
la présence des officiers et des hommes de troupe marocains sur le territoire mauritanien nous inquiète et suscite nos vives et profondes appréhensions. Cette présence est non seulement une intolérable atteinte à la souveraineté et à l’indépendance de la Mauritanie, mais elle constitue également une lourde et grave menace pour la stabilité et la concorde dans la région du Maghreb et bien au-delà"
L’après-coup d’État intervenu en Mauritanie, 15 mois après une présidentielle saluée comme un modèle démocratique pour l’Afrique et le monde arabe, interpelle tout le monde, particulièrement les Sahraouis. La situation du voisin inquiète ces derniers.
Pour Baba Sayed, la déstabilisation de ce pays profiterait au “Maroc expansionniste”, qui n’a toujours pas admis l’indépendance de la Mauritanie et qui occupe illégalement le territoire non autonome du Sahara occidental. Le Maroc, suggère le chercheur sahraoui, veut obliger la Mauritanie à se mettre sous son “aile protectrice”, pour prouver aux puissances occidentales que les “beïdanes”, qu’ils soient Mauritaniens ou Sahraouis, ne sont pas faits pour bâtir ou pour diriger des États.
Pour de multiples et nombreuses raisons, qu’il serait fastidieux d’énumérer ou de recenser ici, tout ce qui se passe chez nos frères et voisins mauritaniens ne nous laisse et ne peut nous laisser insensibles ou indifférents. C’est dire que les récents évènements survenus, lors des dernières semaines à Nouakchott, et qui ont abouti au changement de régime, ont constitué au plus haut point pour nous, Sahraouis, de sérieuses et légitimes inquiétudes. Comment peut-il en être autrement alors que nous sommes en permanence exposés, les uns comme les autres, de la part du royaume du Maroc et de bien d’autres puissances d’outre-mer, à de grands et graves défis qui, à défaut de ne pas y prêter toute l’attention requise, peuvent mettre en danger, à chaque instant, jusqu’à nos existences ? Le peuple sahraoui a la plus grande et importante frontière avec la Mauritanie.
Note: Source : © Liberté (Algérie) - Septembre 2008
L’après-coup d’État intervenu en Mauritanie, 15 mois après une présidentielle saluée comme un modèle démocratique pour l’Afrique et le monde arabe, interpelle tout le monde, particulièrement les Sahraouis. La situation du voisin inquiète ces derniers.
Pour Baba Sayed, la déstabilisation de ce pays profiterait au “Maroc expansionniste”, qui n’a toujours pas admis l’indépendance de la Mauritanie et qui occupe illégalement le territoire non autonome du Sahara occidental. Le Maroc, suggère le chercheur sahraoui, veut obliger la Mauritanie à se mettre sous son “aile protectrice”, pour prouver aux puissances occidentales que les “beïdanes”, qu’ils soient Mauritaniens ou Sahraouis, ne sont pas faits pour bâtir ou pour diriger des États.
Pour de multiples et nombreuses raisons, qu’il serait fastidieux d’énumérer ou de recenser ici, tout ce qui se passe chez nos frères et voisins mauritaniens ne nous laisse et ne peut nous laisser insensibles ou indifférents. C’est dire que les récents évènements survenus, lors des dernières semaines à Nouakchott, et qui ont abouti au changement de régime, ont constitué au plus haut point pour nous, Sahraouis, de sérieuses et légitimes inquiétudes. Comment peut-il en être autrement alors que nous sommes en permanence exposés, les uns comme les autres, de la part du royaume du Maroc et de bien d’autres puissances d’outre-mer, à de grands et graves défis qui, à défaut de ne pas y prêter toute l’attention requise, peuvent mettre en danger, à chaque instant, jusqu’à nos existences ? Le peuple sahraoui a la plus grande et importante frontière avec la Mauritanie.
Note: Source : © Liberté (Algérie) - Septembre 2008