
ADDIS ABEBA - La communauté internationale, réunie vendredi autour de l'Union Africaine (UA) à Addis Abeba, a décidé de donner une nouvelle chance à la négociation en Mauritanie en envoyant une "mission de haut niveau sur place" avant de lancer un processus de sanctions, a constaté l'AFP.
"La réunion a confirmé l'attachement de la communauté internationale au retour à l'ordre constitutionnel et son unité sur cette prise de position", a déclaré le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.
Une prochaine réunion de ce groupe doit se tenir le 12 décembre prochain à Bruxelles, qui sera précédée, selon M. Lamamra, par l'envoi "d'une mission de haut niveau à Nouakchott conduite par l'UA, avec les représentants des cinq autres organisations", à savoir l'ONU, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Conférence islamique, et la Ligue arabe.
Cette réunion fait suite à celle de l'UE jeudi, qui a brandi une nouvelle fois la menace de "mesures appropriées" contre la junte mauritanienne, à laquelle elle avait donné jusqu'au 20 novembre pour rétablir l'"ordre constitutionnel".
Nouakchott rejette ces pressions et demande la "poursuite des discussions".
Le mandat de la mission décidée vendredi "est de s'entretenir avec le président (renversé) Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ainsi qu'avec le général chef de la junte, pour les engager à envisager une sortie de crise qui prenne en compte les éléments clefs que nous avons énoncés: une solution démocratique et pacifique susceptible d'être acceptée par les Mauritaniens dans leur ensemble", a poursuivit M. Lamamra.
Selon lui, "il n'y a pas de précipitation vers la rupture du dialogue. Il n'y a pas à analyser la situation en terme d'avancée ou de recul, mais une manifestation simplement de bonne volonté de la communauté internationale".
AFP
"La réunion a confirmé l'attachement de la communauté internationale au retour à l'ordre constitutionnel et son unité sur cette prise de position", a déclaré le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.
Une prochaine réunion de ce groupe doit se tenir le 12 décembre prochain à Bruxelles, qui sera précédée, selon M. Lamamra, par l'envoi "d'une mission de haut niveau à Nouakchott conduite par l'UA, avec les représentants des cinq autres organisations", à savoir l'ONU, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Conférence islamique, et la Ligue arabe.
Cette réunion fait suite à celle de l'UE jeudi, qui a brandi une nouvelle fois la menace de "mesures appropriées" contre la junte mauritanienne, à laquelle elle avait donné jusqu'au 20 novembre pour rétablir l'"ordre constitutionnel".
Nouakchott rejette ces pressions et demande la "poursuite des discussions".
Le mandat de la mission décidée vendredi "est de s'entretenir avec le président (renversé) Sidi Ould Cheikh Abdallahi, ainsi qu'avec le général chef de la junte, pour les engager à envisager une sortie de crise qui prenne en compte les éléments clefs que nous avons énoncés: une solution démocratique et pacifique susceptible d'être acceptée par les Mauritaniens dans leur ensemble", a poursuivit M. Lamamra.
Selon lui, "il n'y a pas de précipitation vers la rupture du dialogue. Il n'y a pas à analyser la situation en terme d'avancée ou de recul, mais une manifestation simplement de bonne volonté de la communauté internationale".
AFP