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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Massacre de Thiaroye : "la France ne pourra plus conter seule ce bout d'histoire tragique", estime Ousmane Sonko


Le Premier ministre sénégalais a estimé que ce n'était pas à la France "de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés" après la décision de reconnaître "morts pour la France" à titre posthume six tirailleurs exécutés sur ordre d'officiers français à Thiaroye en 1944.

"Je tiens à rappeler à la France qu'elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d'histoire tragique. Ce n'est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d'Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu'ils méritent", a déclaré Ousmane Sonko sur ses réseaux sociaux, signant son message comme chef du parti Pastef-Les Patriotes et non du gouvernement.

Au matin du 1er décembre 1944, au camp militaire de Thiaroye (ville située non loin de la capitale sénégalaise Dakar), des troupes coloniales et des gendarmes français avaient tiré sur ordre d'officiers de l'armée française sur des tirailleurs rapatriés qui réclamaient leurs arriérés de solde.

Selon le bilan dressé par les autorités françaises à l'époque, au moins 35 tirailleurs avaient trouvé la mort, sur place ou des suites de leurs blessures. Un chiffre qui reste encore sujet à controverse, des historiens l'estimant en réalité beaucoup plus élevé.

Le lieu d'inhumation des soldats tués, dans des tombes individuelles ou des fosses communes, à Thiaroye ou ailleurs, fait également débat. Le traumatisme et le souvenir de ce massacre sont toujours vifs au Sénégal et sur le continent africain.

M. Sonko, chantre d'un souverainisme et panafricanisme social, demande "au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé". "Pourquoi cette subite +prise de conscience+ alors que le Sénégal s'apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?", s'interroge-t-il. "Thiaroye 44, comme tout le reste, sera remémoré autrement désormais", assure-t-il.

La mention de "Morts pour la France" a été attribuée par une décision datée du 18 juin dernier à ces six tirailleurs par l'Office national français des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG). Elle concerne "quatre tirailleurs originaires du Sénégal, un de Côte d'Ivoire et un de Haute-Volta" (devenu le Burkina Faso). Cette première décision "pourra être complétée dès lors que l'identité exacte d'autres victimes aura pu être établie", a précisé le secrétariat d'Etat français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.

AFP

Source : VOA Afrique (USA)
Lundi 29 Juillet 2024 - 21:19
Lundi 29 Juillet 2024 - 21:22
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