
«Nous exigeons la présence massive des médias à toutes séances de dialogue entre nous et les oulémas, pour que la vérité se dévoile au grand jour» a indiqué, lundi, Khadim Ould Semane, principal leader activiste salafiste détenu dans la prison centrale de Nouakchott.
Ould Semane s’exprimait à l’occasion de l’ouverture officielle de la première séance de dialogue entre les autorités mauritaniennes, en présence d’Ahmed Ould Ninni, ministre de l’Orientation islamique chargé de superviser ce dialogue.
Devant un parterre d’oulémas et en présence de la presse privée et publique, le leader salafiste Ould Semane, entouré d’une soixantaine de détenus jihadistes, n’a pas hésité à dire que son groupe respecte «l’aura des oulémas, mais qu’il tient à ce que les notions de Jihad (guerre sainte) soient discutées, avant de souligner que l’opinion de la oumma (communauté) islamique a le droit de savoir ce qui se passe dans ce pays».
Après avoir rappelé des propos accusant les salafistes d’«ignorance», tenus par des intervenants à l’occasion du colloque organisé la semaine dernière à Nouakchott sur la question de l’extrémisme et suite auquel les oulémas ont recommandé aux autorités d’ouvrir ce dialogue, il s’est dit, en même temps que ses camarades, prêt à échanger des idées avec les parties prenantes du dialogue pour que la vérité triomphe enfin.
Au cours de cette première séance du dialogue avec les salafistes jihadistes, le Ministre de l’Orientation islamique a indiqué que ce dialogue vise à mettre un terme au dossier du terrorisme, dont la menace continue à peser sur la paix sociale en Mauritanie.
Il a également rappelé que l’Etat qui a opté pour la solution sécuritaire pour garantir son intégrité territoriale cherche aussi à ouvrir un dialogue sérieux et franc avec toutes les parties concernées par ce dossier et ce conformément aux préceptes de la Charia (loi islamique) qui constitue la première référence pour tous les mauritaniens lutter contre l’extrémisme.
Les séances d’échange entre les oulémas et les détenus salafistes devront avoir lieu du 18 au 20 janvier, sous la direction du président du Centre de Formation des Oulémas, le Cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, une personnalité de renommée internationale très écoutée dans les milieux islamistes.
Selon les spécialistes des groupes islamistes en Mauritanie, ce dialogue mené par les oulémas les plus écoutés du pays, devra conduire à des avancées importantes dans le cadre de la recherche de solution pour le problème de la violence terroriste que connait la Mauritanie depuis 2005.
Source : ANI
Ould Semane s’exprimait à l’occasion de l’ouverture officielle de la première séance de dialogue entre les autorités mauritaniennes, en présence d’Ahmed Ould Ninni, ministre de l’Orientation islamique chargé de superviser ce dialogue.
Devant un parterre d’oulémas et en présence de la presse privée et publique, le leader salafiste Ould Semane, entouré d’une soixantaine de détenus jihadistes, n’a pas hésité à dire que son groupe respecte «l’aura des oulémas, mais qu’il tient à ce que les notions de Jihad (guerre sainte) soient discutées, avant de souligner que l’opinion de la oumma (communauté) islamique a le droit de savoir ce qui se passe dans ce pays».
Après avoir rappelé des propos accusant les salafistes d’«ignorance», tenus par des intervenants à l’occasion du colloque organisé la semaine dernière à Nouakchott sur la question de l’extrémisme et suite auquel les oulémas ont recommandé aux autorités d’ouvrir ce dialogue, il s’est dit, en même temps que ses camarades, prêt à échanger des idées avec les parties prenantes du dialogue pour que la vérité triomphe enfin.
Au cours de cette première séance du dialogue avec les salafistes jihadistes, le Ministre de l’Orientation islamique a indiqué que ce dialogue vise à mettre un terme au dossier du terrorisme, dont la menace continue à peser sur la paix sociale en Mauritanie.
Il a également rappelé que l’Etat qui a opté pour la solution sécuritaire pour garantir son intégrité territoriale cherche aussi à ouvrir un dialogue sérieux et franc avec toutes les parties concernées par ce dossier et ce conformément aux préceptes de la Charia (loi islamique) qui constitue la première référence pour tous les mauritaniens lutter contre l’extrémisme.
Les séances d’échange entre les oulémas et les détenus salafistes devront avoir lieu du 18 au 20 janvier, sous la direction du président du Centre de Formation des Oulémas, le Cheikh Mohamed El Hacen Ould Dedew, une personnalité de renommée internationale très écoutée dans les milieux islamistes.
Selon les spécialistes des groupes islamistes en Mauritanie, ce dialogue mené par les oulémas les plus écoutés du pays, devra conduire à des avancées importantes dans le cadre de la recherche de solution pour le problème de la violence terroriste que connait la Mauritanie depuis 2005.
Source : ANI