
Le Groupe de contact international se réunira ‘’dans les plus brefs délais et au plus haut niveau’’ à Dakar pour ‘’rapprocher les positions exprimées’’ sur la statut du Haut Conseil d’Etat (HCE), seul point d’achoppement pour aboutir à une mise en œuvre de l’Accord-cadre signé le 2 juin entre les trois pôles de la classe politique mauritanienne.
Dans un communiqué publié jeudi à l’issue d’une réunion tenue à Nouakchott, le Groupe a ‘’pris acte’’ des positions différentes exprimées sur le statut du HCE, dont le Front national pour la démocratie et le développement (FNDD) réclame la dissolution, et les moyens d’assurer la sécurité nationale.
La prochaine réunion de Dakar devrait ‘’pouvoir rapprocher les positions exprimées’’, estime le Groupe de contact qui a en outre recommandé la tenue ‘’en urgence’’ d’une session extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour ‘’examiner la situation en Mauritanie et prendre les mesures appropriées en vue de soutenir la mise en œuvre diligente de l’Accord-cadre’’.
Le Groupe de contact international est constitué de l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union européenne (UE), la Ligue des Etats arabes (LEA), l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il comprend aussi les pays membres africains et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Burkina Faso, Jamahiriya arabe libyenne, Ouganda, Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume Uni).
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, qui a quitté Nouakchott jeudi en fin d’après-midi, a rencontré toutes les parties prenantes du jeu politique mauritanien. Mais les discussions ont achoppé sur le refus du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, de signer sa démission avant la dissolution du Haut Conseil d’Etat (HCE), institution qui a provoqué son départ du pouvoir en août dernier.
Le Front national pour la démocratie et le développement (FNDD), dont le parti de Abdallalhi (Pacte national pour la Démocratie et le développement) est membre, souhaite que le HCE soit ramené à ‘’un conseil comme prévu par la Constitution’’, a expliqué au cours d’une conférence de presse Boidiel Ould Houmeid, représentant personnel du président déchu aux négociations.
Ce Conseil souhaité par le FNDD existait et se réunissait ‘’de manière informelle’’ avec comme ‘’membres de droit’’ le Premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, a indiqué M. Houmeid. La mouvance dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz refuse, elle, d’entériner une quelconque dissolution du HCE.
Le communiqué publié jeudi à l’issue de la réunion du Groupe de contact international indique que celui-ci a ‘’pris note et salué’’ l’engagement des trois pôles d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de l’Accord de Dakar et sa feuille de route visant à un retour à l’ordre constitutionnel.
Les médiateurs ont aussi apprécié les mesures déjà prises dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre de Dakar, ‘’notamment l’élargissement des détenus, l’accord de formation du gouvernement et la désignation du Premier ministre’’.
Ils ont exhorté les pôles politiques mauritaniens à ‘’donner suite à l’espoir suscité au niveau de toutes les couches de la population par l’Accord-cadre de Dakar et les invite à faire preuve de dépassement et d’esprit de conciliation’’.
Les trois pôles politiques mauritaniens, le Front national de défense de la démocratie (FNDD), le Rassemblement des forces démocratique (RFD) et la mouvance du général Mohamed Ould Abdel Aziz, avaient conclu, le 2 juin, après six jours de négociations un accord de sortie de crise, en présence du facilitateur, le chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade.
Aboubacar Demba Cissokho
Source: APS
Dans un communiqué publié jeudi à l’issue d’une réunion tenue à Nouakchott, le Groupe a ‘’pris acte’’ des positions différentes exprimées sur le statut du HCE, dont le Front national pour la démocratie et le développement (FNDD) réclame la dissolution, et les moyens d’assurer la sécurité nationale.
La prochaine réunion de Dakar devrait ‘’pouvoir rapprocher les positions exprimées’’, estime le Groupe de contact qui a en outre recommandé la tenue ‘’en urgence’’ d’une session extraordinaire du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour ‘’examiner la situation en Mauritanie et prendre les mesures appropriées en vue de soutenir la mise en œuvre diligente de l’Accord-cadre’’.
Le Groupe de contact international est constitué de l’Union africaine (UA), l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union européenne (UE), la Ligue des Etats arabes (LEA), l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Il comprend aussi les pays membres africains et membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Burkina Faso, Jamahiriya arabe libyenne, Ouganda, Chine, Etats-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume Uni).
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, qui a quitté Nouakchott jeudi en fin d’après-midi, a rencontré toutes les parties prenantes du jeu politique mauritanien. Mais les discussions ont achoppé sur le refus du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, de signer sa démission avant la dissolution du Haut Conseil d’Etat (HCE), institution qui a provoqué son départ du pouvoir en août dernier.
Le Front national pour la démocratie et le développement (FNDD), dont le parti de Abdallalhi (Pacte national pour la Démocratie et le développement) est membre, souhaite que le HCE soit ramené à ‘’un conseil comme prévu par la Constitution’’, a expliqué au cours d’une conférence de presse Boidiel Ould Houmeid, représentant personnel du président déchu aux négociations.
Ce Conseil souhaité par le FNDD existait et se réunissait ‘’de manière informelle’’ avec comme ‘’membres de droit’’ le Premier ministre, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, a indiqué M. Houmeid. La mouvance dirigée par le général Mohamed Ould Abdel Aziz refuse, elle, d’entériner une quelconque dissolution du HCE.
Le communiqué publié jeudi à l’issue de la réunion du Groupe de contact international indique que celui-ci a ‘’pris note et salué’’ l’engagement des trois pôles d’inscrire toutes leurs actions dans le cadre de l’Accord de Dakar et sa feuille de route visant à un retour à l’ordre constitutionnel.
Les médiateurs ont aussi apprécié les mesures déjà prises dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre de Dakar, ‘’notamment l’élargissement des détenus, l’accord de formation du gouvernement et la désignation du Premier ministre’’.
Ils ont exhorté les pôles politiques mauritaniens à ‘’donner suite à l’espoir suscité au niveau de toutes les couches de la population par l’Accord-cadre de Dakar et les invite à faire preuve de dépassement et d’esprit de conciliation’’.
Les trois pôles politiques mauritaniens, le Front national de défense de la démocratie (FNDD), le Rassemblement des forces démocratique (RFD) et la mouvance du général Mohamed Ould Abdel Aziz, avaient conclu, le 2 juin, après six jours de négociations un accord de sortie de crise, en présence du facilitateur, le chef de l’Etat sénégalais Abdoulaye Wade.
Aboubacar Demba Cissokho
Source: APS