
Trois richissimes hommes d’affaires mauritaniens, en garde à vue depuis jeudi dernier, ont été mis sous mandat de dépôt mercredi soir à la maison d’arrêt de Dar Naim de Nouakchott, a-t-on appris de sources judiciaires.
Les trois hommes, Mohamed Ould Noueiguedh, Chérif Abdallahi et Abdou Maham, sont accusés de "recel de deniers publics détournés, participation au détournement de biens publics et de leur gaspillage, falsification de documents fiscaux", dans le cadre de l’affaire de la Banque Centrale.
Ils sont accusés d’avoir bénéficié entre 2001 et 2005 de transferts illicites de la part de la Banque Centrale de Mauritanie, dirigée à l’époque par Mohamed Lemine Ould Nagi, pour un total de 36 millions d’euros, selon le président mauritanien. L’ ancien gouverneur de la banque a été arrêté il y a un mois.
Les trois hommes d’affaires, en garde à vue à la brigade de la police chargée des crimes économiques, ont été transférés mercredi au palais de justice sous haute surveillance policière, au moment où plusieurs centaines de personnes tentaient de manifester contre leur détention.
Des affrontements ont même éclaté entre les manifestants et la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et quadriller le palais de justice.
"L’affaire des banquiers porte sur 14 milliards d’ouguiya (36 millions d’euros) dont ont profité des individus sans contrepartie et sans présenter aucune prestation aux populations ou à l’Etat et ce montant doit être impérativement remboursé", a affirmé le président mauritanien Mohammed Ould Abdel Aziz.
Le chef de l’Etat, qui intervenait à l’occasion de la Journée de lutte contre la Corruption, s’est dit déterminé à lutter contre la "gabegie", la "corruption" et les "prévaricateurs", afin d’ éliminer les mauvaises pratiques qui ont "terni la réputation du pays et dévasté son économie".
La journée a été marquée par une marche de soutien organisée par le parti au pouvoir UPR, à laquelle avaient pris part plusieurs centaines de sympathisants de ce parti.
"Nous allons mettre en oeuvre tous les moyens pour lutter contre la gabegie et la corruption", a réitéré le président mauritanien, rejetant les critiques de l’opposition qui juge que les poursuites sont sélectives.
Source: Xinhua
Les trois hommes, Mohamed Ould Noueiguedh, Chérif Abdallahi et Abdou Maham, sont accusés de "recel de deniers publics détournés, participation au détournement de biens publics et de leur gaspillage, falsification de documents fiscaux", dans le cadre de l’affaire de la Banque Centrale.
Ils sont accusés d’avoir bénéficié entre 2001 et 2005 de transferts illicites de la part de la Banque Centrale de Mauritanie, dirigée à l’époque par Mohamed Lemine Ould Nagi, pour un total de 36 millions d’euros, selon le président mauritanien. L’ ancien gouverneur de la banque a été arrêté il y a un mois.
Les trois hommes d’affaires, en garde à vue à la brigade de la police chargée des crimes économiques, ont été transférés mercredi au palais de justice sous haute surveillance policière, au moment où plusieurs centaines de personnes tentaient de manifester contre leur détention.
Des affrontements ont même éclaté entre les manifestants et la police qui a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule et quadriller le palais de justice.
"L’affaire des banquiers porte sur 14 milliards d’ouguiya (36 millions d’euros) dont ont profité des individus sans contrepartie et sans présenter aucune prestation aux populations ou à l’Etat et ce montant doit être impérativement remboursé", a affirmé le président mauritanien Mohammed Ould Abdel Aziz.
Le chef de l’Etat, qui intervenait à l’occasion de la Journée de lutte contre la Corruption, s’est dit déterminé à lutter contre la "gabegie", la "corruption" et les "prévaricateurs", afin d’ éliminer les mauvaises pratiques qui ont "terni la réputation du pays et dévasté son économie".
La journée a été marquée par une marche de soutien organisée par le parti au pouvoir UPR, à laquelle avaient pris part plusieurs centaines de sympathisants de ce parti.
"Nous allons mettre en oeuvre tous les moyens pour lutter contre la gabegie et la corruption", a réitéré le président mauritanien, rejetant les critiques de l’opposition qui juge que les poursuites sont sélectives.
Source: Xinhua