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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Libéralisation des ondes en Mauritanie : Les autorités perpétuent la pensée unique.


Libéralisation des ondes en Mauritanie : Les autorités perpétuent la pensée unique.
Avec le retour à l’ordre constitutionnel en Mauritanie, le processus de vote du projet de loi portant communication audiovisuelle devait reprendre son cours normale. Il n’en a rien été. Les autorités actuelles semblent se complaire de la pensée unique, de la propagande creuse, de la platitude…des medias publics.

Le 26 décembre 2007, sous la présidence de Sidi Ould Cheikh Abdellahi, le conseil des ministres a approuvé un projet de loi relatif à la communication audiovisuelle. Le vote de ce texte par le parlement mauritanien devait mettre fin au monopole étatique sur le paysage audiovisuel.

La société civile mauritanienne, les hommes d’affaires, les citoyens… se préparaient à entamer l’expérience de radios et télévisions privées.
Le 21 juillet 2007, le ministère de la culture et de la communication, en partenariat avec le Groupe d'étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et Social (GERDDES), les associations FASSA et CORALI organise un colloque sur «le rôle et l'impact de la libéralisation audiovisuelle pour l'émergence et le développement des radios communautaires / associatives en Mauritanie.» Plusieurs professionnels des medias audiovisuels de la sous-région étaient invités. L’objectif était de tirer profit de l’expérience des autres pour ne pas rater l’entrée dans le pluralisme audiovisuel.

Même les medias publics mauritaniens, notamment Radio Mauritanie, se préparaient à faire face à un environnement concurrentiel. Du conseil des ministres, le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle a atterri à l’assemblée nationale. Il devait ensuite passer au sénat. Le 06aout 2008, le pouvoir de Sidi Ould Cheikh Abdellahi est renversé par coup d’Etat militaire.

Les medias public qui, en perspective de la libéralisation avaient timidement commencé à s’ouvrir, replongent dans la pensée unique. Pendant les 11 mois de pouvoir de la junte militaire auteur du coup d’Etat, à l’AMI (Agence mauritanienne d’information) à Radio Mauritanie et à Télévision de Mauritanie, il a été strictement banni toute note discordante. Le directeur de la Télévision nationale de l’époque, pour avoir permis à un homme politique de parler librement pendant un débat en direct, a été limogé.

Malgré tout les citoyens espéraient une libéralisation des ondes avec le retour à l’ordre constitutionnel rompu par le coup d’Etat. Il n’en a rien été. Sur la base d’un accord cadre signé à Dakar entre les différentes parties à la crise politique mauritanienne, une élection consacrant le retour à la normalité constitutionnelle a été organisée. Les Radios et télévisions privées attendent toujours. Plus inquiétant : Mohamed Ould Abdel Aziz (l’auteur du coup d’Etat, élu ensuite président de la République) ne parle guère de libéralisation des ondes.

Avec le retour à l’ordre constitutionnel, le processus de vote du projet de loi portant communication audiovisuelle devait reprendre son cours normale. Ce n’est pas le cas. En la matière, les mauritaniens, pour s’informer n’ont qu’une alternative : la pensée unique des medias d’Etat où les chaîne satellitaires étrangères qui ne parlent guère d’eux. A la TVM et à Radio Mauritanie, on ne voit et on n’entend que ce qui est «officiellement acceptable.»

Les journées nationales de concertation en 2006 avaient recommandé la libéralisation des ondes en Mauritanie. Cette libéralisation figurait parmi les engagements pris par la Mauritanie auprès de l’Union Européenne. Elle n’a pas encore eu lieu. Et, les autorités actuelle semblent se complaire de la pensée unique, de la propagande creuse, de la platitude… des medias publics. L’Etat mauritanien, conformément à l’article 10 de La constitution du 20 juillet 199,1est tenu de garantir à tous les citoyens la liberté d’opinion et de pensée, la liberté d’expression…

Dans un pays démocratique ou qui se proclame tel, l’accès à une information plurielle est un droit pour le citoyen. Le monopole de l’Etat sur le paysage audiovisuel est une violation du droit à l’information. Une violation que le pouvoir de Ould Abdel Aziz ne veut visiblement pas faire cesser.

Khalilou Diagana
source : Le Quotidien de Nouakchott
Lundi 12 Octobre 2009 - 18:40
Lundi 12 Octobre 2009 - 18:41
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