
Le marché de Podor est aujourd’hui riche en poissons d’eau douce. Le fleuve Sénégal et ses marigots alimentent désormais les marchés hebdomadaires et ceux des grandes villes par des poissons que l’on ne voyait que rarement. Même s’il n’est pas à la portée de toute les bourses, le capitaine où le thiof du fleuve appelé en pulaar « soupèré », est régulier dans les captures de même que le « bilick » , un poisson chat savoureux et malheureusement trop riche en graisses. De même que de gros poissons qui pèsent une trentaine de kilos, pour le grand bonheur des consommateurs qui voyaient leur marché inondé de « yabooyes » congelés ayant séjourné pendant des semaines dans des camions frigorifiques et qui coûtent 250 f Cfa l’unité.
Il est vrai que certaines espèces vivant en eau douce ont pendant longtemps été négligées, souligne un rapport du mois de novembre 2009 de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), basée en Suisse, qui les voyait « menacées » de disparition, mais ce retour en force des espèces fluviales pousse à l’optimisme. Alors que les barrages de Diama et Manantali ont été pendant des décennies, dans le collimateur des riverains qui leur imputaient la raréfaction de nos poissons, dont certains ont simplement disparu à l’image du fameux « xaab », ou « gajal », un poison dans une coquille qu’il faut griller pour le consommer. Actuellement, ce poisson ne se trouve qu’au Lac de Guièrs et en faibles quantités.
Amadou D. NIANG
Source : le soleil
Il est vrai que certaines espèces vivant en eau douce ont pendant longtemps été négligées, souligne un rapport du mois de novembre 2009 de l’Union Mondiale pour la Nature (UICN), basée en Suisse, qui les voyait « menacées » de disparition, mais ce retour en force des espèces fluviales pousse à l’optimisme. Alors que les barrages de Diama et Manantali ont été pendant des décennies, dans le collimateur des riverains qui leur imputaient la raréfaction de nos poissons, dont certains ont simplement disparu à l’image du fameux « xaab », ou « gajal », un poison dans une coquille qu’il faut griller pour le consommer. Actuellement, ce poisson ne se trouve qu’au Lac de Guièrs et en faibles quantités.
Amadou D. NIANG
Source : le soleil