
Le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz a fait fait naitre de grands espoirs dans le milieu négromauritanien, qui s’était beaucoup investi pour son accession à la magistrature suprême. Quelques mois après, force est de constater que beaucoup de choses ont été certes réalisées en faveur de cette communauté.
La reconnaissance des exactions de 1989 et le règlement du passif humanitaire constituent l’une des preuves éclatantes de la bonne volonté du régime actuel de tourner une page obscure et douloureuse de notre histoire.
Il est cependant regrettable de remarquer que parmi tous les walis du pays, deux seulement sont des négromauritaniens (Adrar et Inchiri), et pourtant le ministère de l’Intérieur et de Décentralisation regorge de cadres négromauritaniens compétents.
Le portefeuille ministériel de la Communication et des Relations avec le Parlement brille par sa politique de deux poids, deux mesures basée sur une justice à deux vitesses. Les négromauritaniens qui sont les parents pauvres de ce département sont des véritables laissés-pour-compte. Et pour preuve, aucun négromauritanien ne fait partie de la haute sphère des organes d’informations publics.
Ils ne sont même pas représentés dans le sillage des directions centrales du cabinet du ministre et encore moins dans les médias officiels (radio-AMI et TVM). Pire, ils sont encore absents des postes accordés aux directeurs départementaux.
Pourtant, les Pouvoirs Publics actuels avaient décrié de telles pratiques en clamant haut et fort leur ferme détermination de venir à bout du népotisme et du favoritisme, en faisant de ce pays, une nation arc-en-ciel où tous les citoyens doivent jouir des mêmes droits en fonction de leurs diplômes, de leurs compétences et de leurs anciennetés.
Peut-on alors parler de ségrégation ?
Tout laisse à le penser. On se rappelle le triste passage de Mohamed Vall Ould Cheikh au ministère de la communication qui avait procédé à des nominations qui n’ont bénéficié à aucun négromauritanien. Il fut la cible de critiques de son cousin. On croyait que cette ère appartient à un autre temps et surtout à l’heure où les nations unies ont décrété parmi les OMD, la politique de discrimination positive. On peut alors dire que le régime a de beaux jours devant lui dans le combat mené contre l’injustice professionnelle et sociale.
Samba Fall
source : Le Rénovateur Quotidien
La reconnaissance des exactions de 1989 et le règlement du passif humanitaire constituent l’une des preuves éclatantes de la bonne volonté du régime actuel de tourner une page obscure et douloureuse de notre histoire.
Il est cependant regrettable de remarquer que parmi tous les walis du pays, deux seulement sont des négromauritaniens (Adrar et Inchiri), et pourtant le ministère de l’Intérieur et de Décentralisation regorge de cadres négromauritaniens compétents.
Le portefeuille ministériel de la Communication et des Relations avec le Parlement brille par sa politique de deux poids, deux mesures basée sur une justice à deux vitesses. Les négromauritaniens qui sont les parents pauvres de ce département sont des véritables laissés-pour-compte. Et pour preuve, aucun négromauritanien ne fait partie de la haute sphère des organes d’informations publics.
Ils ne sont même pas représentés dans le sillage des directions centrales du cabinet du ministre et encore moins dans les médias officiels (radio-AMI et TVM). Pire, ils sont encore absents des postes accordés aux directeurs départementaux.
Pourtant, les Pouvoirs Publics actuels avaient décrié de telles pratiques en clamant haut et fort leur ferme détermination de venir à bout du népotisme et du favoritisme, en faisant de ce pays, une nation arc-en-ciel où tous les citoyens doivent jouir des mêmes droits en fonction de leurs diplômes, de leurs compétences et de leurs anciennetés.
Peut-on alors parler de ségrégation ?
Tout laisse à le penser. On se rappelle le triste passage de Mohamed Vall Ould Cheikh au ministère de la communication qui avait procédé à des nominations qui n’ont bénéficié à aucun négromauritanien. Il fut la cible de critiques de son cousin. On croyait que cette ère appartient à un autre temps et surtout à l’heure où les nations unies ont décrété parmi les OMD, la politique de discrimination positive. On peut alors dire que le régime a de beaux jours devant lui dans le combat mené contre l’injustice professionnelle et sociale.
Samba Fall
source : Le Rénovateur Quotidien