
La septième conférence annuelle des organisations nationales arabes des droits de l'Homme s'est terminée la semaine dernière à Nouakchott sur l'affirmation du rôle de ces instances dans la protection des libertés civiles.
Cette conférence, organisée les 27 et 28 avril, s'est attachée à étudier comment les organisations de défense des droits de l'Homme dans le monde arabe peuvent aider à surveiller et mettre en place les obligations résultant des conventions internationales en matière de respect de ces mêmes droits.
Les participants ont conclu cette conférence par la "Déclaration de Nouakchott", qui souligne le rôle que les instances nationales de défense des droits de l'Homme jouent dans la mise en application des traités internationaux et le développement de la société civile.
Participaient à cet évènement des représentants de la Commission mauritanienne et du Conseil national marocain des droits de l'Homme, de l'Office des Nations unies du Haut commissaire aux droits de l'Homme (OHCHR), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ainsi que des responsables d'associations des droits de l'Homme venus de Tunisie, du Maroc, du Qatar, d'Algérie, d'Egypte et de Jordanie.
La Déclaration de Nouakchott souligne la nécessité pour ces organisations de s'accorder sur le suivi de la performance des pays arabes en matière de traités internationaux et sur la poursuite de leur contribution au système des droits de l'Homme des Nations unies.
Cette déclaration appelle également à la création d'un réseau mondial des associations arabes des droits de l'Homme. Selon la déclaration finale, la mission de cette structure sera de "coordonner les efforts, d'aider à améliorer le statut des droits de l'Homme dans le monde arabe, et de protéger les législations en vigueur".
La mise en place de ce nouveau réseau a été rendue impérative par les évolutions survenues dans le monde arabe, selon Hamoud Ould Nebah, membre de l'instance mauritanienne des droits de l'Homme. Il a expliqué que cela était particulièrement vrai au vu des soulèvements populaires dans un certain nombre de pays en Afrique du Nord et au Moyen Orient.
Le commissaire mauritanien aux droits de l'Homme Mohamed Abdellahi Ould Khatra a souligné que ce sommet venait à un moment où le monde arabe connaît une flambée des libertés publiques, de la liberté d'expression et de réunion, et de la liberté de la presse.
"Les organisations nationales des droits de l'Homme constituent l'un des principaux mécanismes existants permettant de promouvoir et de protéger les droits de l'Homme", a-t-il ajouté. "De surcroît, elles adoptent une position particulière qui résulte de leur indépendance, ce qui leur confère leur crédibilité parmi tous les acteurs de ces droits."
"Leur protection exige un système judiciaire indépendant, un contrôle parlementaire actif, une administration équitable, une société civile dynamique, et des médias libres et responsables", a déclaré Navi Pillay, Haute commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme. "La seule chose qui devrait être observée est le respect des systèmes internationaux des droits de l'Homme."
La stabilité économique et le développement économique ne peuvent être garantis que dans le respect des droits de l'Homme, selon le président de la Haute commission mauritanienne des droits de l'Homme (CNDH), Bamariam Baba Koita.
Il a souligné que les conclusions de cette conférence aideront les organisations nationales à respecter leurs obligations, à adopter les remarques et les recommandations des traités concernant les feuilles de route et les programmes de formation et d'éducation dans le domaine des droits de l'Homme, en particulier au plan régional.
L'avenir de ces dialogues arabes dépendra de la participation active des structures mises en place pour renforcer la coordination, la coopération et l'échange d'expériences, a déclaré Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme du Maroc.
Pour sa part, Farhat Rajhi, président de la Haute commission des droits de l'Homme et des libertés fondamentales de Tunisie, a expliqué que la création d'un réseau arabe des droits de l'Homme permettra de renforcer les libertés et les droits de l'Homme en général, et permettra de consolider la démocratie et le pluralisme.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott
Cette conférence, organisée les 27 et 28 avril, s'est attachée à étudier comment les organisations de défense des droits de l'Homme dans le monde arabe peuvent aider à surveiller et mettre en place les obligations résultant des conventions internationales en matière de respect de ces mêmes droits.
Les participants ont conclu cette conférence par la "Déclaration de Nouakchott", qui souligne le rôle que les instances nationales de défense des droits de l'Homme jouent dans la mise en application des traités internationaux et le développement de la société civile.
Participaient à cet évènement des représentants de la Commission mauritanienne et du Conseil national marocain des droits de l'Homme, de l'Office des Nations unies du Haut commissaire aux droits de l'Homme (OHCHR), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ainsi que des responsables d'associations des droits de l'Homme venus de Tunisie, du Maroc, du Qatar, d'Algérie, d'Egypte et de Jordanie.
La Déclaration de Nouakchott souligne la nécessité pour ces organisations de s'accorder sur le suivi de la performance des pays arabes en matière de traités internationaux et sur la poursuite de leur contribution au système des droits de l'Homme des Nations unies.
Cette déclaration appelle également à la création d'un réseau mondial des associations arabes des droits de l'Homme. Selon la déclaration finale, la mission de cette structure sera de "coordonner les efforts, d'aider à améliorer le statut des droits de l'Homme dans le monde arabe, et de protéger les législations en vigueur".
La mise en place de ce nouveau réseau a été rendue impérative par les évolutions survenues dans le monde arabe, selon Hamoud Ould Nebah, membre de l'instance mauritanienne des droits de l'Homme. Il a expliqué que cela était particulièrement vrai au vu des soulèvements populaires dans un certain nombre de pays en Afrique du Nord et au Moyen Orient.
Le commissaire mauritanien aux droits de l'Homme Mohamed Abdellahi Ould Khatra a souligné que ce sommet venait à un moment où le monde arabe connaît une flambée des libertés publiques, de la liberté d'expression et de réunion, et de la liberté de la presse.
"Les organisations nationales des droits de l'Homme constituent l'un des principaux mécanismes existants permettant de promouvoir et de protéger les droits de l'Homme", a-t-il ajouté. "De surcroît, elles adoptent une position particulière qui résulte de leur indépendance, ce qui leur confère leur crédibilité parmi tous les acteurs de ces droits."
"Leur protection exige un système judiciaire indépendant, un contrôle parlementaire actif, une administration équitable, une société civile dynamique, et des médias libres et responsables", a déclaré Navi Pillay, Haute commissaire des Nations unies pour les droits de l'Homme. "La seule chose qui devrait être observée est le respect des systèmes internationaux des droits de l'Homme."
La stabilité économique et le développement économique ne peuvent être garantis que dans le respect des droits de l'Homme, selon le président de la Haute commission mauritanienne des droits de l'Homme (CNDH), Bamariam Baba Koita.
Il a souligné que les conclusions de cette conférence aideront les organisations nationales à respecter leurs obligations, à adopter les remarques et les recommandations des traités concernant les feuilles de route et les programmes de formation et d'éducation dans le domaine des droits de l'Homme, en particulier au plan régional.
L'avenir de ces dialogues arabes dépendra de la participation active des structures mises en place pour renforcer la coordination, la coopération et l'échange d'expériences, a déclaré Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme du Maroc.
Pour sa part, Farhat Rajhi, président de la Haute commission des droits de l'Homme et des libertés fondamentales de Tunisie, a expliqué que la création d'un réseau arabe des droits de l'Homme permettra de renforcer les libertés et les droits de l'Homme en général, et permettra de consolider la démocratie et le pluralisme.
Par Jemal Oumar pour Magharebia à Nouakchott