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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Loi contre l'excision : Les Imams du Fouta se révoltent


Loi contre l'excision : Les Imams du Fouta se révoltent
Le tribunal de Matam a renvoyé les parents de la jeune Coumba Keïta en prison, le procès relatif à l’excision de leur fille devant finalement se tenir le 28 mai prochain. Cette affaire a poussé les imams et les chefs religieux de Matam à la révolte. Ils ont battu le rappel des troupes pour soutenir la famille Keïta.

- L'affaire, qui continue de défrayer la chronique à Matam, c'est l'excision de la jeune Coumba Keïta, habitante de la commune de Ourossogui, distante de Matam de 10 km. Les populations de la ville, les parents et autres curieux ont pris d'assaut hier la capitale régionale pour assister à ce que d’aucuns qualifient de "procès de l'année". Cette fille, âgée de 4 ans, a été excisée la semaine dernière par ses propres parents. Cette pratique reste encore une coutume bien ancrée chez les Hal Pulaar qui ont l'habitude d'exciser les filles dès le bas âge.

Mais, informée de cette affaire, la section de la Raddho de Matam avait condamné cet acte et porté l'affaire à la gendarmerie. Pour les camarades du président Alioune Tine, "l’objectif fondamental est de promouvoir les droits humains". Joint au téléphone, David Diagne, point focal de l’organisation, ajoute que "la Raddho n'a jamais enfermé un citoyen, ce rôle appartient plutôt à l'Etat qui en a les prérogatives". Selon lui, les gens doivent arrêter de polémiquer sur cette affaire d'arrestation. Pour l’instant, les parents de la fillette ainsi que ses grands parents ont été conduits à la maison d'arrêt et de correction. L'affaire qui devait être jugée, hier, a finalement été renvoyée au jeudi 28 mai 2009.

En attendant ce nouveau rendez-vous, les parents de Coumba Keïta peuvent compter sur le soutien de leurs proches. Hier, déjà, les imams et autres chefs religieux de la région de Matam avaient sonné la mobilisation pour venir soutenir les parents de la fillette. Accompagnés de leurs taalibé, les religieux avaient pris d'assaut les locaux du tribunal régional de Matam pour "protester contre l'arrestation d’Alassane Keïta (le père de la fillette), son épouse et ses beaux-parents". Mais c'était sans compter avec la vigilance des autorités qui, de leur côté, avaient déployé la grande artillerie. Puisque deux cars contenant des éléments du Groupement mobile d’intervention et des éléments du commissaire urbain de Matam, Bécaye Cheikh Diarra, avaient été déployés sur les lieux pour garantir la sécurité au moment du procès.

Interrogé sur cette arrestation, le porte-parole des guides religieux, par ailleurs imam ratib de la grande mosquée de la commune de Ourossogui, soutient que ‘c'est là une occasion pour l'Etat de remettre en cause le riche patrimoine des populations du Fouta’. Et l'imam Abou Ly d’ajouter : "L'Islam a bel et bien autorisé la pratique de l'excision et nous demandons au gouvernement de retirer la loi visant à interdire la pratique de l'excision". Dans ce même ordre d'idées, Thierno Oumar Sow hausse le ton et lance : "Il y a des choses beaucoup plus graves et indécentes qui sont pratiquées au Sénégal et qui sont indignes. Il s’agit notamment de la consommation de l'alcool, de la prostitution qui est aujourd'hui légalisée dans le pays, du phénomène des jeunes qui fument la cigarette et du chanvre indien. Autant de choses qui devaient être non autorisées et que nous autres imams, dénonçons avec la dernière énergie". En tout état de cause, les chefs religieux se disent prêts à aller jusqu'au bout de leur combat, si l'Etat continue d'empêcher la pratique de l'excision dans le Fouta.

Au même moment, les femmes montent au créneau et font remarquer que "l'excision n'a jamais tué quelqu'un ici au Fouta". La dame Couma Guèye ajoute que l'Etat doit se ressaisir, car nul n'a le droit de bafouer la tradition de l'autre. "Nous avons trouvé un legs de nos aïeuls, nous nous devons de le respecter dignement ; surtout si l'on sait que dans chaque région, il y a des pratiques qui se font, et l'Etat n'a jamais pipé mot… Donc qu'on nous laisse en paix, s'ils veulent la paix", soutient Mme Guèye.

APRES LEUR MOBILISATION D’HIER : Les imams veulent rencontrer les autorités

Hier, peu après leur forte mobilisation, les imams et autres chefs religieux de la région de Matam se sont retirés à la Zawiya Thierno Mohamadou Samassa pour tirer le bilan de "cette dure journée de soutien à des parents victimes d’injustice". Ils promettent de rencontrer les autorités supérieures de l'Etat dans les jours à venir pour voir à quoi s'en tenir.

En attendant la réouverture du procès, les parents de la jeune Coumba Keïta, y compris la dame qui a excisé la fillette, vont continuer de croupir à la maison d'arrêt et de correction de Matam. Le procès d’hier a été vécu dans un contexte difficile par les populations de la commune de Matam qui sont restées pratiquement trois jours sans électricité. Et le thermomètre, qui affichait hier les 47 degrés, n’était pas pour apaiser des esprits d’autochtones surchauffés par une histoire étroitement liée aux us et coutumes de la localité.

Amadou Issa KANE

Source: walfad
Vendredi 15 Mai 2009 - 14:13
Vendredi 15 Mai 2009 - 14:18
INFOS AVOMM
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1.Posté par abdoulaye deh du PLEJ en Mauritanie le 17/05/2009 09:56
Je soutiens les familles de Fouta et ces Marabouts dans leur cause que nous ne devons jamais abandonner qui est notre 1ère purification qui n'a jamais tuer personne au par avant et dont les occidantaux veulent se servir pour nous amener à ne plus supporter ce que nous supportions et donc de rendre nos filles plus exposées à des danger de prostitution.
Donc maintenons notre coûtume pour de bon afin de se mettre à l'abri de ce danger de non excisée .
Merci de votre courage, nos Imams et ce vous qui devez defendre cette cause noble.

2.Posté par AWA le 17/05/2009 16:16
Où est écrit cette action dans le Coran.
Danger de prostitution mais le danger se situe avec le mâle qui viole. qui divorce dans 1 minute, qui crache sur son ex femme. 10 minutes après prend une autre femme et fais des milliers d'enfants. le mâle profite de tous ses désirs tu es un pauvre minable mâle de croire que l'occident se sert des filles mauritaniennes. c,est toi qui se sert des filles (comme tu dis) mâle tais toi. calme toi. et que tes j.... tes désirs s'arrêtent.
Le mâle est resonsable de bien des atrocité dans notre pays. le mâle voyage et jouit de son aspect mâle en profitant de jeunes filles et de femmes de tout âge. tu n,as pas honte.
Jeunes femmes, femmes marchons pour contre cette action. quel prophête peut souhaiter plus de bien aux mâles qu'aux femmes. AUCUN.

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