Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a annoncé jeudi avoir rapatrié depuis 2008 "plus de 10.000 réfugiés" mauritaniens qui s'étaient réfugiés au Sénégal pour fuir une vague de violences dans leur pays entre 1989 et 1991.
Au total, ce sont 44 convois qui ont été organisés depuis janvier 2008 entre les deux pays. "Le 44e convoi a quitté ce (jeudi) matin le Sénégal pour la Mauritanie avec 357 réfugiés", a précisé le HCR dans un communiqué.
"Les réfugiés sont transportés en camions jusqu'au fleuve Sénégal qu'ils traversent ensuite en pirogues motorisées" a expliqué jeudi le porte-parole du HCR pour l'Afrique de l'Ouest, Francis Kpatindé, interrogé par l'AFP. Le HCR avait entrepris en janvier 2008 ce "rapatriement volontaire des réfugiés mauritaniens disséminés sur plus de 250 sites dans la vallée du fleuve, au nord du Sénégal".
Entre 1989 et 1991, plusieurs milliers de Négro-Mauritaniens avaient en effet fui des violences interethniques en Mauritanie et trouvé refuge au Sénégal et au Mali.
"Quinze mois après le début de l'opération de rapatriement volontaire, l'engouement des réfugiés à retourner en Mauritanie est demeuré intact. C'est la parfaite illustration de la célèbre formule rien ne vaut un chez-soi", selon le responsable du rapatriement pour le HCR à Richard-Toll (Sénégal), Nsona Vela Do Nascimento, cité dans le communiqué.
Il reste cependant encore "29.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, dont 19.000 devraient opter pour un rapatriement volontaire dans les mois à venir et 10.000 autres pour une intégration au Sénégal, où ils sont installés, pour la plupart, depuis deux décennies", explique l'organisme onusien.
On dénombre par ailleurs "quelque 12.000 réfugiés mauritaniens au Mali" et le HCR "procède actuellement à l'identification et à l'enregistrement de ces derniers dans la perspective de leur rapatriement volontaire en Mauritanie". A leur retour, "la plupart des rapatriés sont installés sur une cinquantaine de sites" en Mauritanie, selon le HCR.
Ils y reçoivent l'assistance non seulement du HCR mais aussi du Programme Alimentaire Mondial (PAM), du gouvernement mauritanien, des autorités locales et d'organisations humanitaires.
source : AFP
Au total, ce sont 44 convois qui ont été organisés depuis janvier 2008 entre les deux pays. "Le 44e convoi a quitté ce (jeudi) matin le Sénégal pour la Mauritanie avec 357 réfugiés", a précisé le HCR dans un communiqué.
"Les réfugiés sont transportés en camions jusqu'au fleuve Sénégal qu'ils traversent ensuite en pirogues motorisées" a expliqué jeudi le porte-parole du HCR pour l'Afrique de l'Ouest, Francis Kpatindé, interrogé par l'AFP. Le HCR avait entrepris en janvier 2008 ce "rapatriement volontaire des réfugiés mauritaniens disséminés sur plus de 250 sites dans la vallée du fleuve, au nord du Sénégal".
Entre 1989 et 1991, plusieurs milliers de Négro-Mauritaniens avaient en effet fui des violences interethniques en Mauritanie et trouvé refuge au Sénégal et au Mali.
"Quinze mois après le début de l'opération de rapatriement volontaire, l'engouement des réfugiés à retourner en Mauritanie est demeuré intact. C'est la parfaite illustration de la célèbre formule rien ne vaut un chez-soi", selon le responsable du rapatriement pour le HCR à Richard-Toll (Sénégal), Nsona Vela Do Nascimento, cité dans le communiqué.
Il reste cependant encore "29.000 réfugiés mauritaniens au Sénégal, dont 19.000 devraient opter pour un rapatriement volontaire dans les mois à venir et 10.000 autres pour une intégration au Sénégal, où ils sont installés, pour la plupart, depuis deux décennies", explique l'organisme onusien.
On dénombre par ailleurs "quelque 12.000 réfugiés mauritaniens au Mali" et le HCR "procède actuellement à l'identification et à l'enregistrement de ces derniers dans la perspective de leur rapatriement volontaire en Mauritanie". A leur retour, "la plupart des rapatriés sont installés sur une cinquantaine de sites" en Mauritanie, selon le HCR.
Ils y reçoivent l'assistance non seulement du HCR mais aussi du Programme Alimentaire Mondial (PAM), du gouvernement mauritanien, des autorités locales et d'organisations humanitaires.
source : AFP