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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Les élus verts européens à M. Ould Daddé :''Monsieur, sortez s'il vous plaît'' !

Renvoyée de la salle par les élus, chassée du bâtiment par les vigiles, la délégation putschiste commet des violences et fuit la police


Les élus verts européens à M. Ould Daddé :''Monsieur, sortez s'il vous plaît'' !
Suite à sa réussite auprès du Congrès des Verts européens ouvert à Montreuil jeudi dernier et qui devait terminer ses travaux ce dimanche 12 octobre, la même délégation du FNDD conduite par M. Assane Soumaré a été invitée à la journée de clôture. L'on se souvient que la député européenne Isler-Beguin avaient refusé tout débat, puis a perdu son sang froid et s'est mise à agresser physiquement les militants du FNDD. Son attitude avait choqué les participants qui n'ont pas hésité à le lui faire savoir et à lui demander d'accepter le débat au lieu de se murer dans un silence méprisant. La délégation du FNDD, elle, a continué ses échanges avec les participants jusqu'à une heure tardive. Les élus verts européens, l'ont assuré de leur soutien et de leur solidarité active.

Lorsque la délégation du FNDD se présenta au congrès, le matin du dimanche 12, elle constata qu'une délégation putschiste était présente dans le hall. En effet, Mme. Isler-Beguin n'ayant pas digéré la posture pathétique à laquelle elle fut renvoyée, a fait venir de NKTT M. Mohamed Lemine Ould Daddé. Celui-ci se présenta avec une délégation putschiste qui comptait entre autre MM. Harouna Traoré, Diawara Issa Manséga, Maître Diallo Mamoudou, kane al housseinou, yongane Djibril, N'dongo Mamadou, Diacko Abdoulkerim et diacko thierno. Ce dernier dira sur place qu'il a été appelé par les putschistes qui lui ont parlé d'une « réunion pour les mauritaniens » et que voyant la réalité des choses, il refuse d'être considéré comme membre de leur délégation. La délégation du FNDD, elle, était conduite par M. le ministre Assane Soumaré et comprenait MM. Camara Sediba (coordinateur du FNDD-Frace), Ibnou Diagana, Ciré Ba, Omar Ould Dedde, Beidari Coulibaly, Baba Ould Jiddou, Salah eddine.

« Monsieur, Ould Daddé sortez » !

A l'intérieur de la salle, Mme. Isler-Beguin était en train de batailler pour imposer que la délégation putschiste soit reçue et que son chef obtienne le droit s'exprimer devant les élus Verts européens en même temps que la délégation du FNDD. Quelques instants après, les organisateurs demandent aux deux délégations de désigner trois personne qui entreraient avec leurs chefs de délégation. Le FNDD désigna en plus de M. le ministre Assane Soumaré, MM. Sediba Camara (coordinateur du FNDD-France), Omar Ould Dedde et Ibnou Diagana. Ils furent rejoints par M. Abdoullah Ould Mounir de la CRM. A l'intérieur, cette délégation refusa d'accéder à la salle si les putschistes y étaient admis. C'est alors que les élus européens désignèrent Mme. Vula Tstetsi, député européenne grecque et secrétaire générale du Parlement européen et M. Josy Dubie senateur vert Belge. Ceux-ci invitèrent la délégation à s'installer. Une fois dans la salle, on constata la présence des putschistes avec M. Mohamed Lemine Ould Daddé installé à la droite de Mme. Isler-Beguin. Omar Ould Dedde du FNDD refusa alors que sa délégation s'installe à côté des putschistes et exigea que M. Ould Daddé et ses acolytes soient renvoyés de la salle. Il indique à la secrétaire générale du Parlement européen et au sénateur belge que « cette personne est prétendument ''ministre'' d'une gouvernement putschiste et n'a pas sa place parmi les démocrates ». Mme. Isler-Beguin se mit alors à protester et Mohamed Lemine Ould Daddé à esquisser une demande qu'il n'aura pas le temps de formuler : « Monsieur Ould Daddé, sortez » dira le sénateur belge d'une voix ferme. Ould Daddé bafouille alors des mots inaudibles et s'exécute aussitôt. Une fois renvoyé de la salle, il fut cueilli, lui et les membres de sa délégation, par des vigiles qui les ont chassés en dehors de tout le bâtiment. Mme. Isler-Beguin reste dans la salle. Elle le regrettera.

Un échange fructueux entre le la délégation du ministre Assane Soumaré et les élus verts

Le ministre Assane Soumaré entamera l'entretien par une présentation méthodique de la situation en Mauritanie. Il rappela la dictature militaire et ses tares dans le pays, la démocratie de façade puis le coup d'Etat du 3 août 2005 et la transition qui s'en est suivie. Il insista sur le caractère libre et transparent de ce processus électoral attesté par Mme. Isler-Beguin présente à sa droite et qui, étrangement, défend aujourd'hui le coup d'Etat contre la légitimité démocratique et l'ordre constitutionnel installé par le seul souverain qui compte, le peuple mauritanien. Il exposa avec une clarté remarquable, la stratégie conçue et exécutée par les généraux et leurs caporaux parlementaires en vue de déstabiliser les institutions républicaines. La seule motivation de ce coup d'état, est inscrite dans son communiqué no 1 –dira-t-il- qui se limite à annuler la décision du Président de la République, chef suprême des forces armées, démettant des généraux de leurs fonctions. Il indiqua également combien le Président a mis ses armes constitutionnelles de côté pour éviter un affrontement inutile jusqu'à ce qu'il y soit obligé par la force des choses. M. le Ministre Soumaré insista sur la mobilisation exceptionnelle contre le coup d'Etat à l'intérieur de la Mauritanie comme à l'extérieur. Il indiqua que cette mobilisation est historique en ce sens que l'échec de ce putsch sonnera le glas des coups d'Etat militaires en Afrique et conduira au cantonnement des forces armées dans leurs missions traditionnelles de défense de l'intégrité territoriale de leurs pays. En faisant échouer ce putsch, les mauritaniens administrent la preuve que la volonté des peuples est le seul argument valable pour conquérir et maintenir le pouvoir.

Par la suite, M. le ministre Soumaré a donné la paorle aux autres membres de sa délégation. Omar Ould Dedde rappela le caractère factice et fantaisiste de la crise institutionnelle fabriquée par les généraux pour justifier un coup de force qu'ils avaient prévu depuis longtemps. Il indiquera que, « contrairement à ce que ne manquera pas à indiquer Mme. Isler-Beguin, le maintien du Parlement par la junte putschiste est un leurre. Cette institution n'est aujourd'hui qu'un gadget destiné à berner l'opinion internationale et les partenaires de la Mauritanie. Elle ne remplit aucune de ses missions traditionnelles à savoir : légiférer et contrôler le gouvernement. En vertu d'une Ordonnance militaire, ce sont les généraux qui légifèrent à travers leur HCE. Et en vertu du même texte, le gouvernement est responsable devant la junte militaire et non devant l'Assemblée Nationale ». A son tour, M. Ibnou Diagana qui est, également, Président l'OCVIDH et, par ailleurs, survivant des camps de la torture rappela –dans un récit qui a émis ses interlocuteurs- les souffrances qu'ont enduré les mauritaniens sous la dictature militaire et affirma leur attachement à un régime démocratique où les droits de l'Homme seront scrupuleusement respectés. Malgré les lacunes inhérentes à tout travail humain, la Mauritanie avait lancé –dira Monsieur Ibnou Diagana- le processus de retour des réfugiés sous la présidence de M. Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi. Elle s'était engagé sur la voie de la réconciliation et s'apprêtait à envisager l'avenir avec confiance. Ce coup d'Etat était d'autant plus criminel que l'un de ses buts inavoués était de revenir sur le travail engagé pour le règlement du passif humanitaire et la lutte contre l'esclavage. M. Sediba Camara, coordinateur du FNDD-France et par ailleurs animateur de L'Organisation des Travailleurs Mauritaniens en France, insista sur l'engagement ferme de la société civile mauritanienne et son attachement à la légitimité démocratique et à l'ordre constitutionnel. Il attira l'attention de ses interlocuteurs sur le fait que les centrales syndicales les plus importantes de Mauritanie venaient d'appeler à une marche pacifique contre le putsch, ce qui leur fut refusé. M. Sediba Camara rappela la violence et la brutalité avec lesquelles sont traitées les manifestations du FNDD et des syndicalistes à l'intérieur du pays.

Madame Isler-Beguin : '' je condamne le coup d'Etat'' (Enfin !)…''je n'étais pas au courant'' ! !!

M. Abdoullah Ould Mounir ccordinateur de la CRM et membre de For-Mauritania (France), rappela les prises de position regrettables de Mme. Isler-Beguin. Quand celle-ci protesta en disant qu'elle n'était pas ''avec les putschistes'', il lui signala qu'elle venait là justement pour imposer une délégation putschiste et plaider sa cause. Il rappela également que la député européenne n'avait pas daigné faire le devoir minimum de tout démocrate : condamner un coup d'Etat militaire ! Elle essaie de démentir mais elle est contredite par la délégation mauritanienne. Elle fut, alors, assaillie pas les autres parlementaires : « Mais enfin, vous l'avez condamné ce coup d'Etat ? Oui ou non ?'' lui demnada le sénateur Josy DUBIE. Acculée par la délégation mauritanienne, sommée par ses pairs de répondre, Mme. Isler-Beguin laissa tomber, enfin ( !), ''bien sûr que je condamne le putsch[1]'' ! Elle laissa entendre que sa déclaration à NKTT, à la sortie d'une audience avec le général Aziz, n'était pas complète ''je suis sorti de cet entretien, il y avait cette caméra stupide devant laquelle je n'aurais jamais dit m'exprimer''. Mais Madame Beguin n'avait pas sorti toutes ses cartes. Elle se lança dans un long développement sur la nécessité de la stabilité de la Mauritanie ( !) chose à laquelle la délégation mauritanienne répondit ''Mais c'est justement ce que nous voulons en mettant fin au cycle infernal des coups d'Etat'' !

S'adressant aux parlementaires européens avec ''l'autorité de l'initiée'', Mme. Isler-Beguin entame une nouvelle digression pour indiquer que « ce qui se passe en Mauritanie est un cas à part, particulier, très particulier, les organisations internationales ne savent plus quoi faire avec la Mauritanie, aux Nations Unies ils sont perdus, ils savent pas quoi faire, ils appellent ça une situation à fronts-renversés, personne ne sait quoi faire avec cette situation''. Omar Ould Dedde l'arrêta en indiquant que personne n'était perdue avec cette situation, ni en Mauritanie ni ailleurs. Et certainement pas aux Nations Unies. L'ONU rappela-t-il s'est déjà exprimée par une déclaration du Président du Conseil de Sécurité condamnant le putsch et exigeant le retour des autorités légitimes. L'Union Africaine a fixé un ultimatum à la junte pour quitter le pouvoir et rétablir le Président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi dans ses fonctions. Cet ultimatum est arrivé à son terme le lundi 7 octobre. On s'attend légitimement à ce que l'Union Africaine introduise, d'une heure à une autre, un projet de résolution auprès du Conseil de Sécurité des Nations Unies imposant des sanctions individuelles aux généraux et à leurs soutiens civils et ce sur la base du chapitre VII de la Charte ». La secrétaire Générale du Parlement Européen se tourne alors vers Mme. Isler-Beguin et lui dit sur un ton de reproche, « mais tu ne nous a pas dit sur cette histoire d'ultimatum ». Mme. Isler-Beguin bredouille : « je ne savais pas, je ne suis pas au courant » !!! Le Sénateur belge lui indique alors « je suis surpris Madame, même moi qui ne suis pas le dossier mauritanien de près, je suis au courant de cet ultimatum pour la bonne et simple raison qu'il s'agit là d'une première » ! « Je ne sais pas, je n'étais pas au courant » bafouille Mme. Isler-Beguin !!!

« La situation est grave …il faut faire quelque chose »

A l'évidence Mme. Isler-Beguin était acculée et ne savait plus comment se sortir de ce guêpier. Aussi, Mme. Vula Tstesti, député européenne grecque et Secrétaire Générale du Parlement Européen se rendant compte de la mesure de la désinformation dont elle fut l'objet, s'adressa à la délégation du FNDD en des termes très clairs : « Messieurs, nous n'étions pas au courant de tout ça. Maintenant je prends devant vous l'engagement ferme de faire adopter par les institutions européennes des résolutions significatives sur la Mauritanie. Notre prochaine session s'ouvre dans deux semaines à Strasbourg. Nous y déposerons des projets de textes aux différents niveaux institutionnels. La situation est grave …il faut faire quelque chose ». A son tour, le sénateur belge M. Josy DUBIE assura M. Assane soumaré et sa délégation de sa condamnation ferme du coup d'Etat et de son soutien actif. Il invita la délégation du FNDD à des rencontres prochaines à Bruxelles.

« Monsieur Ould Daddé…Nous ne vous recevrons pas, ni ici, ni à Bruxelles »

Pendant que la délégation du FNDD conduite par M. le Ministre Assane Soumaré échangeait avec la secrétaire générale du Parlement européen et le sénateur belge, et pendant que Mme. Isler-Beguin passait un mauvais quart d'heuree, Ould Daddé et sa délégation faisaient les cents pas devant l'immeuble de la mairie de Montreuil où se tenait le congrès des Verts européens. L'accès leur est interdit. Ils attendent la sortie de Mme. Isler-Beguin pour l'assaillir de question. Ould Daddé ira en aparté avec elle dans un parc adjacent à la municipalité. Il espérait être reçu, à son tour, lui et sa délégation. En vain. On lui signifia, à la porte, qu'il « ne sera pas reçu. Ni ici, ni à Bruxelles. Et ce n'est pas la peine d'insister ».

Une délégation de violents qui ne s'assume pas…ils fuient la police

Après le retour de Ould Daddé de son aparté avec Mme. Isler-Beguin, la délégation putschiste devient fébrile. Les nouvelles n'étaient décidemment pas bonnes. Pendant leurs attroupements et conciliabules, une militante verte a voulu les photographier. C'est alors que Ould Daddé saute sur elle. Un membre de sa délégation, Diawara Issa Mansega tord le bras de la jeune femme, lui enlève son appareil photo et le casse sur les marches de la mairie !!! La foule venue secourir la jeune femme traumatisée attire l'attention de M. Alain Lipietz qui quittait le congrès. Scandalisé par la brutalité de la délégation putschiste, celui-ci sort son portable et appelle la police. Panique dans la délégation putschiste. Ould Daddé se confond en excuses auprès de la jeune femme, sort son chéquier et propose de lui rembourser son appareil. Elle lui répond : « Eloignez-vous avec votre chéquier. Je ne prends pas l'argent des putschistes ». Aussi pour éviter de se retrouver au poste de Police, ''M. le ministre'' prend la poudre d'escopettes et court vers la station de métro où ils s'engloutit avec les membres de sa délégation.



Notons que la fin pathétique de la mission du commando putschiste est encore difficile à digérer pour M. Ould Daddé. Celui-ci s'était présenté auprès de la junte militaire comme ''quelqu'un d'introduit chez les verts français'', il leur déclara que ''grâce à lui et à ses relations, les verts français les soutiendront. Au-delà des verts français, Ould Daddé promettait également le soutien de l'Union européenne qu'il assurait pouvoir obtenir à travers Mme. Isler-Beguin.

Rappelons que la position des verts français n'a jamais souffert d'ambiguïté. Ce coup d'Etat fut condamné dans les termes les plus forts par un communiqué de M. Patrick Farbiaz, secrétaire à l'International des Verts[2]. Par ailleurs, dès le lendemain du coup d'Etat, Mohamed Lemine Ould Daddé s'est rendu à Paris et a sollicité une audience auprès de M. Farbiaz, celui-ci lui a répondu que « les verts ne reçoivent pas les putschistes ». A l'heure du bilan, Ould Daddé risque de passer un mauvais quart d'heure face à son Général de putschiste tout comme Mme. Isler-Beguin risque de payer son engagement pro-putschistes de sa carrière politique.

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[1] Mme. Isler-Beguin n'a jamais condamné le coup d'Etat militaire du 6 août 2008. Voici, sur le blog de Madame, deux communiqué significatifs : l'un, date de la campagne orchestrée par les généraux pour déstabiliser les institutions républicaines. Elle y prend fait et cause pour la motion de censure et ''conseille'' le Président de ne pas dissoudre le Parlement car l'organisations de nouvelles élevtion serait '' forcément onéreuse'' : http://www.maib.info/Marie-Anne-Isler-Beguin-Mauritanie.html

Le deuxième communiqué, lui, date d'après le putsch. Elle y parle d'un ''coup d'Etat pacifique'' ( !), trouve ''rassurantes'' les déclarations de putschistes et constate un ''maintien des libertés publiques'' etc. !!! :

http://www.maib.info/La-Mauritanie-ne-peut-perdre-ses.html


[2] Lire, sur ce lien, le texte du communiqué intitulé « Non au coup d'Etat militaire en Mauritanie »: http://lesverts.fr/article.php3?id_article=4146
--
Commission de la Communication

Mouvement de Défense de la Légalimté Institutionnelle en Mauritanie (MDLIM) - Paris (France)

Mardi 14 Octobre 2008 - 10:14
Mardi 14 Octobre 2008 - 10:23
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