
La tolérance zéro en matière de lutte contre la gabegie procède d’une prise de conscience du Président de la République, avant et pendant la dernière campagne présidentielle au cours de laquelle, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, en sillonnant tous les coins et recoins de la Mauritanie, a dit toute sa détermination à rompre avec la culture des excès.
Ce discours que nous avons galvaudé dans nos différents meetings et autres réunions et dont certains dépensaient du feu et de l’éloquence sur l’ancien régime, semble aujourd’hui échapper à une certaine opposition en mal de cohérence et de positionnement. On ne peut pas aimer une chose et son contraire en même temps et sous le même rapport.
Un crime est un crime, il n’y a pas une autre appellation.
Se peut-il que des progressistes prennent l’initiative de la bataille de l’opinion avec comme seul argument, le règlement de comptes, pour des affaires aussi loufoques de détournements de deniers publics? C’est scandaleux !
Face aux atermoiements immoraux d’une certaine opposition, la Mauritanie d’en bas, celle des travailleurs honnêtes , des ménages modestes et des couches défavorisées de la société, peine à se nourrir, à se soigner, à se loger, à s’éduquer et à gagner dignement sa vie par le travail décent.
Nul n’a le droit de se dérober face à cette situation créée par les autres; aucun patriote honnête ne peut échapper à ce constat patent : le régime sanguinaire de Maouwiya Ould Sid Ahmed Taya a commis, après le crime de sang, un crime économique.
La recherche de solution consensuelle avec les victimes des années de plomb pour cicatriser les plaies béantes léguées par le régime déchu, demeure une tâche noble mais parsemée d’embûches, car tout le monde n’a pas intérêt au règlement de ce dossier.
A ce sujet, le Président de la République a posé des actes concrets qui touchent au quotidien des veuves afin d’alléger leurs souffrances. Des concertations sont en cours pour aider les orphelins et les rescapés militaires et civils des pogroms.
Le Président de la République, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a pris sur lui, à son actif, la responsabilité historique d’entendre et d’organiser une réponse à la demande de justice des mauritaniennes et des mauritaniens.
Les combats stériles, les coups bas, les traquenards, les piéges à rat, la haine, l’adversité féroce, les intrigues, les complots et les manœuvres sordides ne peuvent aucunement constituer une réponse forte à la soif de justice économique de notre peuple.
Outre la mise en place d’un Comité Interministériel sur les mesures relatives à la rationalisation des dépenses de l’Etat en matière de logement et de transports, il existe une réelle nécessité d’assainissement de notre économie nationale qui a subi ces dernières années de sérieux coups de boutoirs.
Le peuple mauritanien a toujours été tenu à l’écart et son droit à l’information bafoué, dans des affaires aussi sombres que nauséabondes comme celles de la raffinerie de Nouadhibou, la création artificielle de la monnaie qui s’élève à plus de 130 milliards, considérés comme dettes de l’Etat remboursables sur 40 ans avec un différé de 10 ans , l’affaire de Woodside et sa revente pour laquelle un ministre du CMJD avait été inculpé, l’affaire des cachets imités de la direction des Impôts et des Douanes, dont ne sait même pas combien de temps cela a-t-il duré et quel en est le manque à gagner pour l’Etat ; last but not the least, l’affaire du crédit agricole pillé systématiquement par les apparatchiks du système Taya.
Et dans ce nouveau scandale de la BCM, on ne parle pas des sociétés fictives, des fameuses « privatisations » et des largesses obtenues par leurs bénéficiaires. Le régime déchu et ses suppôts ont mis le pays à sac. C’est une évidence.
La mise en place d’une Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) procède de la politique préventive visant à mettre sur pied des mécanismes plus pérennes en matière de bonne gouvernance qui devraient désormais dépolitiser le débat.
Cette structure indépendante et autonome pourrait soumettre très rapidement à nos deux chambres (le parlement et le sénat) une proposition de loi sur l’enrichissement illicite, partant briser le mythe des intouchables et nous éviter des situations similaires connues par des pays comme la Grèce où « personne ne paie ses impôts et où tout le monde détourne ».
Ce compromis représente un trait déterminant et essentiel de la Refondation proposée par le M.P.R. (Mouvement Pour la Refondation). Etant une alternative à l’anarchie, ce compromis perd sa nature s’il ne mène pas à la paix. Et la paix ne signifie pas seulement l’absence de conflit. La paix est le fruit de la justice.
Kane Saidou, Consultant
Co-Fondateur du Mouvement Pour la Refondation (M.P.R.)
Membre du Comité Exécutif Provisoire (C.E.P)
Président de la Commission Nationale d’Organisation
Source: CRIDEM
Ce discours que nous avons galvaudé dans nos différents meetings et autres réunions et dont certains dépensaient du feu et de l’éloquence sur l’ancien régime, semble aujourd’hui échapper à une certaine opposition en mal de cohérence et de positionnement. On ne peut pas aimer une chose et son contraire en même temps et sous le même rapport.
Un crime est un crime, il n’y a pas une autre appellation.
Se peut-il que des progressistes prennent l’initiative de la bataille de l’opinion avec comme seul argument, le règlement de comptes, pour des affaires aussi loufoques de détournements de deniers publics? C’est scandaleux !
Face aux atermoiements immoraux d’une certaine opposition, la Mauritanie d’en bas, celle des travailleurs honnêtes , des ménages modestes et des couches défavorisées de la société, peine à se nourrir, à se soigner, à se loger, à s’éduquer et à gagner dignement sa vie par le travail décent.
Nul n’a le droit de se dérober face à cette situation créée par les autres; aucun patriote honnête ne peut échapper à ce constat patent : le régime sanguinaire de Maouwiya Ould Sid Ahmed Taya a commis, après le crime de sang, un crime économique.
La recherche de solution consensuelle avec les victimes des années de plomb pour cicatriser les plaies béantes léguées par le régime déchu, demeure une tâche noble mais parsemée d’embûches, car tout le monde n’a pas intérêt au règlement de ce dossier.
A ce sujet, le Président de la République a posé des actes concrets qui touchent au quotidien des veuves afin d’alléger leurs souffrances. Des concertations sont en cours pour aider les orphelins et les rescapés militaires et civils des pogroms.
Le Président de la République, le Général Mohamed Ould Abdel Aziz a pris sur lui, à son actif, la responsabilité historique d’entendre et d’organiser une réponse à la demande de justice des mauritaniennes et des mauritaniens.
Les combats stériles, les coups bas, les traquenards, les piéges à rat, la haine, l’adversité féroce, les intrigues, les complots et les manœuvres sordides ne peuvent aucunement constituer une réponse forte à la soif de justice économique de notre peuple.
Outre la mise en place d’un Comité Interministériel sur les mesures relatives à la rationalisation des dépenses de l’Etat en matière de logement et de transports, il existe une réelle nécessité d’assainissement de notre économie nationale qui a subi ces dernières années de sérieux coups de boutoirs.
Le peuple mauritanien a toujours été tenu à l’écart et son droit à l’information bafoué, dans des affaires aussi sombres que nauséabondes comme celles de la raffinerie de Nouadhibou, la création artificielle de la monnaie qui s’élève à plus de 130 milliards, considérés comme dettes de l’Etat remboursables sur 40 ans avec un différé de 10 ans , l’affaire de Woodside et sa revente pour laquelle un ministre du CMJD avait été inculpé, l’affaire des cachets imités de la direction des Impôts et des Douanes, dont ne sait même pas combien de temps cela a-t-il duré et quel en est le manque à gagner pour l’Etat ; last but not the least, l’affaire du crédit agricole pillé systématiquement par les apparatchiks du système Taya.
Et dans ce nouveau scandale de la BCM, on ne parle pas des sociétés fictives, des fameuses « privatisations » et des largesses obtenues par leurs bénéficiaires. Le régime déchu et ses suppôts ont mis le pays à sac. C’est une évidence.
La mise en place d’une Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) procède de la politique préventive visant à mettre sur pied des mécanismes plus pérennes en matière de bonne gouvernance qui devraient désormais dépolitiser le débat.
Cette structure indépendante et autonome pourrait soumettre très rapidement à nos deux chambres (le parlement et le sénat) une proposition de loi sur l’enrichissement illicite, partant briser le mythe des intouchables et nous éviter des situations similaires connues par des pays comme la Grèce où « personne ne paie ses impôts et où tout le monde détourne ».
Ce compromis représente un trait déterminant et essentiel de la Refondation proposée par le M.P.R. (Mouvement Pour la Refondation). Etant une alternative à l’anarchie, ce compromis perd sa nature s’il ne mène pas à la paix. Et la paix ne signifie pas seulement l’absence de conflit. La paix est le fruit de la justice.
Kane Saidou, Consultant
Co-Fondateur du Mouvement Pour la Refondation (M.P.R.)
Membre du Comité Exécutif Provisoire (C.E.P)
Président de la Commission Nationale d’Organisation
Source: CRIDEM