
L'ancien président mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, renversé par un coup d'Etat militaire le 6 août dernier et en résidence surveillée dans son village de Lemden (250 kilomètres au sud-est de Nouakchott) depuis le 13 novembre, devrait être libéré au plus tard le 24 décembre prochain, selon un document lu samedi par la PANA.
L'information n'a pas encore été confirmée par une source officielle, mais la libération du président déchu serait un engagement du chef de la junte au pouvoir, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, à l’occasion d’une mission de haut niveau de la communauté internationale.
Cette mission, qui a séjourné dans le pays les 6 et 7 décembre, était composée de représentants de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la Ligue Arabe, de l’Organisation de la Conférence Islamique et des Nations Unies.
Elle avait rencontré le chef de la junte au pouvoir et le président déchu dans le cadre des efforts de recherche d’une solution de sortie de la crise politique et institutionnelle qui prévaut en Mauritanie depuis plusieurs mois et dont le point d’orgue a été le coup d’Etat militaire du 6 août 2008.
La communauté internationale continue à suivre attentivement l’évolution de la crise en Mauritanie et confirme l’intention des différentes organisations "de tirer les conclusions de l’impasse persistante et de prendre les mesures appropriées".
La communauté internationale, rappelle-t-on, a condamné le coup d’Etat du 6 août et exige un retour à l’ordre constitutionnel, menaçant la Mauritanie de sanctions.
PANA