sort. "J'invite tout le monde à être optimiste. Nous le souhaitons de tout cœur. Nous souhaitons que tout se passe bien pour eux (les six otages, ndlr) et je pense que l'attitude humaine et humanitaire que nous devons avoir, c'est de croire", avait notamment déclaré le président malien.
Peu après, un proche du président Touré avait affirmé à l'AFP que cet optimisme "concernait surtout" les otages espagnols.
Ces trois Espagnols - deux hommes et une femme - sont détenus par l'Algérien Moctar Belmoctar, un des émirs "chefs" de Aqmi, selon des sources maliennes proches des négociations. Mais les otages italiens et français se trouvent aux mains de l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd et de son lieutenant, Abou Yaya Hamane.
Source : AFP