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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Le président Ben Ali aurait quitté la Tunisie


Le premier ministre de la Tunisie Mohamed Gannouchi a annoncé en direct à la télévision qu'il assurait l'intérim de la présidence en remplacement de Zine El Abidine Ben Ali.
Le premier ministre de la Tunisie Mohamed Gannouchi a annoncé en direct à la télévision qu'il assurait l'intérim de la présidence en remplacement de Zine El Abidine Ben Ali.
Les événements se sont précipités vendredi en Tunisie où, face à la colère grandissante de la rue, le premier ministre Mohamed Gannouchi a annoncé vendredi soir qu'il assurait la présidence du pays en raison d'un «empêchement temporaire» de Zine El Abidine Ben Ali.

Cette annonce a été faite en direct à la télévision, alors que circulaient des informations, encore non confirmées, annonçant le départ de Tunisie du président Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans. Un peu plus tôt, ce dernier avait décrété l'état d'urgence, décidé de dissoudre le gouvernement et d'organiser des élections anticipées d'ici six mois.

La veille, le président Ben Ali avait annoncé qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat en 2014 et promis d'accroître le pluralisme politique, la liberté de la presse et d'internet et de faire baisser les prix des produits alimentaires de base.

Mais cela n'avait pas suffi à calmer la rue. Des milliers de personnes étaient descendues vendredi dans le centre de Tunis pour une manifestation hostile au régime sans précédent, dispersée dans le chaos par les forces de l'ordre. Dans l'après-midi, le président Ben Ali, qui avait remplacé mercredi son ministre de l'Intérieur, avait décrété l'état d'urgence, décidé de dissoudre le gouvernement et d'organiser des élections anticipées d'ici six mois.

L'état d'urgence interdit le rassemblement de plus de trois personnes sur la voie et les places publiques, ainsi que la circulation des personnes et des voitures entre 17h à 7h du matin, selon un communiqué relayé par l'agence officielle TAP affirmant que la mesure a été prise «afin de préserver la sécurité des citoyens et de sauvegarder les biens».

De plus, les forces de sécurité et l'armée nationale pourront faire usage de leurs armes contre toute personne suspecte qui ne respecte pas l'ordre de s'arrêter ou qui cherche à s'enfuir, selon le communiqué. La veille à la télévision, le président Ben Ali avait affirmé avoir donné des instructions au ministre de l'Intérieur pour que plus une balle ne soit tirée, sauf si un agent de l'ordre était menacé. L'espace aérien tunisien a été fermé.

Ces multiples annonces interviennent alors que le centre de Tunis a été le théâtre d'une importante manifestation d'opposition au régime qui a viré au chaos lorsque les forces de l'ordre ont tenté de disperser la foule à l'aide de gaz lacrymogènes.

Plus de 10 000 manifestants se sont rassemblés à l'occasion de l'appel à la grève générale lancé par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) dans la région du grand Tunis. Partie de la place Mohamed Ali, la manifestation a parcouru l'avenue Habib Bourguiba, principale artère de la capitale. Débordant les cordons de police placés en cours de chemin, les manifestants sont parvenus à atteindre le ministère de l'Intérieur pour la première fois dans l'histoire du pays.

Des scènes de panique ont ensuite accompagné la dispersion. Un journaliste de l'Associated Press présent sur place a entendu des coups de feu et vu des militaires déployés en grand nombre pourchasser des manifestants tentant de s'enfuir dans les rues du centre-ville jonchées de pierres. Des policiers patrouillant revolver à la main ont également été vus en train de passer à tabac des manifestants.

En début de soirée vendredi, des nuages de fumée se dégageaient à Tunis et dans les zones environnantes, a constaté l'AP. Des bâtiments publics, des postes de sécurité et des commerces ont été pillés, tandis que d'autres actes de violence et de vandalisme étaient signalés dans plusieurs régions du pays.

Par ailleurs, 13 nouvelles personnes ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre dans la région de Tunis.

À Paris, Mezri Haddad, ambassadeur de Tunisie à l'Unesco, a annoncé sa démission. «Je démissionne aujourd'hui parce que je ne veux pas, quelle que soit l'évolution de la situation d'ailleurs (...) Je ne peux pas et je ne veux pas être en quoi que ce soit cautionnant quelque chose qui est aux antipodes de mes convictions et de ma conscience», a-t-il déclaré sur BFM-TV.

Le ministère des Affaires étrangères a pour sa part «vivement» conseillé aux Français d'éviter de se rendre en Tunisie.


Source: cyberpresse
Vendredi 14 Janvier 2011 - 19:35
Vendredi 14 Janvier 2011 - 19:58
Infos Avomm
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1.Posté par Goguiyanke le 15/01/2011 00:54
Les dictateurs, tous des laches, dès qu'il sente menacer, ils prennent leurs jambes au cou, quelle fin terrible et honteuse. Peut-être le cas Ben Ali servira de leçon à Aziz, personne n'est invincible. Nos Présidents sont des trouards et des opportunistes, ils payeront le mal qu'ils infligent à leur peuple. LAMDO KO ALLAH, le reste c'est éphémère.Qui l'aurait cru, Ben Ali en fuite !

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