La Mauritanie veut mettre un terme à la spirale de prises d’otages d’étrangers, sur son sol, par des combattants de la nébuleuse Al-Qaïda dans le Maghreb islamique. Elle vient d’instaurer des mesures de contrôle drastique, dans la zone frontalière avec l’Algérie et le Mali, pour empêcher les infiltrations répétées des preneurs d’otages et autres bandits qui sévissent dans cette zone de no man’s land.
Le gouvernement mauritanien prône la fermeté à l’égard des preneurs d’otages. Il a décidé de renforcer la surveillance dans les zones frontalières avec l’Algérie et le Mali pour restreindre les déplacements des groupuscules hors-la-loi qui opèrent, dans cette zone de no man’s land. La décision fait suite aux récents enlèvements des ressortissants occidentaux notamment espagnols et italiens, en Mauritanie, par des individus se réclamant de la nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La zone concernée par cette nouvelle mesure s’étend sur 600 km de long et 300 Km de large. Tous les services de sécurité, notamment l‘armée, la gendarmerie, la douane et la police sont mobilisés dans cette croisade contre le terrorisme rampant qui, au-delà des menaces qu’il fait peser sur la jeune démocratie mauritanienne, ternit aussi gravement l’image du pays à l’étranger. Depuis un certain temps, les pays occidentaux, avec en première ligne la France, conseillent leurs ressortissants de ne pas se rendre en Mauritanie, par crainte de prise d’otages. De nombreux Tours Operators ont également annulé, au cours de ces dernières années, leurs vols à destination de Nouakchott, pour des questions de sécurité.
C’est dire que malgré les efforts déployés par les autorités de Nouakchott, pour améliorer les recettes touristiques, ce secteur a pris un sacré coup, après l’assassinat, en décembre 2007, des ressortissants français près de la localité d’Allègre, par des fondamentalistes islamistes. Le récent enlèvement des trois humanitaires espagnols, suivi quelques semaines plus tard, par celui d’un couple italien, semble malheureusement confirmer la thèse, selon laquelle, la Mauritanie est devenue une zone de prédilection du terrorisme. Il serait toutefois illusoire de penser que le pays, qui s’étend sur plus d’un million de Km2, sera capable d’éradiquer, à seule, ce phénomène transfrontalier. La porosité des frontières avec ses voisins et la faiblesse des moyens humains et matériels dont dispose la Mauritanie laissent, en tout cas, planer le doute sur ses capacités à endiguer le terrorisme islamiste.
LES AUTORITES DE MAURITANIE MANIENT LA CAROTTE ET LE BATON
Nouakchott joue la carte de l’ouverture pour appâter les islamistes modérés Les autorités de Nouakchott cherchent aujourd’hui à manier le bâton et la carotte pour venir à bout du terrorisme islamique. Elles viennent, en effet, d’entamer un dialogue avec les prisonniers islamiques supposés appartenir à l’Aqmi. C’est dans cette politique de main tendue que s’inscrit, en tout cas, la récente visite du ministre des Affaires islamiques, Ahmed Ould Neini, dans les prisons de Nouakchott où sont détenus les islamistes accusés de terrorisme. Il était accompagné par une vingtaine d’Imams et Oulémas du pays. Le pouvoir mauritanien cherche ainsi à convaincre ces islamistes de la nécessité de renoncer au terrorisme et de rompre définitivement avec la nébuleuse Al-Qaïda, accusée d’être à l’origine des prises d’otages récurrentes d’occidentaux en Mauritanie. L’ouverture de ce dialogue intervient, quelques jours seulement, après l’appel lancé par le chef présumé de l’Aqmi, l’Emir Khadim Ould Seman, appelant ses disciples à intensifier le combat contre les infidèles (les Occidentaux : Ndlr) qui souillent la terre mauritanienne.
Mamadou Aliou DIALLO
Source: walfad
Le gouvernement mauritanien prône la fermeté à l’égard des preneurs d’otages. Il a décidé de renforcer la surveillance dans les zones frontalières avec l’Algérie et le Mali pour restreindre les déplacements des groupuscules hors-la-loi qui opèrent, dans cette zone de no man’s land. La décision fait suite aux récents enlèvements des ressortissants occidentaux notamment espagnols et italiens, en Mauritanie, par des individus se réclamant de la nébuleuse Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). La zone concernée par cette nouvelle mesure s’étend sur 600 km de long et 300 Km de large. Tous les services de sécurité, notamment l‘armée, la gendarmerie, la douane et la police sont mobilisés dans cette croisade contre le terrorisme rampant qui, au-delà des menaces qu’il fait peser sur la jeune démocratie mauritanienne, ternit aussi gravement l’image du pays à l’étranger. Depuis un certain temps, les pays occidentaux, avec en première ligne la France, conseillent leurs ressortissants de ne pas se rendre en Mauritanie, par crainte de prise d’otages. De nombreux Tours Operators ont également annulé, au cours de ces dernières années, leurs vols à destination de Nouakchott, pour des questions de sécurité.
C’est dire que malgré les efforts déployés par les autorités de Nouakchott, pour améliorer les recettes touristiques, ce secteur a pris un sacré coup, après l’assassinat, en décembre 2007, des ressortissants français près de la localité d’Allègre, par des fondamentalistes islamistes. Le récent enlèvement des trois humanitaires espagnols, suivi quelques semaines plus tard, par celui d’un couple italien, semble malheureusement confirmer la thèse, selon laquelle, la Mauritanie est devenue une zone de prédilection du terrorisme. Il serait toutefois illusoire de penser que le pays, qui s’étend sur plus d’un million de Km2, sera capable d’éradiquer, à seule, ce phénomène transfrontalier. La porosité des frontières avec ses voisins et la faiblesse des moyens humains et matériels dont dispose la Mauritanie laissent, en tout cas, planer le doute sur ses capacités à endiguer le terrorisme islamiste.
LES AUTORITES DE MAURITANIE MANIENT LA CAROTTE ET LE BATON
Nouakchott joue la carte de l’ouverture pour appâter les islamistes modérés Les autorités de Nouakchott cherchent aujourd’hui à manier le bâton et la carotte pour venir à bout du terrorisme islamique. Elles viennent, en effet, d’entamer un dialogue avec les prisonniers islamiques supposés appartenir à l’Aqmi. C’est dans cette politique de main tendue que s’inscrit, en tout cas, la récente visite du ministre des Affaires islamiques, Ahmed Ould Neini, dans les prisons de Nouakchott où sont détenus les islamistes accusés de terrorisme. Il était accompagné par une vingtaine d’Imams et Oulémas du pays. Le pouvoir mauritanien cherche ainsi à convaincre ces islamistes de la nécessité de renoncer au terrorisme et de rompre définitivement avec la nébuleuse Al-Qaïda, accusée d’être à l’origine des prises d’otages récurrentes d’occidentaux en Mauritanie. L’ouverture de ce dialogue intervient, quelques jours seulement, après l’appel lancé par le chef présumé de l’Aqmi, l’Emir Khadim Ould Seman, appelant ses disciples à intensifier le combat contre les infidèles (les Occidentaux : Ndlr) qui souillent la terre mauritanienne.
Mamadou Aliou DIALLO
Source: walfad