
La discrète visite du président Mohamed Abdel Aziz en France a fait de l’effet. Reçu 40 minutes chrono à l’Elysée, le président mauritanien est sorti rassuré du soutien de Nicolas Sarkozy.
Assuré du renouveau de la coopération militaire entre les deux pays, le président a remis les pendules à l'heure à une presse française souvent maximaliste sur le risque terroriste. "Les cellules ont été démantelées", precise Aziz qui sait mieux que quiconque qu'il ne faut laisser le moindre espace aux activistes.
Message reçu cinq par cinq à l'Elysée, déterminé à apporter une assistance militaire à la Mauritanie. En berne depuis les « jaguars » des années 70, cette coopération technique d’abord, logistique ensuite, militaire prépare le retour de l’armée française au Maghreb.
C’est un coup de nez aux USA dont le projet Africom, balloté entre Francfort et des destinations africaines d’accueil qui se défilent devant leur opinion publique, risque de mourir d’une belle mort. Mais les deux alliés ne vont pas se quereller pour le désert mauritanien. Leur intervention se fera à travers l’OTAN qui a renoué la coopération avec la Mauritanie il y a quelques semaines.
Au-delà du souci sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme, il s’agit aussi de réinstaller la France dans son pré-carré mauritanien. Quelques bons contrats pour des avions d’armement, quelques bons contrats pour les entreprises françaises (Total) et des engagements de part et d’autres. Nul doute, les moissons de Paris n’étaient pas que militaires.
M.S
source : Mauritanies1
via cridem
Assuré du renouveau de la coopération militaire entre les deux pays, le président a remis les pendules à l'heure à une presse française souvent maximaliste sur le risque terroriste. "Les cellules ont été démantelées", precise Aziz qui sait mieux que quiconque qu'il ne faut laisser le moindre espace aux activistes.
Message reçu cinq par cinq à l'Elysée, déterminé à apporter une assistance militaire à la Mauritanie. En berne depuis les « jaguars » des années 70, cette coopération technique d’abord, logistique ensuite, militaire prépare le retour de l’armée française au Maghreb.
C’est un coup de nez aux USA dont le projet Africom, balloté entre Francfort et des destinations africaines d’accueil qui se défilent devant leur opinion publique, risque de mourir d’une belle mort. Mais les deux alliés ne vont pas se quereller pour le désert mauritanien. Leur intervention se fera à travers l’OTAN qui a renoué la coopération avec la Mauritanie il y a quelques semaines.
Au-delà du souci sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme, il s’agit aussi de réinstaller la France dans son pré-carré mauritanien. Quelques bons contrats pour des avions d’armement, quelques bons contrats pour les entreprises françaises (Total) et des engagements de part et d’autres. Nul doute, les moissons de Paris n’étaient pas que militaires.
M.S
source : Mauritanies1
via cridem