
La justice mauritanienne a confirmé la peine de six mois d'emprisonnement infligée en août au directeur du site d'information Taqadoumy, Hanevy Ould Dehah, actuellement détenu pour "atteinte aux bonnes moeurs", a-t-on appris mardi de source judiciaire.
La condamnation porte sur "une page débat réservée par Taqadoumy aux moeurs et notamment à l'éducation sexuelle", selon le défenseur du journaliste, Me Brahim Ould Ebetty. Le site Taqadoumy se situe dans l'opposition au régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, qui a été élu à la tête de l'Etat en juillet.
Le journaliste avait été arrêté et placé en détention provisoire le 18 juin, et condamné en août pour "atteinte aux bonnes moeurs" à six mois de prison ferme assortis d'une amende de 30.000 ouguiyas (83 euros).
Il avait en revanche été relaxé pour des accusations de "diffamation", "incitation à la rébellion" et "incitation à la commission des crimes et délits".
Le parquet et ses avocats avaient fait appel du jugement.
"La chambre correctionnelle (de la Cour d'appel du tribunal de Nouakchott) a rejeté lundi à la fois l'appel du parquet qui demandait cinq ans de prison contre le journaliste et celui des avocats (du condamné) qui exigeaient sa libération immédiate, se contentant de confirmer la décision du tribunal de première instance", a indiqué la source judiciaire à l'AFP. Selon ses avocats, M. Hanevy doit sortir de prison le 17 décembre après avoir purgé sa peine.
Afp
via cridem
La condamnation porte sur "une page débat réservée par Taqadoumy aux moeurs et notamment à l'éducation sexuelle", selon le défenseur du journaliste, Me Brahim Ould Ebetty. Le site Taqadoumy se situe dans l'opposition au régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz, meneur du coup d'Etat du 6 août 2008, qui a été élu à la tête de l'Etat en juillet.
Le journaliste avait été arrêté et placé en détention provisoire le 18 juin, et condamné en août pour "atteinte aux bonnes moeurs" à six mois de prison ferme assortis d'une amende de 30.000 ouguiyas (83 euros).
Il avait en revanche été relaxé pour des accusations de "diffamation", "incitation à la rébellion" et "incitation à la commission des crimes et délits".
Le parquet et ses avocats avaient fait appel du jugement.
"La chambre correctionnelle (de la Cour d'appel du tribunal de Nouakchott) a rejeté lundi à la fois l'appel du parquet qui demandait cinq ans de prison contre le journaliste et celui des avocats (du condamné) qui exigeaient sa libération immédiate, se contentant de confirmer la décision du tribunal de première instance", a indiqué la source judiciaire à l'AFP. Selon ses avocats, M. Hanevy doit sortir de prison le 17 décembre après avoir purgé sa peine.
Afp
via cridem