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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Orléans, du Pôle Emploi au centre de rétention:c’est l’expérience vécue par Dah, un demandeur d’emploi Mauritanien vivant à Orléans

IMMIGRATION. (Article paru dans le quotidien Libération du 25 août 2009). Répondre à une convocation d’une agence Pôle Emploi peut conduire en centre de rétention. C’est l’expérience vécue par Dah, un demandeur d’emploi Mauritanien vivant à Orléans (Loiret), comme l’a révélé mercredi le Canard enchaîné. Convoqué pour une simple actualisation de son dossier, il s’est fait accueillir par des policiers, menotter et transférer au centre de rétention de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le parfait guet-apens.


Orléans, du Pôle Emploi au centre de rétention:c’est l’expérience vécue par Dah, un demandeur d’emploi Mauritanien vivant à Orléans
Si la dénonciation d’un sans papiers par une agence du Pôle Emploi passe mal auprès des syndicats et associations humanitaires locales, cet exemple d’étroite collaboration entre un service de l’état et la police n’est pourtant pas un cas isolé. «En Rhône-Alpes, il y a deux ans, un agent de l’Anpe avait convoqué, à la demande de sa hiérarchie, un demandeur d’emploi sans papiers», raconte Véronique Legrand, syndicaliste (FNU) au Pôle Emploi du Loiret. «Le jour du rendez-vous, la police de l’air et des frontières était présente. Après cet épisode, nous avons décidé de créer le Réseau éducation, formation et insertion (REFI-ndlr) pour dénoncer le dévoiement de nos missions». Si ces militants montrent du doigt ce qu’ils considèrent comme une forme élaborée de «délation», la démarche de l’agence orléanaise Pôle Emploi semble très différente. «On lui a tout simplement tendu un piège», tranche Damien Nantes, cadre national de la Cimade. «Cette démarche rentre dans la politique de chasse aux étrangers, même si les pouvoirs publics réfutent ce terme». Pour Véronique Legrand, rien de surprenant à ce dérapage. Selon elle, «les décrets successifs incitant à la délation, dont celui d’octobre 2007», alimentent une politique interne offensive à l’encontre des sans papiers.
Contactée par Libération, la direction régionale du Pôle Emploi prend cette affaire de haut, pour finalement botter en touche. Elle dit «ne pas vouloir commenter les cas particuliers». Une manière habile de contourner la difficulté de justifier la présence de policiers le jour de la convocation du demandeur d’emploi mauritanien. Elle s’appuie également sur des textes de loi obligeant les agents à vérifier les pièces d’identité des détenteurs de permis de séjour. Et s’auto congratule de ne pas avoir, au final, «porté plainte», puisque Dah n’aura jamais perçu la moindre indemnité. Lui qui a pourtant cotisé cinq années durant. «Ce qui est troublant c’est qu’il ait été arrêté quelques jours seulement avant son passage aux prud’hommes pour licenciement abusif. Son ancien employeur l’avait licencié pour avoir volé trois bonbons dans un sac posé sur un bureau de l’entreprise qu’il nettoyait…».
Malheureusement pour le zèle militant du Pôle Emploi d’Orléans, bon nombre de Mauritaniens font partie des «ni-ni». Ni régularisables, et surtout ni expulsables, leur ambassade se refusant à délivrer les précieux laisser passer nécessaires à leur expulsion. C’est peut-être cet état de fait et les conditions douteuses de l’interpellation qui ont conduit le juge des libertés à prononcer sa libération quelques jours seulement après son placement en centre de rétention.

Mourad Guichard
(photo: Eric Gaillard/Reuters)
via flamnet.net
Mercredi 26 Août 2009 - 13:15
Mercredi 26 Août 2009 - 13:18
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