Une foule immense estimée à plus de 50.000 personnes a assisté au « meeting du défi », organisé samedi à Nouakchott par le candidat à l’élection présidentielle du 18 juillet courant, Mohamed Ould Abdelaziz, a constaté APA dans la capitale mauritanienne. Selon un ancien haut fonctionnaire présent au rassemblement, le nombre avoisinerait même les 100.000 personnes, sans doute un record historique dans les manifestations politiques à Nouakchott.
La tribune confectionnée pour accueillir les responsables de la campagne, la presse et des groupes d’animation artistique a cédé sous le poids des militants et sympathisants sans toutefois faire de dégâts ni affecter le déroulement du meeting.
Outre les grands axes de son programme électoral, déjà développés dans d’autres meetings, M. Abdelaziz a violemment critiqué ses adversaires tant sur le plan du détournement des fonds publics que sur celui du manque de patriotisme.
Il a dans ce cadre accusé le candidat à la présidentielle, le président de l’Assemblée nationale Messoud Ould Boulkheir, d’avoir dépensé le budget de cette chambre, qui était de 900 millions d’ouguiyas (1,8 milliard de F CFA) en 2007, augmenté d’une rallonge de 332 millions d’ouguiyas, sans suivre les normes de gestion réglementaires.
Cet argent n’a pas été budgétisé car il n’a pas été approuvé par les deux chambres du Parlement, a dénoncé celui qui aime à se faire appeler « le candidat des pauvres ». Il a précisé que Ould Boulkheir avait demandé de porter son budget à 1,5 milliard d’ouguiyas en 2008 mais que le putsch a entravé cette mesure.
M. Abdelaziz a ajouté qu’une somme de 15,3 milliards d’ouguiyas a été « pillée » au niveau de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) par des commerçants qui soutiennent actuellement des candidats opposés des camps adverses.
Il a annoncé que les noms de ces commerçants et leurs établissements seront révélés dans des documents à publier dans la presse dans les jours à venir.
Sur un autre plan, le candidat a indiqué que le chef d’un parti politique membre du Front national de défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch, l’homme d’affaires Abdelghoudous Ould Abeidna, a adressé une lettre ouverte à des organes politiques sionistes » les incitant à faire preuve d’hostilité à l’égard de la Mauritanie.
Il a dit que cet homme d'affaires accuse la junte qui a fait le putsch du 6 août 2008 de « sentiments anti-israéliens et d'incitation à la haine contre les Américains».
Il a précisé que cette correspondance avec les sionistes a été décidée pendant une réunion du FNDD, critiquant, sans les nommer, les deux anciens président Maaouya Ould Taya qui avait établi les relations avec Israël et Ely Ould Mohamed Vall qui avait « juré qu’aucun chef de l’Etat en Mauritanie ne peut plus jamais rompre » ces relations.
« Moi je dis en revanche qu’aucun président mauritanien ne pourra plus jamais rétablir les relations avec l’Etat hébreux », a souligné le candidat.
APA
La tribune confectionnée pour accueillir les responsables de la campagne, la presse et des groupes d’animation artistique a cédé sous le poids des militants et sympathisants sans toutefois faire de dégâts ni affecter le déroulement du meeting.
Outre les grands axes de son programme électoral, déjà développés dans d’autres meetings, M. Abdelaziz a violemment critiqué ses adversaires tant sur le plan du détournement des fonds publics que sur celui du manque de patriotisme.
Il a dans ce cadre accusé le candidat à la présidentielle, le président de l’Assemblée nationale Messoud Ould Boulkheir, d’avoir dépensé le budget de cette chambre, qui était de 900 millions d’ouguiyas (1,8 milliard de F CFA) en 2007, augmenté d’une rallonge de 332 millions d’ouguiyas, sans suivre les normes de gestion réglementaires.
Cet argent n’a pas été budgétisé car il n’a pas été approuvé par les deux chambres du Parlement, a dénoncé celui qui aime à se faire appeler « le candidat des pauvres ». Il a précisé que Ould Boulkheir avait demandé de porter son budget à 1,5 milliard d’ouguiyas en 2008 mais que le putsch a entravé cette mesure.
M. Abdelaziz a ajouté qu’une somme de 15,3 milliards d’ouguiyas a été « pillée » au niveau de la Banque centrale de Mauritanie (BCM) par des commerçants qui soutiennent actuellement des candidats opposés des camps adverses.
Il a annoncé que les noms de ces commerçants et leurs établissements seront révélés dans des documents à publier dans la presse dans les jours à venir.
Sur un autre plan, le candidat a indiqué que le chef d’un parti politique membre du Front national de défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch, l’homme d’affaires Abdelghoudous Ould Abeidna, a adressé une lettre ouverte à des organes politiques sionistes » les incitant à faire preuve d’hostilité à l’égard de la Mauritanie.
Il a dit que cet homme d'affaires accuse la junte qui a fait le putsch du 6 août 2008 de « sentiments anti-israéliens et d'incitation à la haine contre les Américains».
Il a précisé que cette correspondance avec les sionistes a été décidée pendant une réunion du FNDD, critiquant, sans les nommer, les deux anciens président Maaouya Ould Taya qui avait établi les relations avec Israël et Ely Ould Mohamed Vall qui avait « juré qu’aucun chef de l’Etat en Mauritanie ne peut plus jamais rompre » ces relations.
« Moi je dis en revanche qu’aucun président mauritanien ne pourra plus jamais rétablir les relations avec l’Etat hébreux », a souligné le candidat.
APA