Six routiers sénégalais enlevés jeudi au Mali par des groupes djihadistes ont été libérés, annonce l’Union des Routiers du Sénégal (URS), qui remercie les autorités sénégalaises et appelle à plus de vigilance dans les déplacements transfrontaliers.
L’Union des Routiers du Sénégal (URS) a annoncé samedi à APA la libération des six routiers sénégalais enlevés jeudi au Mali, sans fournir davantage de détails. Parmi les otages figuraient deux chauffeurs et quatre apprentis engagés dans le transport transfrontalier, essentiels aux échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.
Un transporteur sénégalais a confirmé que « quatre de ses employés (deux chauffeurs et deux apprentis) » sont rentrés sains et saufs.
Plus tôt, le gouvernement du Sénégal, via un communiqué du ministère de l’Intégration africaine (UA), avait indiqué ne disposer d’« aucun élément permettant de confirmer » l’enlèvement de ces routiers par des groupes jihadistes au Mali.
L’URS a remercié les autorités sénégalaises pour leur suivi de l’affaire et a appelé les chauffeurs à plus de vigilance dans leurs déplacements transfrontaliers.
L’organisation avait dénoncé l’enlèvement comme « une atteinte grave » à la sécurité des travailleurs et de leurs familles, et une menace pour la libre circulation et le commerce régional.
La libération survient dans un contexte de tensions sécuritaires sur le corridor Bamako–Kayes, axe stratégique pour le transport de produits pétroliers, ciment, denrées alimentaires et autres biens manufacturés, récemment ciblé par le groupe djihadiste JNIM qui a proclamé un blocus sur Kayes et Nioro du Sahel.
APA-Dakar (Sénégal)
Source : APA
L’Union des Routiers du Sénégal (URS) a annoncé samedi à APA la libération des six routiers sénégalais enlevés jeudi au Mali, sans fournir davantage de détails. Parmi les otages figuraient deux chauffeurs et quatre apprentis engagés dans le transport transfrontalier, essentiels aux échanges commerciaux entre le Sénégal et le Mali.
Un transporteur sénégalais a confirmé que « quatre de ses employés (deux chauffeurs et deux apprentis) » sont rentrés sains et saufs.
Plus tôt, le gouvernement du Sénégal, via un communiqué du ministère de l’Intégration africaine (UA), avait indiqué ne disposer d’« aucun élément permettant de confirmer » l’enlèvement de ces routiers par des groupes jihadistes au Mali.
L’URS a remercié les autorités sénégalaises pour leur suivi de l’affaire et a appelé les chauffeurs à plus de vigilance dans leurs déplacements transfrontaliers.
L’organisation avait dénoncé l’enlèvement comme « une atteinte grave » à la sécurité des travailleurs et de leurs familles, et une menace pour la libre circulation et le commerce régional.
La libération survient dans un contexte de tensions sécuritaires sur le corridor Bamako–Kayes, axe stratégique pour le transport de produits pétroliers, ciment, denrées alimentaires et autres biens manufacturés, récemment ciblé par le groupe djihadiste JNIM qui a proclamé un blocus sur Kayes et Nioro du Sahel.
APA-Dakar (Sénégal)
Source : APA