La classe politique et les Mauritaniens en général restent dans l’attente près de 48 heures après le dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement du Premier ministre Yahya ould Ahmed Waghef.
Cette fronde est menée par 39 députés du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADIL), principale formation de la majorité présidentielle.
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est rentré mardi soir de Charm el-Cheikh (Egypte) où il a participé au sommet de l’Union africaine (UA), lundi et mardi, mais n’a fait aucune déclaration publique sur le sujet.
Le Premier ministre, Yahya ould Ahmed Waghef, dont le gouvernement est contesté, n’a fait non plus de déclaration.
Selon l’article 74 de la constitution mauritanienne, "le vote de la motion de censure ne peut avoir lieu que quarante-huit heures (48 heures) après le dépôt de la question de confiance ou de la motion de censure".
Kane Hamidou Baba, député, vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) précise à la PANA que le vote devrait intervenir samedi prochain, conformément au règlement intérieur de la Chambre basse.
Pour renverser le gouvernement, la motion de censure doit recueillir 48 voix, c'est-à-dire l’approbation de la majorité simple des députés à l’Assemblée nationale, au nombre de 95.
Ainsi, en cas de vote, les contestataires devraient largement atteindre le nombre de voix requis avec le soutien de l’opposition également décidée à faire tomber un gouvernement qu'ils jugent "incapable" à faire face aux situations économiques difficiles du pays.
Le président de la République dispose du pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale. Une option qui entraînerait l’organisation de nouvelles élections législatives, le gouvernement actuel assurant l’expédition des affaires courantes.
Nouakchott - 02/07/2008
Pana
(M) avomm
Cette fronde est menée par 39 députés du Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD-ADIL), principale formation de la majorité présidentielle.
Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi est rentré mardi soir de Charm el-Cheikh (Egypte) où il a participé au sommet de l’Union africaine (UA), lundi et mardi, mais n’a fait aucune déclaration publique sur le sujet.
Le Premier ministre, Yahya ould Ahmed Waghef, dont le gouvernement est contesté, n’a fait non plus de déclaration.
Selon l’article 74 de la constitution mauritanienne, "le vote de la motion de censure ne peut avoir lieu que quarante-huit heures (48 heures) après le dépôt de la question de confiance ou de la motion de censure".
Kane Hamidou Baba, député, vice-président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD, opposition) précise à la PANA que le vote devrait intervenir samedi prochain, conformément au règlement intérieur de la Chambre basse.
Pour renverser le gouvernement, la motion de censure doit recueillir 48 voix, c'est-à-dire l’approbation de la majorité simple des députés à l’Assemblée nationale, au nombre de 95.
Ainsi, en cas de vote, les contestataires devraient largement atteindre le nombre de voix requis avec le soutien de l’opposition également décidée à faire tomber un gouvernement qu'ils jugent "incapable" à faire face aux situations économiques difficiles du pays.
Le président de la République dispose du pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale. Une option qui entraînerait l’organisation de nouvelles élections législatives, le gouvernement actuel assurant l’expédition des affaires courantes.
Nouakchott - 02/07/2008
Pana
(M) avomm