
Cette petite histoire que je vais vous livrer m’est arrivée hier seulement à la veille de la fête de l’Aid El Vitr, le jour ou tous les « patrons » ont fermé leurs bureaux mais aussi leurs téléphones pour échapper aux quémandeurs mais aussi pour fuir leurs responsabilités, ce qui pourtant n’a pas été le cas de Messaoud Ould Boulkheir.
Depuis plus d’un mois mon père est malade, j’ai laissé mes enfants à la charge de leur mère quant à moi je m’occupe de mon père (ce qui est tout à fait normale). Vous savez autant que moi que s’occuper d’un malade est synonyme de dépenses, beaucoup de dépenses et un mois de dépenses pour les consultations, analyses et examens médicaux c’est lourd pour un petit fonctionnaire de l’Etat.
Mais je m’en foutais car c’est de mon père qu’il s’agit, je ne fais pas de calcul. Et c’est le mardi 30 septembre donc un jour avant la fête du Fitr que le médecin traitant de mon père me signifie à l’issue du résultat de son échographie qu’il nécessite une intervention chirurgicale urgente à 16heures le même jour.
Le problème c’est qu’on me demande une somme importante dont je ne disposais guère et il était midi déjà ce mardi, je tourne en rond. Cette opération est indispensable mais l’argent est introuvable malgré mes multiples relations amicales et professionnelles.
La sentinelle me fait entrer mais comme le président de l’assemblée était en conclave avec le vice président de son parti, j’ai du attendre quelques minutes dans le salon. En sortant, Khalil Ould Tiyib (vice-président de l’APP) m’appelle par mon nom et me dit répond au président. Je suis entré dans le bureau que Messaoud a aménagé dans sa résidence, il était majestueusement assis seul.
Après les salutations d’usage, il m’invite à m’asseoir. Franchement j’étais très gêné mais aussi déterminé à exposer mon problème et quelque part j’avais peur de ne pas obtenir satisfaction car Messaoud pouvait penser que la maladie de mon père était une simple imagination me permettant d’avoir de l’argent pour la fête et le temps presse car il était 14 heures.
Prenant mon courage à deux mains je raconte tout à Messaoud qui d’un geste rapide, me donne rubis sur ongle la globalité du montant qui m’est demandé pour l’opération de mon père tout en lui souhaitant bonne guérison. A ce moment là j’ai failli lui sauter au cou pour le bouffer de remerciements car personne ne peut imaginer le plaisir que cela m’a fait.
L’homme a agi comme s’il connaissait mon père, ou comme si c’était normal d’agir de la sorte, ou encore comme s’il était là pour les autres. Et pourtant, il pouvait trouver un prétexte pour ne pas le faire vu les circonstances et le moment (crise financière annoncée par l’embargo et la veille de la fête pour un père de famille).
En tout cas, je suis que je ne suis pas le seul bénéficiaire des largesses de Messaoud, (et je sais qu’ils sont nombreux ces bénéficiaires), je lui témoigne de ma reconnaissance pour avoir sauvé mon père.
J e savais que l’homme est un politicien averti, démocrate sevré, leader charismatique de la cause haratine, défenseur infatigable de l’honneur de son pays, homme de principe… J’entendais toujours dire que Messaoud est généreux, désormais j’ai vu qu’il l’est et mieux il se soucie des autres et est très sensibles à leurs problèmes.
Es-sahavi
source : djina via cridem
Depuis plus d’un mois mon père est malade, j’ai laissé mes enfants à la charge de leur mère quant à moi je m’occupe de mon père (ce qui est tout à fait normale). Vous savez autant que moi que s’occuper d’un malade est synonyme de dépenses, beaucoup de dépenses et un mois de dépenses pour les consultations, analyses et examens médicaux c’est lourd pour un petit fonctionnaire de l’Etat.
Mais je m’en foutais car c’est de mon père qu’il s’agit, je ne fais pas de calcul. Et c’est le mardi 30 septembre donc un jour avant la fête du Fitr que le médecin traitant de mon père me signifie à l’issue du résultat de son échographie qu’il nécessite une intervention chirurgicale urgente à 16heures le même jour.
Le problème c’est qu’on me demande une somme importante dont je ne disposais guère et il était midi déjà ce mardi, je tourne en rond. Cette opération est indispensable mais l’argent est introuvable malgré mes multiples relations amicales et professionnelles.
La sentinelle me fait entrer mais comme le président de l’assemblée était en conclave avec le vice président de son parti, j’ai du attendre quelques minutes dans le salon. En sortant, Khalil Ould Tiyib (vice-président de l’APP) m’appelle par mon nom et me dit répond au président. Je suis entré dans le bureau que Messaoud a aménagé dans sa résidence, il était majestueusement assis seul.
Après les salutations d’usage, il m’invite à m’asseoir. Franchement j’étais très gêné mais aussi déterminé à exposer mon problème et quelque part j’avais peur de ne pas obtenir satisfaction car Messaoud pouvait penser que la maladie de mon père était une simple imagination me permettant d’avoir de l’argent pour la fête et le temps presse car il était 14 heures.
Prenant mon courage à deux mains je raconte tout à Messaoud qui d’un geste rapide, me donne rubis sur ongle la globalité du montant qui m’est demandé pour l’opération de mon père tout en lui souhaitant bonne guérison. A ce moment là j’ai failli lui sauter au cou pour le bouffer de remerciements car personne ne peut imaginer le plaisir que cela m’a fait.
L’homme a agi comme s’il connaissait mon père, ou comme si c’était normal d’agir de la sorte, ou encore comme s’il était là pour les autres. Et pourtant, il pouvait trouver un prétexte pour ne pas le faire vu les circonstances et le moment (crise financière annoncée par l’embargo et la veille de la fête pour un père de famille).
En tout cas, je suis que je ne suis pas le seul bénéficiaire des largesses de Messaoud, (et je sais qu’ils sont nombreux ces bénéficiaires), je lui témoigne de ma reconnaissance pour avoir sauvé mon père.
J e savais que l’homme est un politicien averti, démocrate sevré, leader charismatique de la cause haratine, défenseur infatigable de l’honneur de son pays, homme de principe… J’entendais toujours dire que Messaoud est généreux, désormais j’ai vu qu’il l’est et mieux il se soucie des autres et est très sensibles à leurs problèmes.
Es-sahavi
source : djina via cridem