Le Président de la République, Monsieur Mohamed ould Abdel Aziz a ouvert dimanche soir au palais des congrès à Nouakchott les journées de réflexion organisées par les partis de la majorité présidentielle et parlementaire sous le thème «Quelle gouvernance pour la Mauritanie après 50 ans d'indépendance?». A cette occasion, le Président de la République a prononcé le discours suivant:
«Au nom d'Allah Le Clément et Le Miséricordieux, Paix et salut sur le Prophète, MM. les présidents des partis politiques et les représentants des organisations de la société civile,
Mesdames, Messieurs,
Lorsque j'ai décidé d'entrer sur la scène politique pour la construction d'une Mauritanie nouvelle, je n'étais pas alors dans une tour d'ivoire et je n'ignorais pas ce qu'exigeait la réalisation de ce projet ambitieux comme sacrifices et abnégation dans le travail.
Et lorsque j'ai débuté mon parcours politique au cours duquel je tiens à ce que tout pas franchi serve le pays et soit dans ses intérêts supérieurs, j'ai opté pour l'ouverture sur les citoyens comme style de concertation et méthode, notamment en ce qui concerne les grandes questions nationales, car je suis convaincu de la nécessité d'associer la majorité dans la concertation et la prise des décisions respectant ainsi les paroles d'Allah " Et consultes-les dans à propos des affaires".
Pour cela, je suis déterminé à ce que les grandes décisions et les chantiers qu'exécute le gouvernement soient le fruit de l'avis de la majorité et la réponse à ses aspirations légitimes.
Messieurs, Mesdames;
L'organisation de ces journées de réflexion est une initiative qui dénote de la maturité de la classe politique nationale et qui reflète son attachement à l'ancrage de la démocratie dans notre pays connu pour son esprit de concertation, de dialogue, de tolérance et d'ouverture.
Pour bien enraciner cette sunna du Saint Prophète et enrichir la discussion je souhaite que tous les partis politiques, les organisations de la société civile, participent à ces journées de réflexion dont les recommandations seront prises en compte par le gouvernement.
Il n'y a pas de doute que la participation des partis de l'opposition à ces journées est nécessaire pour faire entendre leurs avis et jouer ainsi leur rôle traditionnel comme toute opposition dans un système démocratique.
En réalité la moindre contribution que l'opposition peut apporter dans la bataille du développement économique et social et la propagation de la culture de la citoyenneté et des valeurs républicaines est de prendre part au dialogue sur les questions nationales portées au devant des discussions. Et si le dialogue est nécessaire dans l'exercice de la démocratie, ses parties prenantes en constituent le moteur indispensable pour parvenir aux objectifs de développement du pays.
Par conséquent, toute partie qui refuse le dialogue contribue nécessairement à freiner selon son poids et ses capacités sur la scène politique.
Quelle que soit l'interprétation de cette participation ou non à ces journées de réflexion par la majorité ou par l'opposition, le dialogue reste la meilleure voie pour la compréhension, pour la cohésion et pour l'action constructive.
C'est pour cela qu'il est nécessaire que les forces politiques du pays ne soient pas préoccupées par des questions marginales au moment précisément où elles ont besoin de redoubler d'efforts pour accompagner le progrès.
Enfin, je déclare ouvertes les journées de réflexion organisées sous le thème de «quelle gouvernance pour la Mauritanie après 50 ans d'indépendance», espérant qu'elles aboutissent à des résultats constructifs qui unissent et ne divisent point qui favorisent le progrès et non le recul.
Prennent part à cette manifestation qui se poursuit, trois jours durant, tous les partis de la majorité présidentielle et parlementaire et ce, en présence du Premier ministre du président du Sénat, des chefs des partis représentés au parlement, des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en Mauritanie et de nombreux hommes politiques, penseurs, parlementaires et invités.
M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, président de l'Union pour la République (UPR) avait, dans le mot qu'il a prononcé pour la circonstance, souligné que ces journées interviennent après l'adoption, par le parlement, dans sa dernière session du dispositif juridique servant de fondement pour le lancement du programme de réformes et de changements dans tous les domaines.
«Ces journées, poursuit le président de l'UPR, constituent également une affirmation de la volonté d'instaurer la concertation comme choix pour aborder toutes les questions et tous les programmes nationaux importants comme l'a concrétisé la dernière rencontre sur l'extrémisme et la déviance.
«C'est autour de cette préoccupation, que nous nous réunissons aujourd'hui, ajoute-t-il, afin de contribuer à promouvoir une vision nationale réaliste et susceptible d'être appliquée concernant les différents axes que nous aurons à débattre au cours de ces journées pour définir les contours de la meilleure voie à même de répondre aux exigences de réformes qui s'imposent au lendemain du changement».
Il s'agit dit M. Ould Mohamed Lemine de dégager «une feuille de route pour ouvrir un dialogue national sincère et responsable entre les différentes composantes du spectre politique - majorité et opposition confondues - un dialogue de nature à dégager une position commune basée sur les valeurs et les règles démocratiques, le respect des spécificités, des références et des priorités de chacun et l'affirmation du droit de la majorité et de l'opposition à jouer, chacune, son rôle dans l'Etat de droit et qui implique tous dans le combat pour la réhabilitation des valeurs nationales, la reconstruction de l'Etat et sa préservation contre les dangers qui le menacent et en premier lieu celui de l'extrémisme et de la déviance».
AMI
«Au nom d'Allah Le Clément et Le Miséricordieux, Paix et salut sur le Prophète, MM. les présidents des partis politiques et les représentants des organisations de la société civile,
Mesdames, Messieurs,
Lorsque j'ai décidé d'entrer sur la scène politique pour la construction d'une Mauritanie nouvelle, je n'étais pas alors dans une tour d'ivoire et je n'ignorais pas ce qu'exigeait la réalisation de ce projet ambitieux comme sacrifices et abnégation dans le travail.
Et lorsque j'ai débuté mon parcours politique au cours duquel je tiens à ce que tout pas franchi serve le pays et soit dans ses intérêts supérieurs, j'ai opté pour l'ouverture sur les citoyens comme style de concertation et méthode, notamment en ce qui concerne les grandes questions nationales, car je suis convaincu de la nécessité d'associer la majorité dans la concertation et la prise des décisions respectant ainsi les paroles d'Allah " Et consultes-les dans à propos des affaires".
Pour cela, je suis déterminé à ce que les grandes décisions et les chantiers qu'exécute le gouvernement soient le fruit de l'avis de la majorité et la réponse à ses aspirations légitimes.
Messieurs, Mesdames;
L'organisation de ces journées de réflexion est une initiative qui dénote de la maturité de la classe politique nationale et qui reflète son attachement à l'ancrage de la démocratie dans notre pays connu pour son esprit de concertation, de dialogue, de tolérance et d'ouverture.
Pour bien enraciner cette sunna du Saint Prophète et enrichir la discussion je souhaite que tous les partis politiques, les organisations de la société civile, participent à ces journées de réflexion dont les recommandations seront prises en compte par le gouvernement.
Il n'y a pas de doute que la participation des partis de l'opposition à ces journées est nécessaire pour faire entendre leurs avis et jouer ainsi leur rôle traditionnel comme toute opposition dans un système démocratique.
En réalité la moindre contribution que l'opposition peut apporter dans la bataille du développement économique et social et la propagation de la culture de la citoyenneté et des valeurs républicaines est de prendre part au dialogue sur les questions nationales portées au devant des discussions. Et si le dialogue est nécessaire dans l'exercice de la démocratie, ses parties prenantes en constituent le moteur indispensable pour parvenir aux objectifs de développement du pays.
Par conséquent, toute partie qui refuse le dialogue contribue nécessairement à freiner selon son poids et ses capacités sur la scène politique.
Quelle que soit l'interprétation de cette participation ou non à ces journées de réflexion par la majorité ou par l'opposition, le dialogue reste la meilleure voie pour la compréhension, pour la cohésion et pour l'action constructive.
C'est pour cela qu'il est nécessaire que les forces politiques du pays ne soient pas préoccupées par des questions marginales au moment précisément où elles ont besoin de redoubler d'efforts pour accompagner le progrès.
Enfin, je déclare ouvertes les journées de réflexion organisées sous le thème de «quelle gouvernance pour la Mauritanie après 50 ans d'indépendance», espérant qu'elles aboutissent à des résultats constructifs qui unissent et ne divisent point qui favorisent le progrès et non le recul.
Prennent part à cette manifestation qui se poursuit, trois jours durant, tous les partis de la majorité présidentielle et parlementaire et ce, en présence du Premier ministre du président du Sénat, des chefs des partis représentés au parlement, des membres du gouvernement, du corps diplomatique accrédité en Mauritanie et de nombreux hommes politiques, penseurs, parlementaires et invités.
M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, président de l'Union pour la République (UPR) avait, dans le mot qu'il a prononcé pour la circonstance, souligné que ces journées interviennent après l'adoption, par le parlement, dans sa dernière session du dispositif juridique servant de fondement pour le lancement du programme de réformes et de changements dans tous les domaines.
«Ces journées, poursuit le président de l'UPR, constituent également une affirmation de la volonté d'instaurer la concertation comme choix pour aborder toutes les questions et tous les programmes nationaux importants comme l'a concrétisé la dernière rencontre sur l'extrémisme et la déviance.
«C'est autour de cette préoccupation, que nous nous réunissons aujourd'hui, ajoute-t-il, afin de contribuer à promouvoir une vision nationale réaliste et susceptible d'être appliquée concernant les différents axes que nous aurons à débattre au cours de ces journées pour définir les contours de la meilleure voie à même de répondre aux exigences de réformes qui s'imposent au lendemain du changement».
Il s'agit dit M. Ould Mohamed Lemine de dégager «une feuille de route pour ouvrir un dialogue national sincère et responsable entre les différentes composantes du spectre politique - majorité et opposition confondues - un dialogue de nature à dégager une position commune basée sur les valeurs et les règles démocratiques, le respect des spécificités, des références et des priorités de chacun et l'affirmation du droit de la majorité et de l'opposition à jouer, chacune, son rôle dans l'Etat de droit et qui implique tous dans le combat pour la réhabilitation des valeurs nationales, la reconstruction de l'Etat et sa préservation contre les dangers qui le menacent et en premier lieu celui de l'extrémisme et de la déviance».
AMI