
Le correspondant de For-Mauritania à Lemden, localité située à 250 Km au sud de Nouakchott et où réside le Président de la République et sa famille en attendant le retour à la légalité dans le pays, rapporte que les gendarmes se sont présentés au petit matin d'aujourd'hui pour amener Monsieur Mohamed Ould Sidi Mohamed, fils aîné du Président. Les gendarmes étaient en possession d'une convocation émanant du Ministère de l'Intérieur et signé du vice président du Sénat, l'homme lige du Général limogé, Mohcen Ould Elhadj. Le fils du Président, encadré par les gendarmes, est actuellement en route vers la Capitale. Cet épisode serait en relation avec la prétendue "enquête parlementaire" que mènent les Sénateurs putschistes en vue de faire chanter le Président de la République en maltraitant les membres de sa famille proche.
On se souvient des homériques convocations et comparutions forcées que le même sénateur avait diligentées contre l'épouse du Président pendant que ce dernier était en prison entre les mains des Putschistes. L'épouse du Président avait était amenée de force pour comparaître devant une commission de Sénateurs qui se sont contentés de lui faire préciser son état civil. Sans résultats parce que l'accusée a préféré garder le silence. Sans résultat pour la prétendue justice mais avec un gros chèque pour les sénateurs "enquêteurs". On se souvient, en effet, qu'à la suite de chacune de ces auditions, la "commission d'enquête" envoie une facture de quelques dizaines de millions d'ouguyas à ce qui reste du Trésor public (24 millions pour la dernière audition).
On peut remarquer que ces épisodes de convocation théâtrale coïncident toujours avec des moments où la Junte a besoin d'une concession de la part du Président et du camp de la lutte pour le retour à la Démocratie. Mais Ould Elhadj doit maintenant être convaincu que la technique de chantage ne fonctionne pas. Même en prison, coupé des siens et de la réalité, abreuvé par la seule propagande de Radio Mauritanie, le Président n'a jamais cédé. Ce n'est pas aujourd'hui, alors que le Coup d'Etat prend l'eau de toute part et que les rats commencent à quitter le navire, que le Président cédera.
for-mauritania
On se souvient des homériques convocations et comparutions forcées que le même sénateur avait diligentées contre l'épouse du Président pendant que ce dernier était en prison entre les mains des Putschistes. L'épouse du Président avait était amenée de force pour comparaître devant une commission de Sénateurs qui se sont contentés de lui faire préciser son état civil. Sans résultats parce que l'accusée a préféré garder le silence. Sans résultat pour la prétendue justice mais avec un gros chèque pour les sénateurs "enquêteurs". On se souvient, en effet, qu'à la suite de chacune de ces auditions, la "commission d'enquête" envoie une facture de quelques dizaines de millions d'ouguyas à ce qui reste du Trésor public (24 millions pour la dernière audition).
On peut remarquer que ces épisodes de convocation théâtrale coïncident toujours avec des moments où la Junte a besoin d'une concession de la part du Président et du camp de la lutte pour le retour à la Démocratie. Mais Ould Elhadj doit maintenant être convaincu que la technique de chantage ne fonctionne pas. Même en prison, coupé des siens et de la réalité, abreuvé par la seule propagande de Radio Mauritanie, le Président n'a jamais cédé. Ce n'est pas aujourd'hui, alors que le Coup d'Etat prend l'eau de toute part et que les rats commencent à quitter le navire, que le Président cédera.
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