
Le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott, Monsieur Ahmed Ould Hamza, par ailleurs, nouveau vice-président du Partenariat pour le Développement Municipal des maires francophones, a animé, hier, mercredi, une conférence de presse dans les locaux de la CUN, entouré de ses proches collaborateurs.
Connu pour son franc-parler, Ould Hamza dira aux journalistes qu’il les a réuni «aujourd’hui pour parler de tous les problèmes de la vie de la communauté urbaine de Nouakchott, de son président, du président de l’Association des Maires de Mauritanie (AMM) et de la personne d’Ahmed Hamza» mais «qu’aucune question politique ne sera abordée».
Répondant une question relative à ses promesses électorales quand il disait en novembre 2006 qu’il fera de «Nouakchott, une ville moderne », le président Hamza indiquera: «Effectivement, j’ai été élu à l’issue des élections législatives et municipales du 19 novembre 2006 et je pensais que c’était comme toutes les villes du monde où il y a le maire et les maires d’arrondissement donc, quelque part, je n’ai pas très bien compris le système de la ville de Nouakchott. Sur papier, les textes me donnent des compétences énormes, mais dans la réalité, je ne gère rien. Tout est géré par les ministères. Il s’est donc avéré que je me suis trompé parce que la ville est découpée autrement. A Nouakchott, il y a 9 communes et 9 maires avec des conseils municipaux en plein exercice ayant des budgets autonomes, donc une gestion autonome et un conseil municipal autonome. Autrement dit, je ne m’interfère pas dans la gestion des communes de Nouakchott. Et je vous avoue qu’à chaque fois que j’ai essayé, j’ai eu des problèmes avec les maires. Donc, je ne suis pas le maire des autres communes de la ville de Nouakchott. Je ne suis que le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott. Je serai très heureux d’être le maire de Nouakchott, ou le maire central, mais ici, il n’y a pas de maire central, il n’y a que des maires et le président de la CUN. Ce sont deux mondes différents. Il faut que les autorités mettent fin aux entraves au jeu effectif des compétences des communes!»
Et d’ajouter: «On dit que j’ai le pouvoir de la coordination et de la solidarité entre les maires de Nouakchott. Ce qui permet aux 9 communes de Nouakchott de pouvoir conduire un projet commun pour leur développement. Mais dans la réalité des projets communs n’existent pas. Mais, moi je suis actuellement avec les partenaires de développement. Je suis en train de faire des projets. Et je verserai 2 millions d’Euros qui seront destinés aux communes pour des projets. Cela dit, en tant que président de la CUN, nous avons commencé à faire des routes». Exhibant toute une pile de paperasses, il dira: «Je vous ai apporté un tas de papiers pour que vous puissiez comprendre, parce que c’est difficile de vous expliquer certaines choses. A mon niveau, nous avons d’ores et déjà avec la banque mondiale un projet de 100 millions que j’ai bloqué. Nous avons 400.000 Euros avec le Gret pour le Centre de formation professionnelle, 450.000 Euros avec le Fonds d’appui aux initiatives communales et nous avons pour la potence 90.000 Euros des projets maintenant exécutés».
Evoquant des projets en cours exécution, le président de la CUN révélera à la presse que «cette année, nous allons recevoir de la banque mondiale 80 millions. Pour les routes, nous avons eu de la banque mondiale 300 millions. Un marché de bétail sera financé par les particuliers. Pour éclairage solaire de certains quartiers, nous allons nous-mêmes débourser 250.000 Euros. Pour l’aménagement des parkings publics 200.000 Euros et nous avons reçu de l’Union Européenne 520.000 Euros pour le ravitaillement en eau potable. Je viens également de signer avec la ville de Lausanne un montant de 250.000 Euros pour le ravitaillement des quartiers populaires en eau potable».
Abordant les difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa fonction de premier citoyen de la capitale politique du pays, il soulignera: «D’abord il faut avouer qu’il un très faible taux de recouvrement des taxes dont les deux principales ne font pas entrer plus de 300 millions d’ouguiyas par an. Or, à mon arrivée à la CUN, il y a un peu plus de deux ans, je ne pensais pas que c’était aussi catastrophique. C’était la faillite. J’ai pu quand même assainir car aujourd’hui la CUN n’est pas débitrice. Ensuite, est géré par les ministères et chez nous, en Mauritanie, les élus locaux n’ont aucune considération devant les autorités. Pour compter devant eux, il faut être un wali ou un Hakem. Plusieurs fois, je me suis adressé aux autorités pour avoir un terrain, mais personne ne m’écoute. Certaines réunions impliquant la ville de Nouakchott se tiennent sans que je sois informé. Je crois que certains veulent me pousser à la démission. Ils font tout dans ce sens. Mais nous sommes-là pour réaliser l’ambition que nous avons pour le développement de la ville. Parce que rien n’a été fait depuis le temps du président Moktar Ould Daddah».
Source: ANI
Connu pour son franc-parler, Ould Hamza dira aux journalistes qu’il les a réuni «aujourd’hui pour parler de tous les problèmes de la vie de la communauté urbaine de Nouakchott, de son président, du président de l’Association des Maires de Mauritanie (AMM) et de la personne d’Ahmed Hamza» mais «qu’aucune question politique ne sera abordée».
Répondant une question relative à ses promesses électorales quand il disait en novembre 2006 qu’il fera de «Nouakchott, une ville moderne », le président Hamza indiquera: «Effectivement, j’ai été élu à l’issue des élections législatives et municipales du 19 novembre 2006 et je pensais que c’était comme toutes les villes du monde où il y a le maire et les maires d’arrondissement donc, quelque part, je n’ai pas très bien compris le système de la ville de Nouakchott. Sur papier, les textes me donnent des compétences énormes, mais dans la réalité, je ne gère rien. Tout est géré par les ministères. Il s’est donc avéré que je me suis trompé parce que la ville est découpée autrement. A Nouakchott, il y a 9 communes et 9 maires avec des conseils municipaux en plein exercice ayant des budgets autonomes, donc une gestion autonome et un conseil municipal autonome. Autrement dit, je ne m’interfère pas dans la gestion des communes de Nouakchott. Et je vous avoue qu’à chaque fois que j’ai essayé, j’ai eu des problèmes avec les maires. Donc, je ne suis pas le maire des autres communes de la ville de Nouakchott. Je ne suis que le président de la Communauté Urbaine de Nouakchott. Je serai très heureux d’être le maire de Nouakchott, ou le maire central, mais ici, il n’y a pas de maire central, il n’y a que des maires et le président de la CUN. Ce sont deux mondes différents. Il faut que les autorités mettent fin aux entraves au jeu effectif des compétences des communes!»
Et d’ajouter: «On dit que j’ai le pouvoir de la coordination et de la solidarité entre les maires de Nouakchott. Ce qui permet aux 9 communes de Nouakchott de pouvoir conduire un projet commun pour leur développement. Mais dans la réalité des projets communs n’existent pas. Mais, moi je suis actuellement avec les partenaires de développement. Je suis en train de faire des projets. Et je verserai 2 millions d’Euros qui seront destinés aux communes pour des projets. Cela dit, en tant que président de la CUN, nous avons commencé à faire des routes». Exhibant toute une pile de paperasses, il dira: «Je vous ai apporté un tas de papiers pour que vous puissiez comprendre, parce que c’est difficile de vous expliquer certaines choses. A mon niveau, nous avons d’ores et déjà avec la banque mondiale un projet de 100 millions que j’ai bloqué. Nous avons 400.000 Euros avec le Gret pour le Centre de formation professionnelle, 450.000 Euros avec le Fonds d’appui aux initiatives communales et nous avons pour la potence 90.000 Euros des projets maintenant exécutés».
Evoquant des projets en cours exécution, le président de la CUN révélera à la presse que «cette année, nous allons recevoir de la banque mondiale 80 millions. Pour les routes, nous avons eu de la banque mondiale 300 millions. Un marché de bétail sera financé par les particuliers. Pour éclairage solaire de certains quartiers, nous allons nous-mêmes débourser 250.000 Euros. Pour l’aménagement des parkings publics 200.000 Euros et nous avons reçu de l’Union Européenne 520.000 Euros pour le ravitaillement en eau potable. Je viens également de signer avec la ville de Lausanne un montant de 250.000 Euros pour le ravitaillement des quartiers populaires en eau potable».
Abordant les difficultés qu’il rencontre dans l’exercice de sa fonction de premier citoyen de la capitale politique du pays, il soulignera: «D’abord il faut avouer qu’il un très faible taux de recouvrement des taxes dont les deux principales ne font pas entrer plus de 300 millions d’ouguiyas par an. Or, à mon arrivée à la CUN, il y a un peu plus de deux ans, je ne pensais pas que c’était aussi catastrophique. C’était la faillite. J’ai pu quand même assainir car aujourd’hui la CUN n’est pas débitrice. Ensuite, est géré par les ministères et chez nous, en Mauritanie, les élus locaux n’ont aucune considération devant les autorités. Pour compter devant eux, il faut être un wali ou un Hakem. Plusieurs fois, je me suis adressé aux autorités pour avoir un terrain, mais personne ne m’écoute. Certaines réunions impliquant la ville de Nouakchott se tiennent sans que je sois informé. Je crois que certains veulent me pousser à la démission. Ils font tout dans ce sens. Mais nous sommes-là pour réaliser l’ambition que nous avons pour le développement de la ville. Parce que rien n’a été fait depuis le temps du président Moktar Ould Daddah».
Source: ANI