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Parfum d’Atlantique : Nouakchott, Saint-Louis et Dakar
Après Kumasi, au Ghana, on a pris l’avion pour la Mauritanie. À l’arrivée, on a un peu galéré : les gens du Centre culturel français (CCF) croyaient qu’on serait là à 23 heures, mais on a atterri à 13 heures. On ne connaissait personne là-bas. Heureusement, des gens qui travaillent chez Air France nous ont aidés mais on a attendu plusieurs heures à l’aéroport…
Nouakchott n’a rien à voir avec les autres villes d’Afrique où nous sommes passés depuis le début de la tournée. C’est une ville qui s’est construite dans le désert. Tout est caché, tu ne peux pas trouver un restaurant facilement. Il n’y a pas de panneaux. C’est la première fois aussi qu’on se trouvait dans un pays musulman. Avec mes musiciens, on était surpris de voir les gens prier partout, même dans la rue. Pour le concert, tout s’est bien passé et il y avait beaucoup de monde. Pour aller à Saint-Louis, au Sénégal, on a fait cinq heures de voiture, avec pas mal de routes secondaires qui sont mauvaises. Le paysage ? Le désert. Du sable. C’est bien de voir ça en réalité, de voir comment les gens du désert sont habillés, de voir des animaux comme les chameaux.
A Saint-Louis, tout a changé. C’est une ville d’Afrique où tu as envie de rester : il ne fait pas trop chaud, il y a de l’air, tu peux trouver tout ce que tu veux à manger. Avec les Sénégalais, pas de problèmes, sauf quand tu te fais embêter par les vendeurs de bijoux qui te suivent et les jeunes qui te demandent de l’argent. Le lendemain du concert à l’Institut français, on a pris la route pour Dakar. Normalement, le trajet dure deux heures et demi mais en réalité, il faut compter cinq heures.
Dakar, c’est une capitale. Comme partout : des embouteillages énormes, beaucoup de monde. Il fait chaud, humide. Au Sénégal, à la radio et à la télé, tu n’entends pas de musique européenne ou américaine. Non. Il n’y a que du mbalax, comme on l’a remarqué ! A notre concert, il y avait environ 400 personnes. Le son était très bon au théâtre de verdure. La veille, on était invités à une fête au bord de la mer. Ismaël Lo, le chanteur, était là. On a parlé ensemble, il nous a encouragés et nous a dit qu’il avait de bons souvenirs de Madagascar où il est venu jouer.
Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
source:rfi.fr
Parfum d’Atlantique : Nouakchott, Saint-Louis et Dakar
Après Kumasi, au Ghana, on a pris l’avion pour la Mauritanie. À l’arrivée, on a un peu galéré : les gens du Centre culturel français (CCF) croyaient qu’on serait là à 23 heures, mais on a atterri à 13 heures. On ne connaissait personne là-bas. Heureusement, des gens qui travaillent chez Air France nous ont aidés mais on a attendu plusieurs heures à l’aéroport…
Nouakchott n’a rien à voir avec les autres villes d’Afrique où nous sommes passés depuis le début de la tournée. C’est une ville qui s’est construite dans le désert. Tout est caché, tu ne peux pas trouver un restaurant facilement. Il n’y a pas de panneaux. C’est la première fois aussi qu’on se trouvait dans un pays musulman. Avec mes musiciens, on était surpris de voir les gens prier partout, même dans la rue. Pour le concert, tout s’est bien passé et il y avait beaucoup de monde. Pour aller à Saint-Louis, au Sénégal, on a fait cinq heures de voiture, avec pas mal de routes secondaires qui sont mauvaises. Le paysage ? Le désert. Du sable. C’est bien de voir ça en réalité, de voir comment les gens du désert sont habillés, de voir des animaux comme les chameaux.
A Saint-Louis, tout a changé. C’est une ville d’Afrique où tu as envie de rester : il ne fait pas trop chaud, il y a de l’air, tu peux trouver tout ce que tu veux à manger. Avec les Sénégalais, pas de problèmes, sauf quand tu te fais embêter par les vendeurs de bijoux qui te suivent et les jeunes qui te demandent de l’argent. Le lendemain du concert à l’Institut français, on a pris la route pour Dakar. Normalement, le trajet dure deux heures et demi mais en réalité, il faut compter cinq heures.
Dakar, c’est une capitale. Comme partout : des embouteillages énormes, beaucoup de monde. Il fait chaud, humide. Au Sénégal, à la radio et à la télé, tu n’entends pas de musique européenne ou américaine. Non. Il n’y a que du mbalax, comme on l’a remarqué ! A notre concert, il y avait environ 400 personnes. Le son était très bon au théâtre de verdure. La veille, on était invités à une fête au bord de la mer. Ismaël Lo, le chanteur, était là. On a parlé ensemble, il nous a encouragés et nous a dit qu’il avait de bons souvenirs de Madagascar où il est venu jouer.
Amin’ny manaraka indray ê ! (à la prochaine !)
Théo Rakotovao (avec Bertrand Lavaine)
source:rfi.fr