
On aimerait bien savoir ce que les organisations internationales des droits de l’homme pensent du nommé Moustapha Touré, président d’une obscure organisation des droits de l’Homme (introuvable dans le Web), pompeusement dénommée OIDH (organisation internationale des droits de l’homme) et qu’on pourrait bien appeler chez nous «une ONG cartable ».
Ont-elles bien entendu ses déclarations à Nouakchott ? L’approuvent-elles ? Ce que Moustapha Touré a, en tout cas, déclaré ici en Mauritanie engage directement la crédibilité des véritables défenseurs des droits de l’Homme dans le monde.
Il y va surtout de la crédibilité des Mauritaniens, qui ne doivent plus accepter de servir de risée à tous les chasseurs de prime qui défilent chez eux et s’engraissent sur leur misère.
Malheureusement, beaucoup de Moustapha Touré continueront à arpenter les allées de la Présidence, à faire plaisir à une junte à la recherche éperdue de la moindre parcelle de reconnaissance en se faisant raconter ce qu’elle veut entendre, avant de vider nos caisses, jouir impunément de nos bolides, de nos hôtels de luxe et de nos filles, puis rire sous cape une fois chez eux.
En effet, juste après une entrevue que lui a accordée le général Mohamed Ould Abdel Aziz, Touré s’est planté devant les caméras de la télévision de Mauritanie pour avancer des insanités du genre «on nous a fait croire que les droits de l’homme sont bafoués ici, on nous a fait croire qu’il y a eu un coup d’Etat en Mauritanie, alors que nous venons de constater que c’est archi faux, il n’y a pas eu coup d’Etat » Mais de qui se moque-t-il, ce Moustapha Touré.
Le ridicule, même ceux qu’il croyait encenser, l’ont senti avec gêne. La décence aurait dicté à Moustapha Touré de profiter des quelques subsides que les détenteurs actuels du pouvoir ont bien voulu lui offrir et disparaître de la circulation.
Mais non, hier encore, Touré se pavanait joyeusement dans les rues de Nouakchott, roulant dans une luxueuse Tout Terrain noire climatisée et non immatriculée, mise gracieusement à sa disposition, riant à se fendre le gosier en compagnie de trois jeunes filles.
Nous l’avons rencontré hier, mardi 14 octobre par pur hasard au siège de la Compagnie Mauritanie Airways, où il venait sans doute récupérer son ticket de voyage, après son fructueux séjour «au pays des benêts ». Cette image a fouetté notre orgueil et nous n’avons pas pu nous empêcher de penser.
«Voilà un Monsieur qui n’a même pas accès au bureau d’un simple chef de service chez lui, un parfait inconnu dans son pays, devenu en l’espace de quelques jours la coqueluche des médias d’Etat en Mauritanie ; un parfait citoyen africain Lambda reçu par nos plus hautes autorités à la Présidence et qui, contre un discours dithyrambique, voit les faveurs de la République s’ouvrir à ses pieds. Il va renter chez lui et raconter à ses amis comment il a roulé les Nars ».
Evidemment, cela va nourrir les ambitions d’autres Moustapha Touré dans cette Afrique pleine d’ONG cartables sans le sou et qui vont se ruer ici pour nous plumer à peu de frais.
Ainsi, après avoir débité ses farandoles, Touré a continué à jouir des faveurs du Prince jusqu’à la lie. Les mots manquent pour décrire la nausée ressentie face à une telle immoralité. Non content de se couvrir de dérision, Touré enfonce le clou en soutenant «quand il y a un coup d’Etat dans un pays, il y a au moins des prisonniers politiques »
Et le président renversé, détenu depuis le 6 août dernier ! Et le premier ministre en résidence surveillée ! Ils sont en villégiature ? Les marches pacifiques organisées par des partis et des syndicats nationaux, réprimés avec la plus grande sauvagerie ? Elles se sont passées dans une autre planète ?
Jamais compromission n’a été aussi claire que celle dans laquelle s’est plaisamment enfoncé Touré Moustapha. Cet homme mérite-t-il, après tant de forfaitures, une quelconque crédibilité ?
C.A
cheikhou
source : L'Authentique (Mauritanie)
Ont-elles bien entendu ses déclarations à Nouakchott ? L’approuvent-elles ? Ce que Moustapha Touré a, en tout cas, déclaré ici en Mauritanie engage directement la crédibilité des véritables défenseurs des droits de l’Homme dans le monde.
Il y va surtout de la crédibilité des Mauritaniens, qui ne doivent plus accepter de servir de risée à tous les chasseurs de prime qui défilent chez eux et s’engraissent sur leur misère.
Malheureusement, beaucoup de Moustapha Touré continueront à arpenter les allées de la Présidence, à faire plaisir à une junte à la recherche éperdue de la moindre parcelle de reconnaissance en se faisant raconter ce qu’elle veut entendre, avant de vider nos caisses, jouir impunément de nos bolides, de nos hôtels de luxe et de nos filles, puis rire sous cape une fois chez eux.
En effet, juste après une entrevue que lui a accordée le général Mohamed Ould Abdel Aziz, Touré s’est planté devant les caméras de la télévision de Mauritanie pour avancer des insanités du genre «on nous a fait croire que les droits de l’homme sont bafoués ici, on nous a fait croire qu’il y a eu un coup d’Etat en Mauritanie, alors que nous venons de constater que c’est archi faux, il n’y a pas eu coup d’Etat » Mais de qui se moque-t-il, ce Moustapha Touré.
Le ridicule, même ceux qu’il croyait encenser, l’ont senti avec gêne. La décence aurait dicté à Moustapha Touré de profiter des quelques subsides que les détenteurs actuels du pouvoir ont bien voulu lui offrir et disparaître de la circulation.
Mais non, hier encore, Touré se pavanait joyeusement dans les rues de Nouakchott, roulant dans une luxueuse Tout Terrain noire climatisée et non immatriculée, mise gracieusement à sa disposition, riant à se fendre le gosier en compagnie de trois jeunes filles.
Nous l’avons rencontré hier, mardi 14 octobre par pur hasard au siège de la Compagnie Mauritanie Airways, où il venait sans doute récupérer son ticket de voyage, après son fructueux séjour «au pays des benêts ». Cette image a fouetté notre orgueil et nous n’avons pas pu nous empêcher de penser.
«Voilà un Monsieur qui n’a même pas accès au bureau d’un simple chef de service chez lui, un parfait inconnu dans son pays, devenu en l’espace de quelques jours la coqueluche des médias d’Etat en Mauritanie ; un parfait citoyen africain Lambda reçu par nos plus hautes autorités à la Présidence et qui, contre un discours dithyrambique, voit les faveurs de la République s’ouvrir à ses pieds. Il va renter chez lui et raconter à ses amis comment il a roulé les Nars ».
Evidemment, cela va nourrir les ambitions d’autres Moustapha Touré dans cette Afrique pleine d’ONG cartables sans le sou et qui vont se ruer ici pour nous plumer à peu de frais.
Ainsi, après avoir débité ses farandoles, Touré a continué à jouir des faveurs du Prince jusqu’à la lie. Les mots manquent pour décrire la nausée ressentie face à une telle immoralité. Non content de se couvrir de dérision, Touré enfonce le clou en soutenant «quand il y a un coup d’Etat dans un pays, il y a au moins des prisonniers politiques »
Et le président renversé, détenu depuis le 6 août dernier ! Et le premier ministre en résidence surveillée ! Ils sont en villégiature ? Les marches pacifiques organisées par des partis et des syndicats nationaux, réprimés avec la plus grande sauvagerie ? Elles se sont passées dans une autre planète ?
Jamais compromission n’a été aussi claire que celle dans laquelle s’est plaisamment enfoncé Touré Moustapha. Cet homme mérite-t-il, après tant de forfaitures, une quelconque crédibilité ?
C.A
cheikhou
source : L'Authentique (Mauritanie)