Une partisane du président Robert Mugabe
À une semaine du deuxième tour des élections présidentielles, la violence politique a gagné toutes les régions du Zimbabwe. Il apparaît de plus en plus évident que cette élection ne pourra pas être juste et libre.
Vendredi, le président Robert Mugabe a déclaré que seul Dieu pouvait lui retirer le pouvoir. Âgé de 84 ans, le plus vieux chef d'État en Afrique a également fait référence, par cette déclaration, à l'ancienne puissance coloniale britannique.
Lors d'une tournée à Bulawayo, la deuxième ville du pays, le président a affiché son mépris pour l'issue du scrutin qui doit l'opposer à Morgan Tsvangirai, le chef du Mouvement pour le changement démocratique.
L'opposition
Le candidat de l'opposition, Morgan Tsvangirai, a demandé vendredi à ses compatriotes de faire preuve d'espoir et de courage malgré la violence dont il incombe la responsabilité aux forces gouvernementales.
Toutefois, par rapport aux menaces de guerre civile brandies par le président actuel, l'opposition a commencé à douter de l'utilité de participer à l'élection du 27 juin.
Dans une lettre ouverte publiée vendredi matin, Morgan Tsvangirai s'était pourtant dit déterminé à participer au scrutin. Il a appelé la population à se mobiliser malgré la répression.
Réactions internationales
Alors qu'à l'ONU les Américains ont appelé à une action, les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont adopté une déclaration qui menace le Zimbabwe de sanctions supplémentaires.
L'Union européenne impose déjà des sanctions au Zimbabwe comme un embargo sur les armes, le gel des avoirs des principaux dirigeants et des interdictions de séjour.
La Grande-Bretagne a insisté pour obtenir cette nouvelle déclaration qui menace de mesures supplémentaires, sans les définir, les responsables des violences qui secouent le pays à une semaine des élections présidentielles.
Mercredi dernier, le premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré que la tenue d'un scrutin libre et équitable n'était pas possible dans les conditions actuelles.
L'union européenne déplore que ses observateurs d'élections n'aient pas été acceptés. Malgré tout, elle espère que les 400 observateurs de la communauté de développement de l'Afrique australe pourront faire leur travail.
___________________
Source: Radio Canada
(M) avomm
Vendredi, le président Robert Mugabe a déclaré que seul Dieu pouvait lui retirer le pouvoir. Âgé de 84 ans, le plus vieux chef d'État en Afrique a également fait référence, par cette déclaration, à l'ancienne puissance coloniale britannique.
Lors d'une tournée à Bulawayo, la deuxième ville du pays, le président a affiché son mépris pour l'issue du scrutin qui doit l'opposer à Morgan Tsvangirai, le chef du Mouvement pour le changement démocratique.
L'opposition
Le candidat de l'opposition, Morgan Tsvangirai, a demandé vendredi à ses compatriotes de faire preuve d'espoir et de courage malgré la violence dont il incombe la responsabilité aux forces gouvernementales.
Toutefois, par rapport aux menaces de guerre civile brandies par le président actuel, l'opposition a commencé à douter de l'utilité de participer à l'élection du 27 juin.
Dans une lettre ouverte publiée vendredi matin, Morgan Tsvangirai s'était pourtant dit déterminé à participer au scrutin. Il a appelé la population à se mobiliser malgré la répression.
Réactions internationales
Alors qu'à l'ONU les Américains ont appelé à une action, les dirigeants de l'Union européenne réunis à Bruxelles ont adopté une déclaration qui menace le Zimbabwe de sanctions supplémentaires.
L'Union européenne impose déjà des sanctions au Zimbabwe comme un embargo sur les armes, le gel des avoirs des principaux dirigeants et des interdictions de séjour.
La Grande-Bretagne a insisté pour obtenir cette nouvelle déclaration qui menace de mesures supplémentaires, sans les définir, les responsables des violences qui secouent le pays à une semaine des élections présidentielles.
Mercredi dernier, le premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré que la tenue d'un scrutin libre et équitable n'était pas possible dans les conditions actuelles.
L'union européenne déplore que ses observateurs d'élections n'aient pas été acceptés. Malgré tout, elle espère que les 400 observateurs de la communauté de développement de l'Afrique australe pourront faire leur travail.
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Source: Radio Canada
(M) avomm