
Une vaste campagne de sensibilisation contre les dangers du terrorisme et de l’extrémisme est actuellement menée à travers les médias publics en Mauritanie, a constaté Xinhua sur place.
Les émissions débats diffusées en direct par la télévision et la radio d'Etat, mettent à contribution notamment des oulémas, des chercheurs et des psychologues pour expliquer la dérive qui mène certains "jeunes égarés" vers le terrorisme .
Au cours de ces émissions, les intervenants expliquent concept du Jihad (guerre sainte), souvent mal interprété par les fondamentalistes, l'interdiction de verser le sang d'autrui par la charia (loi islamique), ainsi que le sacrilège que constitue toute attaque contre des non musulmans en terre d'islam.
En réaction à cette campagne, certains activistes salafistes, ont fait parvenir à ANI, une agence de presse locale, à partir de leur prison, un communiqué dans lequel ils ont loué les prestations des oulémas et expliqué avoir compris certains concepts "qu'ils avaient auparavant mal interprétés".
Ces émissions qui interviennent à la suite d'un colloque consacré au fondamentalisme et à l'extrémisme en islam, clôturé vendredi dernier, pourraient, aux yeux des observateurs, constituer une vraie amorce du dialogue entre les autorités sécuritaires du pays et les groupes "jihadistes", dont plus de soixante éléments son actuellement emprisonnés à Nouakchott.
Source: Xinhua
Les émissions débats diffusées en direct par la télévision et la radio d'Etat, mettent à contribution notamment des oulémas, des chercheurs et des psychologues pour expliquer la dérive qui mène certains "jeunes égarés" vers le terrorisme .
Au cours de ces émissions, les intervenants expliquent concept du Jihad (guerre sainte), souvent mal interprété par les fondamentalistes, l'interdiction de verser le sang d'autrui par la charia (loi islamique), ainsi que le sacrilège que constitue toute attaque contre des non musulmans en terre d'islam.
En réaction à cette campagne, certains activistes salafistes, ont fait parvenir à ANI, une agence de presse locale, à partir de leur prison, un communiqué dans lequel ils ont loué les prestations des oulémas et expliqué avoir compris certains concepts "qu'ils avaient auparavant mal interprétés".
Ces émissions qui interviennent à la suite d'un colloque consacré au fondamentalisme et à l'extrémisme en islam, clôturé vendredi dernier, pourraient, aux yeux des observateurs, constituer une vraie amorce du dialogue entre les autorités sécuritaires du pays et les groupes "jihadistes", dont plus de soixante éléments son actuellement emprisonnés à Nouakchott.
Source: Xinhua