
Deux faits remarquables ont caractérisé cette folle journée dans la vie des Mauritaniens. Le premier est la fin de la réserve que s'imposait Monsieur Messaoud Ould Boulkheir en sa qualité de Président de l'Assemblée Nationale et le deuxième est la proposition de sortie de crise que le Président de la République a présentée dans un discours qu'il n'a pas pu lire et que son Porte parole, Monsieur Ahmed Ould Samba, prononcé à sa place au meeting que le Front a organisé cette après midi à Nouakchott.
Ce sont les bassesses et les humiliations délibérément orientées vers le Président de la République par la Junte et ses affidés, qui ont amené Ould Boulkheir à sortir de sa réserve et à monter au front. C'est la première fois, depuis ce triste 6 août 2008, que le Président de l'Assemblée Nationale s'adresse à la foule dans un meeting. Aucun mal pour le tribun Messaoud à retrouver ses marques. L'incision, la verve et le maniement du verbe feront le reste.
Dans un élan d'indignation sans feinte, Ould Boulkheir commence par s'emporter devant l'outrecuidance, l'impénitence et le manque de savoir vivre de la Junte. Comment, se demande Ould Boulkheir, admettre que l'on demande aux gendarmes d'importuner le Président de la République et d'insister pour lui demander de décliner son identité et de présenter les papiers de son véhicules?
Les putschistes, dira-t-il, on dépassé les limites du convenant. Trop d'humiliations. Trop de mépris adressé au Président de la République, qui est le Président de tous. La situation est grave et le Pays entre les mains d'irresponsables qui le mènent directement vers la guerre civile.
Et au Président Ould Boulkheir de poursuivre: "le Général limogé et le groupe qui le soutient ne pourront jamais gouverner la Mauritanie et ce quelque soit le type de dictature qu'ils nous imposeront. Si vous considérez que le Front ce n'est que 5 personnes, pourquoi avoir peur de laisser entrer dans Nouakchott le cortège du Président?
Ould Boulkheir parlera par la suite du nouveau promu au grade d Général, le chef de la Gendarmerie et membre du "Haut Conseil de l'Etat" pour dire de quelle façon il avait arrosé cette promotion. Une promotion inaugurée par la répression contre le Président de la République.
Dans un trait d'ironie qui lui est propre, Ould Boulkheir mettra en garde Ould Abdel aziz: Ould Cheikh Abdallahi avait nommé deux généraux qui se sont retournés contre lui. Vous, vous venez d'en nommer trois d'un coup...
En fin, Ould Boulkheir se demandera, en s'adressant au Général limogé: "qui a permis à Mohamed Ould Abdel Aziz de parler en notre nom? Nous, élus du peuple, ne lui avons jamais donné mandat pour cela. Le peuple non plus. Alors qui? Le seul dépositaire de la volonté du peuple mauritanien est Monsieur Sidi Mihamed Ould Cheikh Abdallahi, conclura-t-il.
Source: formauritania
Ce sont les bassesses et les humiliations délibérément orientées vers le Président de la République par la Junte et ses affidés, qui ont amené Ould Boulkheir à sortir de sa réserve et à monter au front. C'est la première fois, depuis ce triste 6 août 2008, que le Président de l'Assemblée Nationale s'adresse à la foule dans un meeting. Aucun mal pour le tribun Messaoud à retrouver ses marques. L'incision, la verve et le maniement du verbe feront le reste.
Dans un élan d'indignation sans feinte, Ould Boulkheir commence par s'emporter devant l'outrecuidance, l'impénitence et le manque de savoir vivre de la Junte. Comment, se demande Ould Boulkheir, admettre que l'on demande aux gendarmes d'importuner le Président de la République et d'insister pour lui demander de décliner son identité et de présenter les papiers de son véhicules?
Les putschistes, dira-t-il, on dépassé les limites du convenant. Trop d'humiliations. Trop de mépris adressé au Président de la République, qui est le Président de tous. La situation est grave et le Pays entre les mains d'irresponsables qui le mènent directement vers la guerre civile.
Et au Président Ould Boulkheir de poursuivre: "le Général limogé et le groupe qui le soutient ne pourront jamais gouverner la Mauritanie et ce quelque soit le type de dictature qu'ils nous imposeront. Si vous considérez que le Front ce n'est que 5 personnes, pourquoi avoir peur de laisser entrer dans Nouakchott le cortège du Président?
Ould Boulkheir parlera par la suite du nouveau promu au grade d Général, le chef de la Gendarmerie et membre du "Haut Conseil de l'Etat" pour dire de quelle façon il avait arrosé cette promotion. Une promotion inaugurée par la répression contre le Président de la République.
Dans un trait d'ironie qui lui est propre, Ould Boulkheir mettra en garde Ould Abdel aziz: Ould Cheikh Abdallahi avait nommé deux généraux qui se sont retournés contre lui. Vous, vous venez d'en nommer trois d'un coup...
En fin, Ould Boulkheir se demandera, en s'adressant au Général limogé: "qui a permis à Mohamed Ould Abdel Aziz de parler en notre nom? Nous, élus du peuple, ne lui avons jamais donné mandat pour cela. Le peuple non plus. Alors qui? Le seul dépositaire de la volonté du peuple mauritanien est Monsieur Sidi Mihamed Ould Cheikh Abdallahi, conclura-t-il.
Source: formauritania