
Le Tour Opérateur français, qui écumait depuis 1996 le secteur du tourisme dans le nord mauritanien, a décidé de «suspendre» ses vols sur l’Adrar. La décision annoncée avec fracas et une absence de condescendance totale envers le pays et son gouvernement, trahit la déconvenue d’un tour opérateur vorace et sans vergogne. Le défi lancé par «Point Afrique» est de torpiller la saison touristique qui s’annonce. Immoral.
«Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres». Le 30 Septembre 2008, les masques tombent. Une annonce, à l’effet de terroriser les touristes français, désireux se rendre en Mauritanie est placardée sur la page d’accueil du TO «Point Afrique».
L’entreprise quoique sordide ne gêne pas son auteur, découragé par la fin d’un monopole dont il a profité plus d’une décennie durant. En effet, ce Tour Opérateur vendait les billets parfois six cents euros alors que la dernière entente Somasert-Transavia le propose deux fois moins cher. En perdant ses avantages, le TO en perd aussi le sens de la retenue. Les termes de la déclaration sont soigneusement choisis dans un machiavélisme dont seul Maurice Freund a le secret pour porter l’opprobre sur notre.
La déclaration de «Point Afrique » avise les touristes que l’attaque contre nos soldats à Tourine n’est que le début de l’apocalypse en Mauritanie. Que ce qui suit sera plus cruel. Que les fantômes rôdent dans le désert. Et pour faire croire à la permanence du danger, il charcute la géographie histoire de rapprocher le lieu du drame (plusieurs centaines de kilomètres) des sites touristiques de l’Adrar.
Alors, Point Afrique qui avait déjà chanté le maintien en 2007 de ses vols sur la Mauritanie pour des raisons de confiance au pays, retournent aujourd’hui son veston et indique qu’il se préoccupe aujourd’hui plus de la sécurité de ses clients ? Qu’est-ce qui a changé entre temps ? Une seule chose, la fin d’un monopole de transport des touristes. La tirelire est saccagée voilà tout.
La «suspension » -qui est véritablement un recul économique- est expliquée sans ambages par des « raisons…multiples. En premier lieu, notre connaissance aiguë du degré de sécurité des destinations desservies, nous pousse aujourd’hui à déconseiller la Mauritanie à nos voyageurs.
Le coup d’état militaire du 6 août dernier, condamné par toutes les instances internationales (France, Europe, Union Africaine, Etats-Unis...), et l’incertitude, pour ne pas dire la confusion politique, qui en a résulté, est un premier signal alarmant.
De plus, il n’est pas possible d’ignorer le sanglant attentat de Tourine, intervenu le 14 septembre. Contrairement aux événements de décembre 2007, qui ressortissent plutôt du banditisme classique, cet acte barbare - douze militaires mauritaniens tués à l’arme blanche - semble bel et bien l’oeuvre de groupes islamiques, qu’il s’agisse ou non d’Al Qaïda.
Impossible également d’ignorer que les faits ont eu lieu non loin de Zouerate, aux portes de l’Adrar mauritanien, notre destination privilégiée. Nous ne plaisantons pas avec la sécurité des voyageurs: à eux seuls, ces deux faits motiveraient suffisamment notre décision ». Fin de citation.
La décision de nuire (dont les véritables mobiles sont purement mercantilistes) est largement exprimée sur ces quelques lignes. L’attentat d’Aleg dont les responsables sont aujourd’hui en prison est ramené par méconnaissance profonde à un acte de «banditisme classique». Toute la France le sait. Mais autant cette indécence d’un TO dont les affaires ont fleuri dans notre désert, est de vouloir faire mauvaise concurrence à ses adversaires sur les corps de nos martyrs est intolérable, autant son immixtion dans la politique intérieure de notre pays est inadmissible.
Qui est Maurice Freund ou Point Afrique pour se prononcer sur la légitimité ou la légalité d’un régime en Mauritanie? Pourquoi s’inviter à un débat qui le dépasse et surtout ne le concerne pas ? De quel droit se donne-t-il un tel droit ? Pour 300 milles prétendument déboursée en Mauritanie après les attentats d’Aleg?
Les rares personnes qui avaient encore des doutes sur la véritable nature de Maurice Freund et qui l’ont soutenu toutes ces années durant pour asseoir son emprise sur secteur, sont maintenant édifiées. Les apparences ont laissé place à la véritable identité d’un homme parvenu dans le tourisme et que les mauritaniens ont accueilli les bras ouverts.
Tous déplorent aujourd’hui d’avoir été berné par l’homme qui s’égosillait à dire qu’il était préoccupé par le développement de cette région. N’avait-il pas prétendu lors de sa dernière participation à la table-ronde sur le tourisme que le Sénégal avait tout fait à travers Air Afrique pour censurer le développement du tourisme en Mauritanie. Un sadisme hors pair qu’il croyait le mettre dans les bonnes grâces des Mauritaniens.
Le mercantilisme de l’homme, en fin de parcours peu élogieux, l’emporte sur ses annonces de «sympathie », de «solidarité », «d’amour » pour la Mauritanie et les Mauritaniens. Il les a aimés tant qu’il avait pu les sucer (ainsi que les touristes français qui payent cher pour venir dans notre pays).
Aujourd’hui qu’un pan du marché du transport aérien lui échappe, alors la Mauritanie devient invivable et déconseillée aux visiteurs de son site. Mais à quelque chose malheur est bon, Maurice Freund confirme tous les doutes que nous avions sur lui et ne pourra jamais plus tromper les mauritaniens. C’est ainsi qu’il rend à la Mauritanie tout ce dont elle l’a gratifié.
Rien n’y a fait. La Mauritanie s’est offerte à lui, l’avait honoré, avait accepté ses abus et pardessus le marché l’avait décrété citoyen d’honneur de la ville d’Atar comme elle lui avait déroulé le tapi rouge et concédé des exonérations de taxes aéroportuaires. Cela ne l’empêchera pas de dormir. Il a encore d’autres pays à abuser…Bonjour Garadia ! Au lieu donc d’accepter la main tendue ou sortir sur la pointe des pieds, le voilà qu’il fait table rase de douze ans d’histoire avec la Mauritanie. Sans état d’âme. Après moi, le déluge.
Contrairement aux déclarations de bonne intention, la vérité est que Maurice Freund ne s’est jamais départi de son instinct de petit colon qui se croit tout permis. « Nous sommes toujours dans un modèle de l’exploitation et de la prédation, doublé d’un rejet de l’altérité de plus en plus violent». C’est ce qu’il disait lui-même des rapports Nord-Sud pour nous amadouer par des convictions qu’il n’a certainement jamais pensées!
Nous y reviendrons
QUOTIDIEN DE L'INFO via cridem
«Le malheur des uns ne fait pas le bonheur des autres». Le 30 Septembre 2008, les masques tombent. Une annonce, à l’effet de terroriser les touristes français, désireux se rendre en Mauritanie est placardée sur la page d’accueil du TO «Point Afrique».
L’entreprise quoique sordide ne gêne pas son auteur, découragé par la fin d’un monopole dont il a profité plus d’une décennie durant. En effet, ce Tour Opérateur vendait les billets parfois six cents euros alors que la dernière entente Somasert-Transavia le propose deux fois moins cher. En perdant ses avantages, le TO en perd aussi le sens de la retenue. Les termes de la déclaration sont soigneusement choisis dans un machiavélisme dont seul Maurice Freund a le secret pour porter l’opprobre sur notre.
La déclaration de «Point Afrique » avise les touristes que l’attaque contre nos soldats à Tourine n’est que le début de l’apocalypse en Mauritanie. Que ce qui suit sera plus cruel. Que les fantômes rôdent dans le désert. Et pour faire croire à la permanence du danger, il charcute la géographie histoire de rapprocher le lieu du drame (plusieurs centaines de kilomètres) des sites touristiques de l’Adrar.
Alors, Point Afrique qui avait déjà chanté le maintien en 2007 de ses vols sur la Mauritanie pour des raisons de confiance au pays, retournent aujourd’hui son veston et indique qu’il se préoccupe aujourd’hui plus de la sécurité de ses clients ? Qu’est-ce qui a changé entre temps ? Une seule chose, la fin d’un monopole de transport des touristes. La tirelire est saccagée voilà tout.
La «suspension » -qui est véritablement un recul économique- est expliquée sans ambages par des « raisons…multiples. En premier lieu, notre connaissance aiguë du degré de sécurité des destinations desservies, nous pousse aujourd’hui à déconseiller la Mauritanie à nos voyageurs.
Le coup d’état militaire du 6 août dernier, condamné par toutes les instances internationales (France, Europe, Union Africaine, Etats-Unis...), et l’incertitude, pour ne pas dire la confusion politique, qui en a résulté, est un premier signal alarmant.
De plus, il n’est pas possible d’ignorer le sanglant attentat de Tourine, intervenu le 14 septembre. Contrairement aux événements de décembre 2007, qui ressortissent plutôt du banditisme classique, cet acte barbare - douze militaires mauritaniens tués à l’arme blanche - semble bel et bien l’oeuvre de groupes islamiques, qu’il s’agisse ou non d’Al Qaïda.
Impossible également d’ignorer que les faits ont eu lieu non loin de Zouerate, aux portes de l’Adrar mauritanien, notre destination privilégiée. Nous ne plaisantons pas avec la sécurité des voyageurs: à eux seuls, ces deux faits motiveraient suffisamment notre décision ». Fin de citation.
La décision de nuire (dont les véritables mobiles sont purement mercantilistes) est largement exprimée sur ces quelques lignes. L’attentat d’Aleg dont les responsables sont aujourd’hui en prison est ramené par méconnaissance profonde à un acte de «banditisme classique». Toute la France le sait. Mais autant cette indécence d’un TO dont les affaires ont fleuri dans notre désert, est de vouloir faire mauvaise concurrence à ses adversaires sur les corps de nos martyrs est intolérable, autant son immixtion dans la politique intérieure de notre pays est inadmissible.
Qui est Maurice Freund ou Point Afrique pour se prononcer sur la légitimité ou la légalité d’un régime en Mauritanie? Pourquoi s’inviter à un débat qui le dépasse et surtout ne le concerne pas ? De quel droit se donne-t-il un tel droit ? Pour 300 milles prétendument déboursée en Mauritanie après les attentats d’Aleg?
Les rares personnes qui avaient encore des doutes sur la véritable nature de Maurice Freund et qui l’ont soutenu toutes ces années durant pour asseoir son emprise sur secteur, sont maintenant édifiées. Les apparences ont laissé place à la véritable identité d’un homme parvenu dans le tourisme et que les mauritaniens ont accueilli les bras ouverts.
Tous déplorent aujourd’hui d’avoir été berné par l’homme qui s’égosillait à dire qu’il était préoccupé par le développement de cette région. N’avait-il pas prétendu lors de sa dernière participation à la table-ronde sur le tourisme que le Sénégal avait tout fait à travers Air Afrique pour censurer le développement du tourisme en Mauritanie. Un sadisme hors pair qu’il croyait le mettre dans les bonnes grâces des Mauritaniens.
Le mercantilisme de l’homme, en fin de parcours peu élogieux, l’emporte sur ses annonces de «sympathie », de «solidarité », «d’amour » pour la Mauritanie et les Mauritaniens. Il les a aimés tant qu’il avait pu les sucer (ainsi que les touristes français qui payent cher pour venir dans notre pays).
Aujourd’hui qu’un pan du marché du transport aérien lui échappe, alors la Mauritanie devient invivable et déconseillée aux visiteurs de son site. Mais à quelque chose malheur est bon, Maurice Freund confirme tous les doutes que nous avions sur lui et ne pourra jamais plus tromper les mauritaniens. C’est ainsi qu’il rend à la Mauritanie tout ce dont elle l’a gratifié.
Rien n’y a fait. La Mauritanie s’est offerte à lui, l’avait honoré, avait accepté ses abus et pardessus le marché l’avait décrété citoyen d’honneur de la ville d’Atar comme elle lui avait déroulé le tapi rouge et concédé des exonérations de taxes aéroportuaires. Cela ne l’empêchera pas de dormir. Il a encore d’autres pays à abuser…Bonjour Garadia ! Au lieu donc d’accepter la main tendue ou sortir sur la pointe des pieds, le voilà qu’il fait table rase de douze ans d’histoire avec la Mauritanie. Sans état d’âme. Après moi, le déluge.
Contrairement aux déclarations de bonne intention, la vérité est que Maurice Freund ne s’est jamais départi de son instinct de petit colon qui se croit tout permis. « Nous sommes toujours dans un modèle de l’exploitation et de la prédation, doublé d’un rejet de l’altérité de plus en plus violent». C’est ce qu’il disait lui-même des rapports Nord-Sud pour nous amadouer par des convictions qu’il n’a certainement jamais pensées!
Nous y reviendrons
QUOTIDIEN DE L'INFO via cridem