
Au cours de la séance tenue en présence du ministre de l'intérieur et de la décentralisation, M. Mohamed Ould Boilil, les sénateurs ont réclamé la révision du modèle de la carte d'identité nationale et de la manière d'attribution de la nationalité ainsi que la prévention de la double nationalité. Certains parmi eux ont dénoncé la " négligence du législateur mauritanien " à l'égard de " grandes questions nationales " comme le Code du statut personnel.
Nombre de sénateurs ont souhaité la révision des articles de ce code et insisté sur la nécessité de réviser l'attribution de la nationalité aux étrangers au cours des dernières années. Ils ont également réclamé un intérêt particulier pour les éléments chargés de superviser l'émission des documents civils.
Leur répondant, le ministre a demandé de ne pas politiser le Code du statut personnel, vu qu'il traite une question nationale sensible. Il a rejeté l'exploitation de cette question dans les tiraillements politiques et les desseins personnels.
M. Mohamed Ould Boilil a expliqué que le projet de loi définissant les sanctions pénales dans le domaine de l'état civil est intervenu pour une nécessité servant l'intérêt et l'identité nationaux. Il a précisé qu'un pays incapable de réformer son état civil ne peut prétendre mettre en place des institutions constitutionnelles crédibles ni un système démocratique viable.
Le ministre a annoncé l'organisation, dans un futur proche, d'un recensement administratif transparent et juste qui mettra à contribution des appareils évolués impliquant les empreintes des 10 doigts des deux mains. " L'émission des documents civils commencera par la nationalité au lieu de l'extrait d'état civil ", a-t-il ajouté, soulignant que cela rendra très difficile l'obtention de la nationalité par les étrangers.
AMI
Nombre de sénateurs ont souhaité la révision des articles de ce code et insisté sur la nécessité de réviser l'attribution de la nationalité aux étrangers au cours des dernières années. Ils ont également réclamé un intérêt particulier pour les éléments chargés de superviser l'émission des documents civils.
Leur répondant, le ministre a demandé de ne pas politiser le Code du statut personnel, vu qu'il traite une question nationale sensible. Il a rejeté l'exploitation de cette question dans les tiraillements politiques et les desseins personnels.
M. Mohamed Ould Boilil a expliqué que le projet de loi définissant les sanctions pénales dans le domaine de l'état civil est intervenu pour une nécessité servant l'intérêt et l'identité nationaux. Il a précisé qu'un pays incapable de réformer son état civil ne peut prétendre mettre en place des institutions constitutionnelles crédibles ni un système démocratique viable.
Le ministre a annoncé l'organisation, dans un futur proche, d'un recensement administratif transparent et juste qui mettra à contribution des appareils évolués impliquant les empreintes des 10 doigts des deux mains. " L'émission des documents civils commencera par la nationalité au lieu de l'extrait d'état civil ", a-t-il ajouté, soulignant que cela rendra très difficile l'obtention de la nationalité par les étrangers.
AMI