Nouakchott, Mauritanie (PANA) - L'Association mauritanienne des droits de l'Homme (AMDH) a dénoncé, dimanche à Nouakchott, le transit par la Mauritanie d'émigrés clandestins en provenance d'autres pays africains. Selon la présidente de cette association, Me Fatimata M'Baye, également vice-président de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), le territoire mauritanien ne doit pas servir de "déversoir" à l'Espagne compte tenu de l'absence de structures adéquates pour accueillir le flot d'immigrés clandestins.
Me M'Baye a souligné avoir constaté ces derniers jours, la présence dans un commissariat de police de Nouakchott de 90 émigrés clandestins, notamment des Sénégalais, des Maliens et des Gambiens qui avaient embarqué à partir de la ville sénégalaise de M'Bour (quelque 80 km de Dakar).
La présidente de l'AMDH a aussi évoqué la présence d'environ 200 clandestins dans la ville de Nouadhibou tout en dénonçant leurs conditions de détention dans cette ville portuaire de la Mauritanie.
Suite à une forte vague d'émigration clandestine qui se servait de la Mauritanie comme territoire de transit, ces derniers mois vers l'Europe, les autorités espagnoles en collaboration avec celles des pays d'origines des émigrés, ont créé dans la ville portuaire de Nouadhibou (480 km au nord de Nouakchott) un centre de transit pour émigrés clandestins en instance de rapatriement dans leur pays d'origine.
Certaines ONG de défense des droits de l'Homme avaient émis des réserves au sujet d'une telle initiative.
Me M'Baye a souligné avoir constaté ces derniers jours, la présence dans un commissariat de police de Nouakchott de 90 émigrés clandestins, notamment des Sénégalais, des Maliens et des Gambiens qui avaient embarqué à partir de la ville sénégalaise de M'Bour (quelque 80 km de Dakar).
La présidente de l'AMDH a aussi évoqué la présence d'environ 200 clandestins dans la ville de Nouadhibou tout en dénonçant leurs conditions de détention dans cette ville portuaire de la Mauritanie.
Suite à une forte vague d'émigration clandestine qui se servait de la Mauritanie comme territoire de transit, ces derniers mois vers l'Europe, les autorités espagnoles en collaboration avec celles des pays d'origines des émigrés, ont créé dans la ville portuaire de Nouadhibou (480 km au nord de Nouakchott) un centre de transit pour émigrés clandestins en instance de rapatriement dans leur pays d'origine.
Certaines ONG de défense des droits de l'Homme avaient émis des réserves au sujet d'une telle initiative.