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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

(....)Nouakchott n’a rien à voir avec les autres villes d’Afrique où nous sommes passés depuis le début de la tournée.


(....)Nouakchott n’a rien à voir avec les autres villes d’Afrique où nous sommes passés depuis le début de la tournée.
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Parfum d’Atlantique : Nouakchott, Saint-Louis et Dakar

Après Kumasi, au Ghana, on a pris l’avion pour la Mauritanie. À l’arrivée, on a un peu galéré : les gens du Centre culturel français (CCF) croyaient qu’on serait là à 23 heures, mais on a atterri à 13 heures. On ne connaissait personne là-bas. Heureusement, des gens qui travaillent chez Air France nous ont aidés mais on a attendu plusieurs heures à l’aéroport…

Nouakchott n’a rien à voir avec les autres villes d’Afrique où nous sommes passés depuis le début de la tournée. C’est une ville qui s’est construite dans le désert. Tout est caché, tu ne peux pas trouver un restaurant facilement. Il n’y a pas de panneaux. C’est la première fois aussi qu’on se trouvait dans un pays musulman. Avec mes musiciens, on était surpris de voir les gens prier partout, même dans la rue. Pour le concert, tout s’est bien passé et il y avait beaucoup de monde. Pour aller à Saint-Louis, au Sénégal, on a fait cinq heures de voiture, avec pas mal de routes secondaires qui sont mauvaises. Le paysage ? Le désert. Du sable. C’est bien de voir ça en réalité, de voir comment les gens du désert sont habillés, de voir des animaux comme les chameaux.

A Saint-Louis, tout a changé. C’est une ville d’Afrique où tu as envie de rester : il ne fait pas trop chaud, il y a de l’air, tu peux trouver tout ce que tu veux à manger. Avec les Sénégalais, pas de problèmes, sauf quand tu te fais embêter par les vendeurs de bijoux qui te suivent et les jeunes qui te demandent de l’argent. Le lendemain du concert à l’Institut français, on a pris la route pour Dakar. Normalement, le trajet dure deux heures et demi mais en réalité, il faut compter cinq heures.

Dakar, c’est une capitale. Comme partout : des embouteillages énormes, beaucoup de monde. Il fait chaud, humide. Au Sénégal, à la radio et à la télé, tu n’entends pas de musique européenne ou américaine. Non. Il n’y a que du mbalax, comme on l’a remarqué ! A notre concert, il y avait environ 400 personnes. Le son était très bon au théâtre de verdure. La veille, on était invités à une fête au bord de la mer. Ismaël Lo, le chanteur, était là. On a parlé ensemble, il nous a encouragés et nous a dit qu’il avait de bons souvenirs de Madagascar où il est venu jouer.

Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)

Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)

source:rfi.fr
Samedi 24 Octobre 2009 - 14:02
Samedi 24 Octobre 2009 - 14:09
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