La Mauritanie fait partie des pays africains où la lutte contre la corruption dans le secteur public ne progresse pas en 2023. Un constat révélateur de l’Etat de droit depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019.
Cet indicateur de l’Etat de droit en Mauritanie et publié par Transparency International cette semaine révèle de graves dysfonctionnements de la justice dans ces pays africains où l’éradication de la corruption ne progresse pas surtout dans le secteur public. Ould Ghazouani qui a fait de la lutte contre la corruption en 2019 son premier cheval de bataille n’a pas réussi son pari après quatre années de gouvernance.
Face aux manquements de son gouvernement dans l’exécution des projets de développement il édicte la tolérance zéro pour accélérer en même temps les mesures contre la corruption au niveau des marchés publics et de l’administration. Les limogeages de ministres et des patrons des sociétés d’Etat s’inscrivent dans cette démarche. Mais toutes ces mesures se heurtent à la détérioration de la justice. C’est l’angle mort de la gouvernance de Ould Ghazouani.
Ses proches échappant ainsi à la justice et dont certains issus du régime de son prédécesseur sont réhabilités comme l’ancien patron de la SNIM et ancien argentier de Ould Aziz au cabinet de la présidence. En fragilisant la justice Ould Ghazouani encourage l’impunité qui impacte sur les finances publiques. La police semble être le secteur le plus corrompu avec les saisies fréquentes d’importantes quantités de drogue notamment les drogues dures dont les conséquences sur les jeunes de la capitale sont considérables. Les secteurs de la santé des impôts et les marchés publics de gré à gré , les services marchands et télécommunications de l’eau et de l’électricité figurent parmi les secteurs touchés par ce fléau. C’est cette ampleur de la corruption dans le secteur public qui est pointée par Transparency International. Les Mauritaniens attendent de leur président une plus grande fermeté et une justice indépendante pour traquer tous les corrompus même les plus proches du régime.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cet indicateur de l’Etat de droit en Mauritanie et publié par Transparency International cette semaine révèle de graves dysfonctionnements de la justice dans ces pays africains où l’éradication de la corruption ne progresse pas surtout dans le secteur public. Ould Ghazouani qui a fait de la lutte contre la corruption en 2019 son premier cheval de bataille n’a pas réussi son pari après quatre années de gouvernance.
Face aux manquements de son gouvernement dans l’exécution des projets de développement il édicte la tolérance zéro pour accélérer en même temps les mesures contre la corruption au niveau des marchés publics et de l’administration. Les limogeages de ministres et des patrons des sociétés d’Etat s’inscrivent dans cette démarche. Mais toutes ces mesures se heurtent à la détérioration de la justice. C’est l’angle mort de la gouvernance de Ould Ghazouani.
Ses proches échappant ainsi à la justice et dont certains issus du régime de son prédécesseur sont réhabilités comme l’ancien patron de la SNIM et ancien argentier de Ould Aziz au cabinet de la présidence. En fragilisant la justice Ould Ghazouani encourage l’impunité qui impacte sur les finances publiques. La police semble être le secteur le plus corrompu avec les saisies fréquentes d’importantes quantités de drogue notamment les drogues dures dont les conséquences sur les jeunes de la capitale sont considérables. Les secteurs de la santé des impôts et les marchés publics de gré à gré , les services marchands et télécommunications de l’eau et de l’électricité figurent parmi les secteurs touchés par ce fléau. C’est cette ampleur de la corruption dans le secteur public qui est pointée par Transparency International. Les Mauritaniens attendent de leur président une plus grande fermeté et une justice indépendante pour traquer tous les corrompus même les plus proches du régime.
Cherif Kane
Source : Kassataya