
Cela fait déjà une semaine que l'ultimatum envoyé par l'UA à la junte mauritanienne a pris fin et on ne voit toujours aucune sanction se matérialiser. Que se passe-t-il?
Parce que l'UA tergiverse, on voit toutes sortes de propositions indécentes surgir des tiroirs des politiciens en place à Nouakchott (que ce soit ceux qui avaient su jusque là conserver un semblant de respectabilité ou les autres qui sont à l'origine de tous nos maux).Leurs particularités est qu'elle préconise presque toutes la démission immédiate ou dans un futur proche du Président élu de Mauritanie, Sidioca.
Mais quelle est cette logique qui veut mettre sur le même pied d'égalité le bourreau et la victime? Sidioca a été élu et on ne peut le voir simplement comme un des antagonistes d'une scène shakespirienne.
Toute solution à la crise qui ne commence pas par sa remise sans conditions au pouvoir ne serait non seulement pas viable mais représenterait aussi un dangereux précédent. Tout militaire de mes deux pourrait alors se lever et, par la seule force de ses bataillons, venir museler la volonté de tout un peuple qui a désigné en toute liberté ses représentants.
L'UA ne s'y est pas trompée et a été très claire dans ses résolutions. Reste maintenant à les mettre en pratique et à arrêter la politique des petits pas. Il en va non seulement de la crédibilité de cette institution mais aussi de l'avenir de la démocratie dans un pays qui, depuis prés de 30 ans, n'a connu que le bruit assourdissant des bottes. Cela suffit! Allez l'UA, au boulot!
Wa Salam !
source : desertic
via cridem
Parce que l'UA tergiverse, on voit toutes sortes de propositions indécentes surgir des tiroirs des politiciens en place à Nouakchott (que ce soit ceux qui avaient su jusque là conserver un semblant de respectabilité ou les autres qui sont à l'origine de tous nos maux).Leurs particularités est qu'elle préconise presque toutes la démission immédiate ou dans un futur proche du Président élu de Mauritanie, Sidioca.
Mais quelle est cette logique qui veut mettre sur le même pied d'égalité le bourreau et la victime? Sidioca a été élu et on ne peut le voir simplement comme un des antagonistes d'une scène shakespirienne.
Toute solution à la crise qui ne commence pas par sa remise sans conditions au pouvoir ne serait non seulement pas viable mais représenterait aussi un dangereux précédent. Tout militaire de mes deux pourrait alors se lever et, par la seule force de ses bataillons, venir museler la volonté de tout un peuple qui a désigné en toute liberté ses représentants.
L'UA ne s'y est pas trompée et a été très claire dans ses résolutions. Reste maintenant à les mettre en pratique et à arrêter la politique des petits pas. Il en va non seulement de la crédibilité de cette institution mais aussi de l'avenir de la démocratie dans un pays qui, depuis prés de 30 ans, n'a connu que le bruit assourdissant des bottes. Cela suffit! Allez l'UA, au boulot!
Wa Salam !
source : desertic
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